Les actualités et l’analyse du secteur de l’énergie (pétrole, gaz, électricité, charbon, renouvelables, nucléaire, hydrogène), son marché, ses prix, sa géopolitique et son influence sur le monde économique. Retrouvez aussi nos articles sur les grandes entreprises énergétiques (Engie, EDF, TotalEnergies, Shell, BP, Exxonmobil), leur modèle économique, leur cours de Bourse, leurs opérations de financement.
Vinci a annoncé ce matin que sa filiale Vinci Energies, via sa marque dédiée à la transition énergétique Omexom, a été retenue par la Société d'électricité du Sénégal (Senelec) pour réaliser huit centrales photovoltaïques d’une puissance totale de 17 mégawatts. Le projet représente un investissement de 26,8 millions d’euros, financé par la banque allemande KFW et Sénélec. Sa livraison est prévue en juillet 2018.
Le groupe Vinci a annoncé ce matin que sa filiale Vinci Energies, via sa marque dédiée à la transition énergétique Omexom, a été retenue par la Société d'électricité du Sénégal (Senelec) pour réaliser huit centrales photovoltaïques d’une puissance totale de 17 mégawatts. Le projet représente un investissement de 26,8 millions d’euros, financé par la banque allemande KFW et Sénélec. Sa livraison est prévue en juillet 2018.
S&P a abaissé lundi sa perspective sur la dette d’EDF de stable à négative, après la révision en baisse par le producteur d'électricité nucléaire de sa prévision d’Ebitda pour 2018. « La perspective négative reflète la reprise plus faible qu’escompté de l’excédent brut d’exploitation (Ebitda) l’année prochaine, ainsi que notre plus grande inquiétude de voir la dette ajustée du groupe s’orienter en hausse sur 2018-2020 », a indiqué l’agence de notation. La note A- de S&P sur EDF est maintenue.
Norges Bank IM a proposé hier de liquider son portefeuille d’actions d’entreprises du secteur pétrolier et gazier. Dans cette poche de 35 milliards de dollars (sur environ 1.000 milliards gérés au total), on trouve notamment des participations dans Shell et Exxon Mobil. Egil Matsen, gouverneur adjoint de la banque centrale norvégienne et chargé à ce titre de superviser le fonds souverain, a précisé que les actions du pétrole et du gaz sortiraient des indices de référence de Norges Bank IM, tout en demeurant dans son univers d’investissement. La proposition doit être approuvée par le gouvernement et le parlement norvégiens.
Norges Bank IM, le fonds souverain norvégien, a proposé jeudi de liquider son portefeuille d’actions d’entreprises du secteur pétrolier et gazier. Dans cette poche de 35 milliards de dollars (sur environ 1.000 milliards gérés au total), on trouve notamment des participations au capital de Shell et d’Exxon Mobil. Objectif: réduire l’exposition de la Norvège aux variations du prix de l’or noir.
Une réflexion est en cours sur la gouvernance d’EDF car celle-ci n’est peut-être pas adaptée à la nécessité pour le groupe de mettre davantage l’accent sur les énergies renouvelables, a déclaré hier au Financial Times le ministre de la Transition écologique, Nicolas Hulot. «L’architecture d’EDF est-elle la bonne pour répondre aux défis du XXIe siècle ? Une réflexion est en cours», a-t-il souligné. Ces déclarations interviennent alors que Nicolas Hulot a dû annoncer début novembre que le gouvernement allait reporter, peut-être jusqu'à 2035, ses ambitions en matière de réduction du nucléaire.
Une réflexion est en cours sur la gouvernance d’EDF car celle-ci n’est peut-être pas adaptée à la nécessité pour le groupe de mettre davantage l’accent sur les énergies renouvelables, a déclaré au Financial Times le ministre de la Transition écologique, Nicolas Hulot. « L’architecture d’EDF est-elle la bonne pour répondre aux défis du XXIème siècle ? Une réflexion est en cours », a-t-il souligné. Ces déclarations interviennent alors que Nicolas Hulot a dû annoncer début novembre que le gouvernement allait reporter, peut-être jusqu'à 2035, ses ambitions en matière de réduction du nucléaire, l’objectif de ramener d’ici 2025 cette énergie à 50% dans l'électricité produite en France risquant d’entraîner un dérapage sur les autres ambitions climatiques du pays.
