Les actualités et l’analyse du secteur de l’énergie (pétrole, gaz, électricité, charbon, renouvelables, nucléaire, hydrogène), son marché, ses prix, sa géopolitique et son influence sur le monde économique. Retrouvez aussi nos articles sur les grandes entreprises énergétiques (Engie, EDF, TotalEnergies, Shell, BP, Exxonmobil), leur modèle économique, leur cours de Bourse, leurs opérations de financement.
L’Allemagne veut développer la construction de terminaux méthanier pour importer du gaz liquéfié via la mer, afin de réduire sa dépendance au gaz russe, dans un contexte de tensions entre Moscou et les pays occidentaux autour de l’Ukraine, a indiqué le gouvernement mercredi. Il a indiqué que «plusieurs projets» de terminaux étaient déjà en gestation, notamment dans les villes de Brunsbüttel et Stade, au nord du pays. Ces projets, menés par des acteurs privés, sont subventionnés par les pouvoirs publics. Les terminaux de gaz naturel liquéfié (GNL) permettent d’importer du gaz naturel par la mer.
L’Allemagne veut développer la construction de terminaux méthanier pour importer du gaz liquéfié via la mer, afin de réduire sa dépendance au gaz russe, dans un contexte de tensions entre Moscou et les pays occidentaux autour de l’Ukraine, a indiqué le gouvernement mercredi. «Le gaz liquéfié est une solution alternative à l’importation de gaz russe», a indiqué Steffen Hebestreit, le porte-parole du chancelier Olaf Scholz, lors d’une conférence de presse, en rappelant que «plusieurs projets» de terminaux étaient déjà en gestation, notamment dans les villes de Brunsbüttel et Stade, au nord du pays.
Le producteur d'énergie TotalEnergies et Veolia ont annoncé mercredi avoir signé un accord en vue de valoriser le biométhane issu d’installations de traitement des déchets et d’eaux usées du groupe de services aux collectivités. Si les éléments financiers de cet accord n’ont pas été dévoilés, «les partenaires développeront et co-investiront dans un portefeuille de projets internationaux avec l’ambition de produire jusqu'à 1,5 térawattheure (TWh) de biométhane par an d’ici à 2025», ont indiqué les deux groupes dans un communiqué commun.
Le taux d’inflation devrait passer de 2,8% en décembre à 2,9% en janvier, au-dessus des attentes du marché de 2,4% selon des estimations préliminaires publiées mardi par l’Insee. Ce serait le taux le plus élevé depuis septembre 2008, dû à une accélération des prix de l’énergie (19,7% après 18,5% en décembre), des services (2% après 1,8%), et dans une moindre mesure de l’alimentation (1,5% après 1,4%).
Le spécialiste de la décarbonation et de la production d’hydrogène vert Haffner Energy lance une augmentation de capital de 73 millions d’euros à l’occasion de son introduction sur Euronext Growth Paris. Les titres seront offerts dans une fourchette de 8 à 9,50 euros du 31 janvier au 7 février 2022. Le prix sera fixé le 10 février. En milieu de fourchette, le groupe capitaliserait 391 millions d’euros. L’opération bénéfice déjà des engagements de souscription d’acteurs industriels (Eren Industries, Vicat, Hydrogen-Refueling Solutions (HRS) et HR Holding) et d’investisseurs financiers (Mirova et Handelsbanken) pour 37 millions d’euros. Haffner Energy vise un chiffre d’affaires de plus de 30 millions d’euros au 31 mars 2023 et de 250 millions en 2026.
Le spécialiste de la décarbonation et de la production d’hydrogène vert Haffner Energy lance une augmentation de capital de 73 millions d’euros à l’occasion de son introduction sur Euronext Growth Paris. Les titres seront offerts dans une fourchette de 8 à 9,50 euros du 31 janvier au 7 février 2022. Le prix sera fixé le 10 février. En milieu de fourchette, le groupe capitaliserait 391 millions d’euros. L’opération bénéfice déjà des engagements de souscription d’acteurs industriels (Eren Industries, Vicat, Hydrogen-Refueling Solutions (HRS) et HR Holding) et d’investisseurs financiers (Mirova et Handelsbanken) pour 37 millions d’euros.
En fin de matinée, le groupe de services énergétiques italien Saipem cédait près de 30% en Bourse après avoir lancé un violent avertissement sur ses résultats 2021 et avoir annoncé être en recherche de financements.
La commissaire européenne aux Services financiers Mairead McGuinness a douché les espoirs des opposants à l’inclusion du nucléaire et du gaz naturel au sein de la taxonomie des investissements verts de l’UE, dans une interview au quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung (FAZ). Soumis fin décembre à une courte consultation des Vingt-Sept et de la Plateforme sur la finance durable - le groupe d’experts conseillant la CE - le projet de texte de Bruxelles prévoit de qualifier sous certaines conditions les activités nucléaires et gazières d’«utiles à la transition». Ledit projet a fait l’objet de très nombreuses critiques ces derniers jours, suscitant notamment l’opposition de l’Allemagne, mais aussi des Pays-Bas, de l’Autriche, de l’Espagne et du Danemark. L’éventualité d’un blocage du PE, où une majorité absolue (353 députés) suffit n’est pas à exclure.
