Les actualités et l’analyse du secteur de l’énergie (pétrole, gaz, électricité, charbon, renouvelables, nucléaire, hydrogène), son marché, ses prix, sa géopolitique et son influence sur le monde économique. Retrouvez aussi nos articles sur les grandes entreprises énergétiques (Engie, EDF, TotalEnergies, Shell, BP, Exxonmobil), leur modèle économique, leur cours de Bourse, leurs opérations de financement.
Suite à des informations du quotidien espagnol Expansion, la compagnie pétrolière Repsol a confirmé ce mercredi avoir reçu des marques d’intérêt de la part de plusieurs investisseurs, dont le fonds d’investissement CVC, pour sa participation de 20% dans Gas Natural. La compagnie pétrolière a précisé qu’aucun accord n’avait été signé et qu’aucune décision n’avait été prise par son conseil d’administration à ce sujet.
EDF a annoncé hier avoir finalisé la phase des essais dits «à froid» de l’EPR de Flamanville. «Cette étape s’inscrit dans le cadre des essais d’ensemble qui ont débuté au premier trimestre et qui doivent permettre de tester le fonctionnement de tous les circuits de l’EPR», rappelle le groupe. EDF prépare désormais les essais dits «à chaud» qui débuteront en juillet 2018. Le groupe a par ailleurs confirmé tabler sur un démarrage du réacteur d’ici à la fin 2018 et a également confirmé le coût du projet à 10,5 milliards d’euros.
La Chine a annoncé vendredi son intention de former des sociétés houillères de très grande taille d’ici à fin 2020, le premier producteur mondial de charbon cherchant à rationaliser son secteur et à fermer les mines peu rentables. La Commission nationale du développement et de la réforme a indiqué que d’ici fin 2020, le pays comptait créer un certain nombre de compagnies ayant chacune une capacité de production de 100 millions de tonnes de charbon par an, concurrentielles sur le marché mondial. En juin, la Chine comptait plus de 4.000 mines de charbon d’une capacité totale de 3,41 milliards de tonnes par an.
Trois groupes ont soumis une offre pour la construction d’une centrale à charbon d’une capacité de 1.000 mégawatts pour le compte des entreprises publiques Enea et Energa. Dans un communiqué publié hier, Energa précise que le consortium formé par Alstom Power Systems et GE Power propose de consacrer 6,23 milliards de zlotys (1,49 milliard d’euros) à ce projet. Les autres candidats sont China Power Engineering Consulting Group, qui offre de construire l’usine pour 4,85 milliards de zlotys, et un groupe formé de Polimex-Mostostal et Rafako, qui offre 9,59 milliards de zlotys. Le choix final devrait être connu au premier trimestre 2018.
Le Groupe Gorgé a annoncé attendre un chiffre d’affaires 2017 compris entre 260 et 270 millions d’euros, hors filiales en cours de cession, contre 272 millions d’euros pour le même périmètre en 2016. Auparavant, avec les filiales concernées, il visait 300 millions d’euros de revenus en 2017. Cet avertissement s’explique par les difficultés rencontrées par les deux principales divisions du groupe : systèmes intelligents de sûreté et protection des installations à risques.
EDF a annoncé vendredi soir la signature des accords définitifs sur sa prise de contrôle de l’activité de réacteurs nucléaires d’Areva, appelée New NP, dans le cadre de la restructuration du groupe nucléaire public. New NP sera intégré au groupe EDF à compter du 1er janvier 2018. «Ces accords prévoient une prise de participation d’EDF à hauteur de 75,5% du capital de New NP sur la base d’une valorisation ajustée de 2,47 milliards d’euros (pour 100% du capital), sans reprise de dette financière», indique EDF. Il ajoute que ce prix correspond à un multiple d’Ebitda 2017 prévisionnel de 8 fois et qu’il est susceptible d'être ajusté en fonction des comptes définitifs établis à la date de réalisation de l’opération, prévue au 31 décembre 2017. Le montant pourra aussi faire l’objet, en fonction de l’atteinte de certains objectifs de performance mesurés postérieurement à la date de réalisation, d’un éventuel complément de prix pouvant atteindre 245 millions d’euros.
Le Groupe Gorgé a annoncé attendre un chiffre d’affaires 2017 compris entre 260 et 270 millions d’euros, hors filiales en cours de cession, contre 272 millions d’euros pour le même périmètre en 2016. Auparavant, avec les filiales concernées, il visait 300 millions d’euros de revenus en 2017. Cet avertissement s’explique par les difficultés rencontrées par les deux principales divisions du groupe : systèmes intelligents de sûreté et protection des installations à risques.
