Les actualités et l’analyse du secteur de l’énergie (pétrole, gaz, électricité, charbon, renouvelables, nucléaire, hydrogène), son marché, ses prix, sa géopolitique et son influence sur le monde économique. Retrouvez aussi nos articles sur les grandes entreprises énergétiques (Engie, EDF, TotalEnergies, Shell, BP, Exxonmobil), leur modèle économique, leur cours de Bourse, leurs opérations de financement.
MN, pour le compte de Pensioenfonds Metalektro (PME), le fonds de pension néerlandais de la métallurgie et des industries technologiques, a sélectionné deux fonds d’infrastructures liés aux énergies vertes: il alloue 150 millions d’euros au fonds Flaveo IV géré par l’allemand Luxcara et 150 millions d’euros à Energy Transition 5 piloté par le français Mirova. Les fonds investissent dans des éoliennes, des fermes solaires et le transport électrique en Europe. PME a désinvesti environ 1,2 milliard d’euros de l’industrie des hydrocarbures au cours de l’été 2021 et réoriente depuis cette poche vers des actifs qui contribuent à la transition énergétique. Après ce double investissement, le fonds de pension est à mi-chemin de sa réallocation.
La Russie va répondre au plafond sur le prix de son pétrole en exportant davantage de brut vers l’Asie, a déclaré mardi le ministre russe de l’Energie, Nikolaï Choulginov, lors du Forum économique oriental, à Vladivostok.
L’Allemagne va prolonger la durée de vie de deux de ses trois centrales nucléaires jusqu’au mois d’avril, comme recommandé par les gestionnaires des réseaux de transport d’énergie, a annoncé, lundi, le gouvernement allemand. Les trois dernières centrales nucléaires allemandes doivent normalement fermer d’ici à la fin de l’année, conformément au calendrier adopté par le gouvernement de l’ancienne chancelière Angela Merkel, après la catastrophe de Fukushima en 2011. Les deux centrales, situées dans le sud du pays – où les pressions sur les infrastructures énergétiques sont particulièrement importantes –, resteraient ouvertes jusqu’au mois d’avril 2023 afin de parer à d’éventuelles pénuries d’énergie l’hiver prochain.
Le président Vladimir Poutine a autorisé le groupe russe Novatek à racheter la participation détenue par le français TotalEnergies dans Terneftegaz, montre un décret publié lundi sur un site gouvernemental russe. TotalEnergies avait annoncé, le 26 août, la vente à Novatek de sa participation de 49% dans le champ de gaz de Termokarstovoïe, en Russie, après la parution d’un article du Monde reprochant au groupe d’être impliqué dans la production de kérosène ravitaillant l’armée russe.
Le président Vladimir Poutine a autorisé le groupe russe Novatek à racheter la participation détenue par le français TotalEnergies dans Terneftegaz, montre un décret publié lundi sur un site gouvernemental russe. TotalEnergies a annoncé le 26 août la vente à Novatek de sa participation de 49% dans le champ de gaz de Termokarstovoïe en Russie, après la parution d’un article du Monde reprochant au groupe d'être impliqué dans la production de kérosène ravitaillant l’armée russe.
Les prix du gaz ont à nouveau grimpé de 36% lundi matin, de 208 à 283 euros/MWh pour le contrat de référence 1 mois (TTF à Rotterdam), avant de refluer vers 268 euros/MWh. En cause, la décision de Moscou d’arrêter sine die le gazoduc Nord Stream 1, qui alimente l’Europe du Nord, ravivant ainsi les craintes de pénurie et de rationnement du gaz dans l’Union européenne (UE) cet hiver.
Les autorités italiennes doivent agir sans délai face au «séisme économique» de la hausse des coûts de l’énergie, a déclaré, jeudi, Carlo Bonomi, le président de la Confédération générale de l’industrie italienne (Confindustria), demandant un plafonnement du prix du gaz, au moins au niveau national (comme l’Espagne). Le gouvernement sortant – avec les élections anticipées prévues le 25 septembre – a provisionné plus de 50 milliards d’euros cette année pour tenter d’atténuer l’impact de la hausse des coûts de l’énergie pour les entreprises et les ménages. L’organisation représentative Confcommercio a averti, mercredi, qu’environ 120.000 entreprises italiennes des services pourraient cesser leur activité au cours des dix prochains mois en raison de la hausse des coûts de l’énergie, ce qui entraînerait la perte de 370.000 emplois.
L'association défendant les intérêts des salariés et anciens salariés actionnaires d’EDF estime que certains actes de gestion d'EDF ont été préjudiciables à l'entreprise.
Les cours du gaz européen TTF ont poursuivi leur baisse mercredi, de 248 à 229 euros/MWh, notamment grâce à une augmentation des flux en provenance de Norvège pour compenser l’arrêt du gazoduc russe Nord Stream 1 pendant trois jours. La Norvège, qui a dépassé la Russie comme plus grand fournisseur de gaz de l’Union européenne (UE), engagera à son tour en septembre des opérations de maintenance sur ses installations. Les prix ont baissé de près de 30% par rapport aux records de la semaine dernière (jusqu’à 340 euros/MWh au plus haut). Les déclarations sur les capacités de stockage de l’Allemagne et les possibles transformations des marchés énergétiques européens ont pu jouer.
