Les actualités et l’analyse du secteur de l’énergie (pétrole, gaz, électricité, charbon, renouvelables, nucléaire, hydrogène), son marché, ses prix, sa géopolitique et son influence sur le monde économique. Retrouvez aussi nos articles sur les grandes entreprises énergétiques (Engie, EDF, TotalEnergies, Shell, BP, Exxonmobil), leur modèle économique, leur cours de Bourse, leurs opérations de financement.
BHP Billiton a mandaté Barclays pour se désengager de ses activités dans le gaz de schiste aux Etats-Unis, alors que des fonds activistes accentuent leur pression pour obtenir des changements stratégiques de la part du géant minier, indique Reuters de sources proches. BHP a refusé de commenter ces informations. Le groupe a cherché à vendre ses activités dans ce secteur il y a plus de deux ans, mais a suspendu son projet en février 2015, disant vouloir «optimiser la valeur» de ses actifs. La valeur comptable des actifs de Fayetteville, que BHP a acquis pour 4,75 milliards de dollars (4,23 milliards d’euros) en 2011, s'élevait à 919 millions de dollars à la fin 2016, selon la société. Le groupe avait dû les déprécier de 2,8 milliards de dollars en raison d’une baisse des prix du gaz.
BHP Billiton a engagé Barclays pour se désengager de ses activités dans le gaz de schiste aux Etats-Unis, alors que des fonds activistes accentuent leur pression pour obtenir des changements stratégiques, indique Reuters de deux sources proches du dossier. Le groupe minier a annoncé le mois dernier avoir engagé une revue stratégique sur son champ gazier de Fayetteville, en Arkansas, et dit «étudier toutes les options, y compris la cession». BHP a refusé de commenter ces informations. BHP a cherché à vendre ses activités dans ce secteur il y a plus de deux ans, mais a suspendu son projet en février 2015, disant vouloir «optimiser la valeur» de ses actifs. La valeur comptable des actifs de Fayetteville, que BHP a acquis pour 4,75 milliards de dollars (4,23 milliards d’euros) en 2011, s'élevait à 919 millions de dollars à la fin 2016, selon la société. Le groupe avait dû inscrire une charge de 2,8 milliards de dollars pour ces actifs en raison d’une baisse des prix du gaz.
Le groupe étudierait une reprise de la filiale de renouvelables et de services de RWE. Un schéma qui provoquerait une rupture dans la stratégie actuelle de croissance interne.
L’action Dynegy s’est envolé de 25,6% vendredi à la Bourse de New York, le courtier américain en énergie ayant, selon le Wall Street Journal, été approché par son concurrent Vistra Energy Corp en vue d’une acquisition. Cette opération permettrait à l’acquéreur de se diversifier au-delà du marché texan. Dynegy étant peu présent au Texas, les autorités de la concurrence ne devraient pas s’inquiéter des conséquences de ce projet. Curt Morgan, directeur général de Vistra, a travaillé chez Energy Capital Partners, le principal actionnaire de Dynegy.
L’action Dynegy s’envolait de 27% vendredi à la Bourse de New York, le courtier américain en énergie ayant été approché par son concurrent Vistra Energy Corp en vue d’une possible acquisition, selon le Wall Street Journal. Cette opération permettrait à l’acquéreur de se diversifier au-delà du marché texan de l'énergie. Dynegy étant peu présent au Texas, les autorités de la concurrence ne devraient pas s’inquiéter d’une trop grande concurrence résultant de ce projet de rapprochement. Curt Morgan, directeur général de Vistra, a travaillé chez Energy Capital Partners, le principal actionnaire de Dynegy.
E.ON a l’intention de sortir du capital de sa filiale d’énergies conventionnelles Uniper en 2018, une fois que seront levées les contraintes fiscales liées à une cession. «Toutes les solutions sont ouvertes», a indiqué hier à Bloomberg Marc Spieker, le directeur financier de l’électricien allemand. Uniper a été scindé à la Bourse de Francfort en septembre 2016. 53% du capital ont été distribués aux actionnaires d’E.ON, ce dernier se concentrant sur les énergies renouvelables, les réseaux et les services.
E.ON a l’intention de sortir du capital de sa filiale d’énergies conventionnelles Uniper en 2018, une fois que seront levées les contraintes fiscales liées à une cession. « Toutes les solutions sont ouvertes », a indiqué à Bloomberg Marc Spieker, le directeur financier de l’électricien allemand.
Le groupe pétrolier public va développer un centre de formation dédié aux métiers du tourisme, une initiative qui s’inscrit dans le plan gouvernemental de diversification de l'économie de l’Arabie saoudite. Aramco a signé un accord avec un établissement d'éducation public ainsi qu’avec la commission du tourisme du royaume, pour former de jeunes Saoudiens aux métiers du tourisme et de l’hôtellerie et à la gestion des équipements publics et privés, a annoncé hier le groupe. L’objectif est de former 5.000 garçons et filles d’ici quatre ans.
Les électeurs suisses sont appelés aux urnes dimanche pour se prononcer par référendum sur l’interdiction des constructions de nouvelles centrales nucléaires et sur un accroissement des subventions pour les énergies renouvelables. Le comité référendaire opposé à ces mesures estime que la loi «Stratégie énergétique 2050» coûterait 3.200 francs suisses (2.935 euros) de plus par an pour une famille de quatre personnes. Pour la ministre de l’Ecologie Doris Leuthard, la transition énergétique ne représenterait en moyenne pour les foyers suisses qu’un surcoût annuel de 40 francs suisses.
