Les actualités et l’analyse du secteur de l’énergie (pétrole, gaz, électricité, charbon, renouvelables, nucléaire, hydrogène), son marché, ses prix, sa géopolitique et son influence sur le monde économique. Retrouvez aussi nos articles sur les grandes entreprises énergétiques (Engie, EDF, TotalEnergies, Shell, BP, Exxonmobil), leur modèle économique, leur cours de Bourse, leurs opérations de financement.
L’action de la compagnie d'électricité allemande RWE a chuté de plus de 5% lundi à la Bourse de Francfort, le marché craignant de voir Angela Merkel s’allier aux écologistes pour s’assurer une majorité au Bundestag, ce qui pourrait nuire au groupe, gros consommateur de charbon. Au lendemain des élections législatives en Allemagne, marquées par un résultat inférieur aux attentes pour la CDU-CSU d’Angela Merkel, l’hypothèse jugée la plus probable est celle de la formation d’une coalition rassemblant chrétiens démocrates, libéraux du FDP et Verts. Ces derniers sont les seuls à avoir plaidé, pendant la campagne électorale, pour un arrêt progressif de la filière charbon, ce qui impliquerait la fermeture de 23 centrales d’ici 2023 et une fermeture totale d’ici 2030.
Le groupe finlandais discute avec E.ON pour lui acheter sa part de 46,7% au capital, à 22 euros par action. Le cours de Bourse a fini au-dessus de ce prix hier.
Fortum est en discussions avancées avec E.ON pour lui racheter sa participation de 46,7% dans Uniper, la société qui regroupe les activités de production d'électricité classique et de négoce du groupe allemand, ont déclaré mercredi les deux sociétés. Le groupe finlandais devrait proposer 22 euros par action à tous les actionnaires d’Uniper, précise Fortum dans un communiqué. E.ON a également confirmé la tenue de négociations pour cette opération prévue au début de 2018, principalement pour des considérations fiscales. Cette offre valorise la participation d’E.ON dans Uniper aux alentours de 3,8 milliards d’euros.
Déjà présent dans le solaire photovoltaïque avec SunPower, Total diversifie son exposition aux énergies renouvelables en entrant au capital d’Eren Renewable Energy. Le groupe pétrolier a souscrit à une augmentation de capital pour un montant de 237,5 millions d’euros. Il détiendra ainsi 23% des parts. Eren RE a été créée en 2012 par Pâris Mouratoglou, lequel avait déjà fondé EDF Energies Nouvelles, et David Corchia, un ancien dirigeant d’EDF EN. La société a constitué un ensemble d’actifs diversifié (éolien, solaire et hydraulique) représentant une capacité brute installée de 650 mégawatts (MW) en exploitation ou en construction dans le monde. Eren RE sera rebaptisée Total Eren à la réalisation de la transaction. Elle a pour objectif d’atteindre plus de 3 gigawatts de capacité d’ici 5 ans.
Le groupe pétrolier a annoncé une prise de participation dans EREN Renewable Energy et l'acquisition de GreenFlex, spécialiste de la gestion de l'efficacité énergétique.
L ‘Arabie saoudite devrait lancer dès octobre un appel d’offres pour la construction de ses premières centrales nucléaires et elle va prendre contact avec des fournisseurs potentiels comme la France, la Corée du Sud et la Chine, indiquait hier Reuters de sources industrielles. Le royaume souhaite lancer en 2018 la construction de deux centrales totalisant 2,8 gigawatts. L’appel d’offres saoudien pourrait représenter plusieurs milliards de dollars. Les importantes ressources financières de Riyad et l’absence de mouvement antinucléaire dans le pays pourraient en faire l’un des plus intéressants pour un secteur en mal de contrats depuis la catastrophe nucléaire de Fukushima en 2011.
L ‘Arabie saoudite devrait lancer dès le mois d’octobre un appel d’offres pour la construction de ses premières centrales nucléaires et elle va prendre contact avec des fournisseurs potentiels comme la France, la Corée du Sud et la Chine, indique Reuters de sources industrielles. Le royaume, premier exportateur mondial de pétrole, souhaite lancer en 2018 la construction de deux centrales d’une capacité totale de 2,8 gigawatts. L’Arabie saoudite serait ainsi le deuxième pays du monde arabe, après les Emirats arabes unis, à opter pour le nucléaire afin de diversifier ses sources d'énergie. La première centrale des Emirats devrait entrer en fonctionnement en 2018 après des retards.