Le gouvernement n’envisage pas de renationaliser EDF, mais il sera à ses côtés par tous les moyens nécessaires, a déclaré jeudi une source au ministère de l’Economie et des Finances. La journée a été marquée par un mouvement de grève chez l'énergéticien, à l’initiative de l’intersyndicale. Celle-ci dénonce le «pillage» du groupe public, après la décision du gouvernement d’obliger EDF à vendre davantage d'électricité nucléaire à bas prix à ses concurrents. Bercy a imposé mi-janvier à la compagnie publique un «bouclier tarifaire» qui va la forcer à acheter de l'électricité au prix fort sur les marchés pour la revendre à ses concurrents dans le cadre de l’accès régulé à l'électricité nucléaire historique, l’Arenh. Cette mesure devrait coûter «environ 8,4 milliards d’euros sur la base des prix de marché au 31 décembre 2021 et à environ 7,7 milliards sur la base des prix de marché au 12 janvier 2022», selon l'électricien. EDF est contrôlé à 83,9% par l’Etat.
Le norvégien Aker Offshore Wind et son partenaire Ocean Winds ont obtenu leur première licence électrique auprès du ministère du Commerce, de l’Industrie et de l’Energie de Corée du Sud, pour une capacité de 870 mégawatts (MW). Ocean Winds est une société détenue à parité par l’énergéticien français Engie et le spécialiste portugais des énergies renouvelables EDP Renewables. Korea Floating Wind, la coentreprise entre Ocean Winds (66,7% du capital) et Aker Offshore Wind (33,3%), est donc en mesure de développer son projet éolien flottant à Ulsan. La Corée du Sud vise 20% de production d'électricité d’origine renouvelable d’ici 2030, dont 12 gigawatts à partir d'éolien en mer, a indiqué mercredi Engie dans un communiqué.
Le gouvernement n’envisage pas de renationaliser EDF, mais il sera à ses côtés par tous les moyens nécessaires, a déclaré jeudi une source au ministère de l’Economie et des Finances.
Le norvégien Aker Offshore Wind et son partenaire Ocean Winds, viennent d’obtenir leur première licence électrique auprès du ministère du Commerce, de l’Industrie et de l’Energie de Corée du Sud, pour une capacité de 870 mégawatts (MW). Ocean Winds est une société détenue à parité par l’énergéticien français Engie et le spécialiste portugais des énergies renouvelables EDP Renewables.
La commissaire européenne aux Services financiers Mairead McGuinness a douché les espoirs des opposants à l’inclusion du nucléaire et du gaz naturel au sein de la taxonomie des investissements verts de l’UE, dans une interview au quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung (FAZ) parue mercredi matin.« Nous pouvons peut-être améliorer la proposition [d’acte délégué] ici ou là et répondre ainsi à certaines des objections. Mais notre marge de manœuvre est limitée. Fondamentalement, elle ne changera pas », a tranché l’Irlandaise, indiquant en outre que la version finale de son acte délégué complémentaire serait publiée le mercredi 2 février par la Commission européenne (CE). Soumis fin décembre à une courte consultation des 27 et de la Plateforme sur la finance durable - le groupe d’experts conseillant la CE - le projet de texte de Bruxelles prévoit de qualifier sous certaines conditions les activités nucléaires et gazières d’ « utiles à la transition ». Ledit projet a fait l’objet de très nombreuses critiques ces derniers jours, suscitant notamment l’opposition de l’Allemagne, mais aussi des Pays-Bas, de l’Autriche, de l’Espagne et du Danemark. Le groupe d’experts a quant à lui rendu « un avis négatif » lundi. A compter de son adoption, le Conseil et le Parlement européen (PE) seront en mesure d’apposer leur veto à l’acte délégué pendant un délai de quatre mois. Un rejet par le Conseil nécessiterait le vote de 20 Etats membres et semble donc hautement improbable. L’éventualité d’un blocage du PE, où une majorité absolue (353 députés) suffit n’est, elle, pas à exclure.
Le mouvement de grève chez EDF, lancé par les quatre principaux syndicats du secteur énergétique pour la journée de mercredi, a réduit la production d'électricité des centrales nucléaires en France de 2,2 gigawatts (GW) et celle des centrales hydrauliques de 1,3 GW, selon des données fournies par le groupe. Cinq réacteurs nucléaires opèrent actuellement avec des capacités limitées en raison du mouvement de grève.
La société d’exploration et de production pétrolière Var Energi, filiale du groupe italien Eni, a annoncé lundi avoir l’intention de s’introduire à la Bourse d’Oslo. L’opération consistera en la cession d’actions existantes par Eni et le fonds d’investissement HitecVision, qui détiennent respectivement 69,85% et 30,15% du capital de Var Energi. Cette dernière n’a pas donné de détails sur sa valorisation qui pourrait être comprise entre 10 milliards et 15 milliards de dollars. Cette opération est notamment soumise à l’approbation de la Bourse d’Oslo et de l’autorité norvégienne des marchés financiers.
Le directeur général de Siemens Gamesa, Andreas Nauen, s’attend à ce que les prix de vente moyens de ses turbines éoliennes augmentent à l’avenir, après avoir mis en garde contre l’impact négatif continu des perturbations de la chaîne d’approvisionnement et des contrats onéreux dans la filière. Jeudi soir, la société a émis un avertissement sur résultats. Elle a ajusté ses prévisions de revenus pour 2022 en tablant désormais sur un recul compris entre -9 % et -2 %, alors qu’elle prévoyait précédemment une fourchette de baisse comprise entre -7 % et -2 %.
Le directeur général de Siemens Gamesa, Andreas Nauen, s’attend à ce que les prix de vente moyens de ses turbines éoliennes augmentent à l’avenir, après avoir mis en garde contre l’impact négatif continu des perturbations de la chaîne d’approvisionnement et des contrats onéreux dans la filière.« Nous continuons à essayer de répercuter l’inflation sur les coûts des matières premières et les coûts logistiques sur les clients», a déclaré vendredi le dirigeant aux analystes lors d’une conférence téléphonique.