Les actualités et l’analyse du secteur de l’énergie (pétrole, gaz, électricité, charbon, renouvelables, nucléaire, hydrogène), son marché, ses prix, sa géopolitique et son influence sur le monde économique. Retrouvez aussi nos articles sur les grandes entreprises énergétiques (Engie, EDF, TotalEnergies, Shell, BP, Exxonmobil), leur modèle économique, leur cours de Bourse, leurs opérations de financement.
Les actions des groupes d'énergie allemands s’inscrivent en hausse lundi matin dans un marché en pleine correction. RWE (+3%), E.ON (+0,6%) et ENBW (+1,3%) profitent à la mi-séance de l’incroyable volte-face de Berlin en matière d'énergie.
Les prix du pétrole ont bondi jeudi de près de 9% à plus de 105 dollars/baril pour le contrat 1 mois sur le Brent et plus de 100 dollars/baril pour celui sur le brut WTI, après que la Russie a lancé une opération militaire en Ukraine, avec des explosions signalées jusqu'à Kiev. Les marchés se méfient depuis des semaines de l’escalade des tensions en Europe de l’Est, craignant qu’un conflit majeur ne perturbe les flux énergétiques et ne provoque des sanctions paralysantes sur toutes les transactions avec la Russie. Les prix du gaz naturel européen (contrat TTF 1 mois à Rotterdam) ont bondi davantage encore, passant de 90 à 118 euros/MWh à l’ouverture (+31%), avant de redescendre vers 114 euros/MWh face aux craintes de ruptures d’approvisionnement.
Les prix du pétrole ont bondi jeudi de près de 9% à plus de 105 dollars/baril pour le contrat 1 mois sur le Brent et plus de 100 dollars/baril pour celui sur le brut WTI, après que la Russie a lancé une opération militaire en Ukraine, avec des explosions signalées jusqu'à Kiev. Vladimir Poutine a réaffirmé que l’objectif n’était pas d’occuper l’Ukraine, mais de protéger les habitants de l’est-ukrainien contre le «régime», et il a averti les autres pays que toute tentative d’interférer avec l’action russe entraînerait des «conséquences qu’ils n’ont jamais vues», selon Reuters.
Les prix du gaz naturel européen (contrat TTF 1 mois à Rotterdam) sont remontés de trois crans depuis trois jours avec la menace sur l’approvisionnement due au conflit militaire entre l’Ukraine et la Russie : de 69 à près de 75 euros/MWh lundi, de 79 à 81 euros/MWh mardi, et donc encore de 81 jusqu’à 89,40 euros/MWh mercredi, avant une légère baisse à 87,50 euros/MWh. Des sommets qui n’avaient plus été atteints depuis fin janvier. Mardi, l’Allemagne a suspendu le processus de certification du gazoduc Nord Stream 2. Les autres sanctions ne devraient pas nuire aux approvisionnements russes, d’autant que le Qatar a confirmé qu’il était presque impossible de les remplacer rapidement car la plupart de ses ventes de gaz naturel liquéfiés (GNL) sont liées à des contrats à long terme avec des acheteurs asiatiques. Les Etats-Unis et l’Union européenne (UE) s’efforcent de trouver suffisamment de GNL pour compenser la dépendance de cette dernière à 40% au gaz russe.
Iberdrola a dévoilé mercredi un résultat net de 3,88 milliards d’euros au titre de l’exercice 2021, en progression de 8% d’un an sur l’autre et supérieur au consensus qui tablait en moyenne sur 3,73 milliards. L’énergéticien espagnol a profité du «bon comportement» de ses activités aux Etats-Unis et au Brésil, grâce à la hausse de sa capacité installée, notamment en matière d'énergie renouvelable, après des investissements annuels totalisant 9 milliards d’euros.
Suite à une plainte d’Engie et de la réalisation d’opérations de visite et saisie, l’Autorité de la concurrence sanctionne EDF pour avoir, de 2004 à 2021, exploité abusivement les moyens dont elle disposait en tant que fournisseur d’électricité proposant les tarifs réglementés de l’électricité (TRV). Le gendarme de la concurrence reproche à EDF d’avoir utilisé les données issues des fichiers de ses clients éligibles au TRV, ainsi que les infrastructures commerciales dédiées à la gestion des contrats au TRV, afin de développer la commercialisation d’offres de marché de gaz et de services énergétiques. Ces pratiques visaient à permettre à EDF de maintenir ses parts de marché dans le secteur de la fourniture d’électricité et de renforcer sa position sur les marchés connexes de la fourniture de gaz et de services énergétiques. EDF a sollicité et obtenu le bénéfice de la procédure de transaction.