Le client finlandais du fabricant de centrales nucléaires a saisi la justice européenne, craignant que les ressources d'Areva SA ne suffisent pas à tenir ses engagements.
Dans son rapport mensuel sur le marché de l'or noir, l'Agence internationale de l'énergie anticipe une progression de la demande de 1,6 million de barils par jour (mbj) pour atteindre 97,7 mbj en 2017
Le fabricant américain d'équipements industriels étudie différentes stratégies pour l’avenir de ses activités « amont » dans l'énergie (exploration et production), y compris une scission ou une vente potentielles. L’examen de ces diverses options concerne les activités de Dover connues sous le nom de Wellsite, qui devraient réaliser cette année un chiffre d’affaires de l’ordre de 1 milliard de dollars (835 millions d’euros), pour un excédent brut d’exploitation de 250 millions de dollars. En août, le Wall Street Journal avait révélé que le groupe songeait à vendre Wellsite pour un montant compris entre 3 milliards et 4 milliards de dollars.
L'acquisition du spécialiste de la maintenance des bâtiments navals permet à l'énergéticien de renforcer ses activités de services et de solutions aux professionnels
Nordex a annoncé des suppression d’emplois et un plan de réduction des coûts pour faire face à la baisse de la demande pour ses turbines d'éoliennes. Le groupe allemand veut économiser 45 millions d’euros d’ici à 2018 et supprimer entre 400 et 500 postes. Il a installé des turbines d’une capacité cumulée de 682 mégawatts en Europe au cours du premier semestre 2017, soit un recul de 14% sur un an.
Nordex a annoncé ce mardi vouloir supprimer des emplois et réduire ses coûts pour faire face à la baisse de la demande pour ses turbines d'éoliennes. Le groupe allemand veut économiser 45 millions d’euros d’ici à 2018 et supprimer entre 400 et 500 postes. Il a installé des turbines d’une capacité cumulée de 682 mégawatts en Europe au cours du premier semestre 2017, soit un recul de 14% par rapport à la même période de 2016.
Total prévoit de concrétiser son projet de distribuer de l'électricité et du gaz en France d’ici à la fin de l’année, a déclaré hier son PDG Patrick Pouyanné qui ambitionne de séduire 2 millions de clients en misant sur la notoriété de sa marque. Le géant pétrolier a créé une nouvelle division pour y regrouper ses activités dans l'électricité, le gaz et les énergies nouvelles. En se lançant dans ce nouveau métier, Total, qui a racheté l’an dernier le distributeur belge Lampiris, viendra concurrencer EDF et Engie.
Une nouvelle loi sur la sûreté nucléaire est sur le point d'être adoptée en Chine, dans le but de mieux se prémunir contre les accidents et de promouvoir le développement de ce secteur énergétique, ont rapporté hier les médias officiels. La sécurité du secteur nucléaire chinois est d’autant plus importante que la Chine cherche à accroître ses exportations de technologie nucléaire. Elle a déjà signé des accords pour construire des réacteurs en Argentine, en Roumanie, en Egypte et au Kenya. En Chine même, les autorités comptent construire plus de 60 centrales nucléaires dans les dix ans à venir, dotant le pays d’une capacité totale de 58 gigawatts d’ici à fin 2020.
La compagnie d'électricité chinoise China Guodian Group va fusionner avec le groupe houiller Shenhua Group pour créer le premier fournisseur mondial d'électricité, a indiqué hier la Commission chinoise de supervision et d’administration des actifs publics (Sasac). Les deux groupes négociaient leur rapprochement depuis plusieurs mois. Leur capacité installée de 225 gigawatts leur permettra de dépasser le français EDF et l’italien Enel. Le nouveau groupe sera aussi le premier producteur mondial de charbon et le numéro un mondial de l'énergie éolienne avec 33 gigawatts de capacité.
Une nouvelle loi sur la sûreté nucléaire est sur le point d'être adoptée en Chine, dans le but de mieux se prémunir contre les accidents et de promouvoir le développement de ce secteur énergétique, ont rapporté les médias officiels. La sécurité du secteur nucléaire chinois est d’autant plus importante aujourd’hui que la Chine cherche à accroître ses exportations de technologie nucléaire. Elle a déjà signé des accords pour construire des réacteurs en Argentine, en Roumanie, en Egypte et au Kenya. En Chine même, les autorités comptent construire plus de 60 centrales nucléaires dans les dix ans à venir, dotant le pays d’une capacité totale de 58 gigawatts d’ici la fin 2020.