Le groupe pétrolier public Saudi Aramco va développer un centre de formation dédié aux métiers du tourisme, une initiative qui s’inscrit dans le plan gouvernemental de diversification de l'économie de l’Arabie saoudite. Aramco a signé un accord avec un établissement d'éducation public ainsi qu’avec la commission du tourisme du royaume, pour former de jeunes Saoudiens aux métiers du tourisme et de l’hôtellerie et à la gestion des équipements publics et privés, a annoncé mercredi le groupe. L’objectif est de former 5.000 garçons et filles d’ici quatre ans, a précisé Aramco, sans donner de détails financiers.
La cour administrative d’appel de Nantes a rejeté hier les recours déposés par des opposants aux éoliennes qu’EDF doit construire au large de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique). Les trois associations déboutées devront verser chacune 500 euros de frais de justice à la société Parc du Banc de Guérande, filiale d’EDF Energies Nouvelles. Elles ont deux mois pour déposer un pourvoi devant le Conseil d’Etat. Selon leur avocat Francis Monamy, la plus haute juridiction administrative française n’examinerait pas leur recours avant «fin 2018» au mieux.
La Commission européenne a autorisé, sous conditions, l’aide que la France envisage d’octroyer à la Compagnie électrique de Bretagne – consortium entre Direct Energie et Siemens – en vue de la construction d’une centrale électrique alimentée au gaz à Landivisiau, en Bretagne. La mesure répond aux préoccupations liées à la sécurité d’approvisionnement électrique en Bretagne et elle est jugée à la fois proportionnée et nécessaire.
La cour administrative d’appel de Nantes a rejeté lundi les recours déposés par des opposants aux éoliennes qu’EDF doit construire au large de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique). Les trois associations déboutées devront verser chacune 500 euros de frais de justice à la société Parc du Banc de Guérande, filiale d’EDF Energies Nouvelles (EDF EN). Elles ont deux mois pour déposer un pourvoi devant le Conseil d’Etat. Selon leur avocat Francis Monamy, la plus haute juridiction administrative française n’examinerait pas leur recours avant «fin 2018» au mieux.
La Commission européenne a autorisé, sous conditions, l’aide que la France envisage d’octroyer à la Compagnie électrique de Bretagne – consortium entre Direct Energie et Siemens – en vue de la construction d’une centrale électrique alimentée au gaz à Landivisiau, en Bretagne. La mesure répond aux préoccupations liées à la sécurité d’approvisionnement électrique en Bretagne et est à la fois proportionnée et nécessaire.
Au premier trimestre, RWE a dégagé un Ebitda de 2,13 milliards d’euros, en baisse de 6,5%, mais au-dessus des attentes du consensus Reuters à 2,05 milliards. L’Ebitda de la division European Power, qui regroupe les centrales fonctionnant au gaz, au charbon et à la biomasse, a augmenté de 13% à 167 millions d’euros. L’énergéticien allemand met en avant des mesures d'économie, une meilleure utilisation des centrales électriques et à la hausse des bénéfices de la filiale renouvelables Innogy. Le bénéfice net trimestriel ajusté a chuté de 18% à 689 millions d’euros, en deçà du consensus qui était de 695 millions.
Avec la vente d'EPI à Neptune sur la base d'une valorisation de 4,7 milliards d'euros, le groupe a réalisé ou signé 70% du programme fixé pour 2016-2018.
PGE, le premier producteur polonais d'électricité, a annoncé hier avoir signé un accord conditionnel pour racheter les actifs polonais d’EDF dans la production d'électricité et dans le chauffage. PGE rachètera la totalité des actions d’EDF Polska et 50% de la participation que le groupe français détient dans Kogeneracja. L’accord définitif devrait être signé au plus tard le 26 juillet. PGE n’a pas révélé le montant de l’opération mais les actifs que EDF souhaitait céder étaient évalués à quelque 1,5 milliard d’euros, selon les médias locaux.
Engie est entré en négociations exclusives avec le britannique Neptune Energy en vue de lui céder son entité d’exploration et production pétrolière et gazière (EPI) sur la base d’une valorisation totale de 4,7 milliards d’euros. Le groupe français a précisé dans un communiqué que cette valorisation inclut des provisions de démantèlement de 1,1 milliard d’euros, déconsolidées de son bilan, ainsi qu’un paiement différé d’environ 90 millions correspondant à un ajustement de prix « conditionné à la réalisation de jalons opérationnels ».
EDF devrait conclure dans les jours à venir la vente de ses actifs polonais dans la génération d'électricité et dans le chauffage à un consortium de groupes énergétiques du pays, a déclaré hier le ministre de l’Energie Krzysztof Tchorzewski. Le groupe français a signé en janvier dernier un protocole d’accord à ce sujet avec les entreprises publiques Polska Grupa Energetyczna (PGE), Enea, Energa et PGNiG Termika. Les actifs qu’EDF s’apprête à céder sont valorisés à environ 1,5 milliard d’euros, selon des médias polonais.