Innogy, filiale de distribution d’électricité du groupe allemand RWE, a passé une provision de 480 millions d’euros pour dépréciation d’écart d’acquisition sur npower, abaissant ainsi de 10% la valeur de sa filiale de distribution au Royaume-Uni. « Cette provision reflète la détérioration des hypothèses commerciales et un environnement réglementaire plus sévère, explique Innogy. L’environnement concurrentiel dans la distribution au Royaume-Uni reste très rude et la pression sur les marges très forte ». La filiale cotée de RWE et son concurrent britannique SSE ont annoncé la semaine dernière la fusion de leurs activités de distribution d'électricité aux particuliers en Grande-Bretagne, créant un nouvel ensemble qui comptera environ 11,5 millions de clients.
EDF révise à la baisse ses objectifs pour 2018. Une déception sanctionnée par une baisse de plus de 10% de l’action en fin de matinée. L’énergéticien table désormais sur un cash-flow « proche de l’équilibre » ou « légèrement positif », alors qu’il tablait précédemment sur un flux de trésorerie « supérieur ou égal à zéro ». EDF anticipe également une progression moins forte qu’anticipé de l’Ebitda, attendu entre 14,6 et 15,3 milliards d’euros, alors qu’il espérait auparavant un minimum de 15,2 milliards. EDF invoque l’érosion de la consommation d’électricité en France, avec une baisse attendue des volumes acheminés de 0,3% en 2018 ; la moindre disponibilité de certaines tranches nucléaires au début de 2018 ; et la baisse de la rémunération de la capacité au Royaume-Uni.
E.ON et le danois Clever prévoient de créer un réseau de 180 stations de recharge pour véhicules électriques dans sept pays européens, a annoncé vendredi l'électricien allemand. Il a précisé que les deux groupes comptaient déployer les 180 premières bornes de recharge rapide au cours des trois prochaines années et qu’ils avaient conclu un partenariat stratégique en vue de proposer des services de recharge rapide sur plus de 400 sites.
CGG a demandé ce matin que son cours de Bourse soit suspendu à Paris et à New York le lundi 13 novembre, jour de la tenue de l’assemblée générale extraordinaire (AGE) du spécialiste des services et équipements géophysiques qui se prononcera sur son plan de restructuration financière. Le groupe a besoin de l’accord des deux tiers des actionnaires pour valider ce plan et éviter son placement en redressement judiciaire.
EDF et l’autorité de l’eau et l'électricité de Dubaï (DEWA) ont signé hier un contrat d’assistance à la maîtrise d’ouvrage pour la réalisation d’une centrale hydroélectrique aux Emirats arabes unis. La signature a eu lieu à l’occasion du Forum économique France-Emirats arabes unis à Dubaï. EDF réalisera l’ensemble des études nécessaires au projet et organisera l’appel d’offre pour sélectionner un groupement d’entreprises chargées de la réalisation de cet ouvrage, d’une puissance de 250 MW.
L’action Vestas a essuyé la plus forte chute de l’indice européen Stoxx 600 à la suite d’un avertissement sur résultats. Le premier fabricant mondial d'éoliennes a réduit sa prévision de marge opérationnelle à 12%-13% pour cette année contre 12%-14% auparavant, en raison notamment d’une concurrence accrue. Il prévoit aussi un chiffre d’affaires annuel de 9,50 à 10,25 milliards d’euros au lieu de 9,25-10,25 milliards. Vestas a également prévenu que le projet de réforme fiscale aux Etats-Unis pourrait affecter ses ventes sur place. Les fournisseurs des Etats-Unis, deuxième marché mondial de l'éolien, bénéficient depuis 2015 d’un crédit d’impôt de 2,4 cents par kilowatt/heure (kWh). Le projet de réforme fiscale ramènerait ce crédit d’impôt à 1,5 cent par kWh, ce qui affecterait particulièrement Vestas, le plus présent sur le marché américain.
L’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) ne rendra qu’en 2020-2021 son avis définitif sur une éventuelle extension de la durée d’activité des réacteurs nucléaires d’EDF au-delà des 40 années prévues, a déclaré ce matin son président Pierre-Franck Chevet, lors d’une audition en commission à l’Assemblée nationale. Cet avis sera rendu après une recommandation projetée en 2020, suivie d’un débat public. L’ASN avait dit jusqu’ici qu’une revue «générique» portant sur le principe même d’une telle extension d’activité serait menée d’ici 2018 avant toute décision réacteur par réacteur.