L'association défendant les intérêts des salariés et anciens salariés actionnaires d’EDF estime que certains actes de gestion d'EDF ont été préjudiciables à l'entreprise.
Les ministres de l’Energie de l’UE se réunissent le 9 septembre face à la flambée des prix de l’électricité. Un découplage d’avec les prix du gaz est envisagé.
Dans un contexte d’explosion des prix de gros, entraînant la modification des pratiques tarifaires de certains fournisseurs d’électricité, la Commission de régulation de l’énergie (CRE) renforce la surveillance des marchés de détail «notamment pour vérifier la régularité des modifications des contrats en cours et pour contrôler l’absence de bénéfice indu sur l’Arenh» (accès régulé à l’électricité nucléaire historique), précise-t-elle lundi dans un communiqué. La CRE rencontrera individuellement les fournisseurs dans les prochaines semaines afin de s’assurer de la protection des consommateurs. Si le contrat prévoit un prix fixe sur une période donnée, il n’est pas acceptable que le fournisseur ne respecte pas cet engagement, et tout manquement sera sanctionné, prévient la CRE. Si le contrat n’est pas à prix fixe, les fournisseurs peuvent répercuter les hausses de prix récentes mais doivent le faire dans des conditions responsables, ajoute la CRE. La fixation des prix pour les consommateurs doit intégrer l’Arenh et le bouclier tarifaire en vigueur jusqu’au 31 décembre 2022.
TotalEnergies a annoncé, lundi, la signature d’un accord commercial entre le projet Northern Lights, détenu à parts égales par le producteur d’énergie, ses homologues norvégien Equinor et britannique Shell, et la société chimique norvégienne Yara pour le transport et la séquestration du dioxyde de carbone (CO2) capté sur le site de Yara Sluiskil, une usine d’ammoniac et d’engrais située aux Pays-Bas.
Les prix sur les marchés de gros de l’électricité ont atteint un nouveau seuil en Europe lundi matin, avant de refluer, dans le sillage des cours du gaz. Les contrats futures à un an sur le marché allemand ont dépassé, lundi, pour la première fois, la barre des 1.000 euros le mégawatt-heure (MWh), à 1.050 euros. Mais la baisse des prix du gaz naturel européen à Rotterdam, après que l’Allemagne a déclaré que ses stocks de gaz devraient être pleins à 85% d’ici au mois prochain, a inversé la tendance dans la journée. D’autant que l’Union européenne veut – enfin – s’emparer de la question du marché européen de l’énergie. «Nous travaillons en ce moment à une intervention d’urgence et à une réforme structurelle du marché», a indiqué, lundi, Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne. Les prix sur les contrats futures à un an sont en baisse de plus de 20%, à 775 euros le MWh. Les prix de l’électricité sur les marchés de gros en Europe avaient bondi de 30% vendredi après de nouvelles craintes concernant le risque d’une pénurie de gaz russe. Le prix du MWh d’électricité en France avait déjà dépassé 1.000 euros, à 1.130 euros. A l’instar de l’électricité en Allemagne, le prix en France a fait du yo-yo lundi et repasse sous 1.000 euros le MWh, à 900 euros (-20%).
Dans un contexte d’explosion des prix de gros, entraînant la modification des pratiques tarifaires de certains fournisseurs d’électricité, la Commission de régulation de l’énergie (CRE) renforce la surveillance des marchés de détail « notamment pour vérifier la régularité des modifications des contrats en cours et pour contrôler l’absence de bénéfice indu sur l’Arenh », précise-t-elle lundi dans un communiqué. La CRE rencontrera individuellement les fournisseurs dans les prochaines semaines, afin de s’assurer de la protection des consommateurs. Si le contrat prévoit un prix fixe sur une période donnée, il n’est pas acceptable que le fournisseur ne respecte pas cet engagement et tout manquement sera sanctionné, prévient la Commission. Si le contrat n’est pas à prix fixe, les fournisseurs peuvent répercuter les hausses de prix récentes mais doivent le faire dans des conditions responsables, ajoute la CRE. La fixation des prix pour les consommateurs doit intégrer l’Arenh et le bouclier tarifaire en vigueur jusqu’au 31 décembre 2022.
Les prix sur les marchés de gros de l’électricité ont atteint un nouveau seuil en Europe lundi matin avant de refluer dans le sillage des cours du gaz. Les contrats futures à un an sur le marché allemand ont dépassé lundi pour la première fois la barre des 1.000 euros le mégawatt-heure (MWh), à 1.050 euros. Mais la baisse des prix du gaz naturel européen à Rotterdam après que l’Allemagne a déclaré que ses stocks de gaz devraient être pleins à 85% d’ici au mois prochain ont inversé la tendance dans la journée. Les prix sur les contrats futures à un an sont en nette baisse de plus de 20% à 775 euros le MWh. Les prix de l’électricité sur les marchés de gros en Europe avaient bondi de 30% vendredi après de nouvelles craintes concernant le risque d’une pénurie de gaz russe. Le prix du MWh d’électricité en France avait déjà dépassé 1.000 euros, à 1.130 euros. A l’instar de l’électricité en Allemagne, le prix en France a fait du yo-yo lundi et repasse sous 1.000 euros le MWh à 900 euros (-20%).