Les actualités et l’analyse du secteur de l’énergie (pétrole, gaz, électricité, charbon, renouvelables, nucléaire, hydrogène), son marché, ses prix, sa géopolitique et son influence sur le monde économique. Retrouvez aussi nos articles sur les grandes entreprises énergétiques (Engie, EDF, TotalEnergies, Shell, BP, Exxonmobil), leur modèle économique, leur cours de Bourse, leurs opérations de financement.
Le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, a annoncé lundi sur LCI qu’une solution technique sera trouvée « d’ici la fin de la semaine » pour limiter la hausse des prix de l'électricité à 4% en 2022, comme l’avait promis le Premier ministre, Jean Castex, fin septembre.
La flambée des prix de l’énergie pourrait amener la Banque centrale européenne (BCE) à cesser de simplement «regarder» une inflation élevée et à commencer à agir, surtout si la transition écologique se révèle inflationniste, a déclaré samedi Isabel Schnabel, membre du conseil des gouverneurs de l’institution.
EDF a procédé ce vendredi à l’arrêt du dernier réacteur de la centrale nucléaire écossaise Hunterston B dans le cadre de la fermeture du site, dont l’activité avait démarré en 1976. «Les deux réacteurs de la centrale doivent subir un arrêt réglementaire afin de s’assurer qu’ils sont prêts à être vidés de leur combustible, ce qui devrait ensuite prendre environ trois ans», a indiqué l’énergéticien français dans un communiqué. EDF, en partenariat avec le chinois CGN (China General Nuclear Power), doit mettre en service en 2026 outre-Manche sa centrale nucléaire de type EPR Hinkley Point C, dont le coût est estimé entre 24,8 milliards et 26 milliards d’euros.
EDF a procédé ce vendredi à l’arrêt du dernier réacteur de la centrale nucléaire écossaise Hunterston B dans le cadre de la fermeture du site, dont l’activité avait démarré en 1976. «Les deux réacteurs de la centrale doivent subir un arrêt réglementaire afin de s’assurer qu’ils sont prêts à être vidés de leur combustible, ce qui devrait ensuite prendre environ trois ans», a indiqué l’énergéticien français dans un communiqué. Il avait annoncé en août 2020 la fermeture d’Hunterston B, qui permettait d’approvisionner en électricité environ 1,7 million de foyers.
La flambée des prix contraint des groupes comme Uniper ou RWE à trouver des financements de court terme pour payer les appels de marge de leurs couvertures.
Le président kazakh Kassim-Jomart Tokaïev a accepté mercredi la démission du gouvernement et déclaré l’état d’urgence après de violentes manifestations survenues cette semaine pour protester contre la hausse des prix du carburant.
Le groupe russe Gazprom a réduit son volume quotidien de transit de gaz vers l’Europe via l’Ukraine à environ 50 millions de mètres cube, soit le niveau le plus bas depuis janvier 2020, a déclaré mardi le gestionnaire du réseau de transport de gaz ukrainien. Serguei Makogon a écrit sur Facebook que le volume actuel de gaz transitant via l’Ukraine était beaucoup plus faible que celui sur lequel Gazprom s'était engagé, soit 109,6 millions de m3, selon le contrat quinquennal de transit de gaz entre l’Ukraine et la Russie signé en décembre 2019. La Russie a dit qu’elle avait rempli ses obligations contractuelles en matière d’exportations de gaz. Kiev accuse Moscou de réduire l’approvisionnement en gaz vers l’Europe via l’Ukraine afin de créer une pénurie pendant la période hivernale.
Eiffage, au travers de Smulders (filiale belge d’Eiffage Métal), a remporté en groupement deux nouveaux contrats pour la fabrication des fondations et des sous-stations électriques de deux parcs éoliens offshore, au large des côtes britanniques.
Le groupe russe Gazprom a réduit son volume quotidien de transit de gaz vers l’Europe via l’Ukraine à environ 50 millions de mètres cube, soit le niveau le plus bas depuis janvier 2020, a déclaré mardi le gestionnaire du réseau de transport de gaz ukrainien. Serguei Makogon a écrit sur Facebook que le volume actuel de gaz transitant via l’Ukraine était beaucoup plus faible que celui sur lequel Gazprom s'était engagé, soit 109,6 millions de m3, selon le contrat quinquennal de transit de gaz entre l’Ukraine et la Russie signé en décembre 2019. «Gazprom n’a pas divulgué les raisons expliquant la diminution du transit», a-t-il déclaré.