A la suite d’une plainte d’Engie et de la réalisation d’opérations de visite et saisie, l’Autorité de la concurrence sanctionne EDF pour avoir, de 2004 à 2021, exploité abusivement les moyens dont elle disposait en sa qualité de fournisseur d’électricité proposant les tarifs réglementés de l’électricité (TRV). Le gendarme de la concurrence reproche à EDF d’avoir utilisé les données issues des fichiers de ses clients éligibles au TRV, ainsi que les infrastructures commerciales dédiées à la gestion des contrats au TRV, afin de développer la commercialisation d’offres de marché de gaz et de services énergétiques, et de convertir une grande partie de sa clientèle au moment charnière de la fin des TRV électricité pour une partie de la clientèle professionnelle, précise le communiqué. Ces pratiques avaient pour objectif de permettre à EDF de maintenir ses parts de marché dans le secteur de la fourniture d’électricité et de renforcer sa position sur les marchés connexes de la fourniture de gaz et de services énergétiques.
Le gouvernement italien a adopté vendredi un ensemble de mesures d’un montant de 6 milliards d’euros pour aider ménages et entreprises à faire face à l’envolée des prix de l’énergie, dans le cadre d’un plan de 8 milliards pour soutenir l’économie. Ces mesures s’ajoutent à quelque 10 milliards d’euros d’aides déjà portées au budget de l’Etat depuis juillet dernier pour atténuer la forte hausse des prix du pétrole et du gaz.
Le gouvernement italien a adopté vendredi un ensemble de mesures d’un montant de 6 milliards d’euros pour aider ménages et entreprises à faire face à l’envolée des prix de l’énergie, dans le cadre d’un plan de 8 milliards pour soutenir l’économie. Ces mesures s’ajoutent à quelque 10 milliards d’euros d’aides déjà portées au budget de l’Etat depuis juillet dernier pour atténuer la forte hausse des prix du pétrole et du gaz.
L’Etat français serait prêt à injecter plus de 2 milliards d’euros au capital d’EDF pour donner de l’air aux finances du groupe, mises à mal par les problèmes de sa filière nucléaire et par le dispositif imposé par le gouvernement pour contrer la hausse des prix de l’énergie pour les consommateurs, rapportait, jeudi, le site des Echos. La décision n’est toutefois pas encore prise officiellement, dans l’attente de l’avis du conseil d’administration sur cette proposition de l’Etat, ajoute le quotidien. L’action EDF a amplifié sa hausse à la Bourse de Paris après la publication de cet article, prenant près de 2%.
L’Etat français serait prêt à injecter plus de deux milliards d’euros au capital d’EDF pour donner de l’air aux finances du groupe mises à mal par ses problèmes de production nucléaire et par le dispositif imposé par le gouvernement pour lutter contre la hausse des prix de l'énergie pour les consommateurs, rapporte jeudi le quotidien économique Les Echos sur son site internet.
Aucune option n’est à écarter au sujet de la restructuration d’EDF, pas même une éventuelle nationalisation de l’énergéticien français, a déclaré, mardi, le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire. «Toutes n’appartiennent pas forcément au même calendrier. Mais toutes les options sont sur la table», a-t-il souligné. En début d’année, Bercy avait indiqué qu’un scénario de renationalisation d’EDF n’était pas «sur la table». Contrôlé à près de 84% par l’Etat français, EDF est confronté à d’importants besoins financiers pour investir alors que le groupe est déjà fortement endetté.
Délesté de plus de 9 milliards d’euros d’actifs, le groupe doit démontrer que les renouvelables peuvent prendre le relais de ses centrales nucléaires belges.
Aucune option ne doit être écartée au sujet de la restructuration d’EDF, y compris une éventuelle nationalisation de l’énergéticien français, a déclaré mardi le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire. «Toutes n’appartiennent pas forcément au même calendrier. Mais toutes les options sont sur la table», a souligné Bruno Le Maire. En début d’année, Bercy avait indiqué qu’un scénario de renationalisation d’EDF n’était pas «sur la table».
Après avoir incité Glencore à scinder ses mines de charbon, l’investisseur activiste Bluebell Capital Partners propose maintenant que le groupe anglo-suisse entreprenne cette scission en créant une nouvelle société dotée d’actions de catégorie A et B. Glencore recevrait des actions de catégorie A lors de la scission, ce qui lui donnerait le contrôle opérationnel de la nouvelle entreprise et un intérêt économique d’environ 10%. Les investisseurs désireux de conserver une exposition au charbon recevraient des actions négociables de catégorie B, ce qui leur conférerait 50% des droits de vote moins un et un intérêt économique de 90%. «Si vous voulez notre avis, il ne s’agit pas de savoir si, mais plutôt comment, [la scission du charbon] sera réalisée», a déclaré, lundi, Bluebell à Dow Jones Newswires.