Les prix du gaz européen (contrat TTF 1 mois à Rotterdam) ont rebondi de 18,3% à 83,30 euros/MWh, lundi alors qu’ils n’avaient cessé de chuter depuis leur record de 182 euros/MWh du 21 décembre, au vu des réservations «day-head» auprès de Gazprom qui montraient que les flux vers l’Allemagne via le gazoduc Yamal-Europe pourraient encore être interrompus mardi. L’opérateur russe ne livre ses clients européens qu’en vertu des contrats longs existants avec l’Allemagne, ce qui aurait mené les grossistes allemands à inverser les flux pour les retourner en Pologne depuis près de deux semaines. Gazprom déclare avoir augmenté ses exportations vers l’Europe l’an dernier, mais les flux restent inférieurs aux niveaux d’avant-crise, plafonnés malgré des besoins énergétiques qui devraient remonter avec le froid. En outre, l’Indonésie a interrompu samedi ses expéditions pour garantir son approvisionnement national : la demande asiatique de gaz naturel liquéfié (GNL) pourrait à nouveau augmenter, et attirer les méthaniers américains partis à destination de l’Europe.
Les prix du gaz naturel européen, qui étaient remontés un peu mercredi jusqu’à 105,35 euros/MWh pour le contrat 1 mois TTF à Rotterdam, redescendaient jeudi jusqu’à 86,59 euros/MWh, soit un plus bas depuis début décembre et près de 50% au-dessous du record de 182 euros/MWhle 21 décembre. Plusieurs facteurs continuent de jouer en faveur des acheteurs : une flottille de méthaniers américains arrivent en Europe, en partie avec des cargaisons de gaz naturel liquéfié (GNL) à l’origine destinées à l’Asie où les prix au comptant sont habituellement plus compétitifs, et les températures plus clémentes ont momentanément soulagé les tensions sur ce carburant. Pour autant, la structure du marché ne devrait pas permettre de revenir rapidement aux prix de début 2021, c’est-à-dire au-dessous de 20 euros/MWh. Les approvisionnements restent insuffisants en provenance de Russie, et présentent encore des risques à la hausse avec la montée des tensions géopolitiques en Europe de l’Est et le retard dans l’approbation du gazoduc Nord Stream 2.
Les discussions en vue d'une fusion avec un Spac de TPG ont échoué. Le groupe d'énergie doit revoir ses plans dans les stations de recharge pour véhicules électriques.
Le gestionnaire des lignes à haute tension en France, RTE, indique dans une note publiée jeudi avoir relevé son niveau de vigilance sur l’approvisionnement en électricité, notamment du fait de l’indisponibilité simultanée de nombreux réacteurs nucléaires. «La disponibilité prévisionnelle du parc nucléaire français est désormais évaluée par RTE dans une fourchette comprise entre 43 et 51 gigawatts pour la majeure partie de janvier : il s’agit du niveau le plus bas jamais atteint pour le parc nucléaire à cette période de l’année», relève l’entreprise, ajoutant que les dernières prévisions météorologiques donnent néanmoins à penser que le risque d’une vague de froid sévère reste peu probable durant une grande partie du mois prochain.
A2A, groupe italien de services aux collectivités, a annoncé lundi avoir accepté de prendre, pour un montant non dévoilé, une participation majoritaire dans l’énergéticien Volta Green Energy, basé dans le nord-est de la Péninsule, ce qui lui permettra de renforcer sa capacité de production solaire et éolienne qui s’élève actuellement à 300 mégawatts (MW). Cet accord, contraignant pour Volta Green Energy, apportera à A2A des projets en cours ou déjà approuvés représentant une capacité installée d’environ 800 MW.
Les prix du gaz naturel européen (contrat 1 mois TTF à Rotterdam) ont reculé pour une deuxième session consécutive jeudi, à 156 euros/MWh, effaçant plus de 13% depuis qu’ils ont atteint un record de 182 euros/MWh mardi. Le motif : des informations faisant état d’une augmentation des volumes de gaz naturel liquéfié (GNL) expédiés des Etats-Unis vers l’Europe : sur 76 méthaniers américains en transit, 30 auraient déclaré venir vers le Vieux Continent, dépassant pour la première fois l’Asie ce mois-ci. Dans le même temps, certains médias ont rapporté que l’inversion de flux vers la Russie au travers du pipeline Yamal-Europe serait due à une baisse de la demande du fait de limites d’approvisionnement contractuelles atteintes…