NewCo, la société issue de la restructuration d’Areva et centrée sur le cycle du combustible nucléaire, a indiqué hier qu’elle visait un cash-flow net des activités positif dès son exercice 2018. L’exercice 2017, limité aux huit mois allant du 1er janvier au 31 août 2017, s’est soldé par un cash-flow net des activités négatif de 372 millions d’euros, après avoir été négatif de 915 millions lors de l’exercice 2016.
Knight Vinke s’oppose à l’OPA de Fortum sur Uniper. Le fonds activiste, qui détient 5,02% du capital du groupe allemand d'énergie, a indiqué qu’il n’apportera pas ses actions. Knight Vinke indique être actionnaire d’Uniper depuis sa scission en Bourse par E.ON en septembre 2016 et considère cette participation comme un investissement de long terme.
EDF a indiqué aujourd’hui que sa production nucléaire en France au titre de 2017 serait «légèrement inférieure» à l’objectif de 383 à 387 térawatts/heure (TWh) annoncé fin octobre en raison des «aléas» rencontrés ces dernières semaines. L'électricien public a cependant confirmé son objectif d’excédent brut d’exploitation (à taux de change 2016) compris entre 13,4 et 14,0 milliards d’euros.
Airbnb a annoncé lundi son intention de renoncer à l’utilisation en France de sa carte prépayée Payoneer, soupçonnée de permettre aux propriétaires de logements d’encaisser des revenus de location sans transiter par des comptes bancaires, donc sans les déclarer. L’annonce fait suite à la rencontre entre le directeur d’Airbnb France Emmanuel Marill et les ministres Bruno Le Maire et Gérald Darmanin. Airbnb propose aux hébergeurs qui le souhaitent une carte de crédit rechargeable de Mastercard, émise depuis une filiale établie à Gibraltar.
RWE cherche à acquérir davantage de centrales électriques, a déclaré Matthias Hartung, le directeur du pôle électricité de l'énergéticien allemand. «Nous sommes à l’affût des centrales électriques intéressantes qui sont en vente. Nous examinons tout», dit-il, dans un entretien publié ce lundi par le Rheinische Post. Le patron de RWE Power s’est refusé à dire si RWE discutait du rachat d’actifs de son concurrent EnBW mais il a indiqué que les centrales électriques dans le sud de l’Allemagne étaient particulièrement intéressantes en raison de la disparition progressive des centrales nucléaires qui aura un impact particulièrement sensible dans cette région.
EDF prévoit de construire 30 gigawatts (GW) de capacités de production photovoltaïques en France entre 2020 et 2035, dans le cadre d’un plan solaire représentant quelque 25 milliards d’euros d’investissements. Jean-Bernard Lévy, le PDG du producteur d'électricité, a précisé que le groupe travaillerait avec le gouvernement afin de libérer une partie des surfaces foncières (25.000 à 30.000 hectares) nécessaires à la réalisation de son plan. «Bien évidemment, une partie importante des investissements proviendra de nos partenaires - des investisseurs ou des banques - qui vont nous prêter de l’argent», a-t-il souligné.
General Electric a annoncé aujourd’hui la suppression de 12.000 postes à l’échelle mondiale dans son pôle énergie dans le cadre de son plan de recentrage. Le conglomérat industriel américain espère ainsi atteindre son objectif de baisse des coûts d’un milliard de dollars en 2018 dans un contexte de chute de la demande de centrales électriques à combustibles fossiles. « Nous pensons que le marché restera difficile mais ce plan nous positionnera pour 2019 et au-delà », a déclaré Russell Stokes, directeur général de GE Power. Le groupe américain a assuré que ses implantations en France ne sont pas touchées par ce plan.
Le fonds activiste Elliott Management a pris une participation de 5,32% dans l’énergéticien allemand Uniper, lui-même objet d’une offre d’achat non sollicitée du finlandais Fortum, a confirmé hier Uniper dans un avis financier. L’information avait auparavant été révélée par le site internet de Manager Magazin. Cette participation, d’une valeur de 480 millions d’euros sur la base du cours de clôture de la cible lundi, comprend 2,39% de droits de vote, les 2,93% restants étant détenus par le biais d’instruments non précisés.
Le fonds activiste Elliott Management a pris une participation dans le groupe d'énergie allemand Uniper, lui-même objet d’une offre d’achat non sollicitée du finlandais Fortum, rapporte Manager Magazin. L’article ne précise pas le niveau de la participation. E.ON, ex-maison mère d’Uniper, détient toujours 46,65% du capital de l’entreprise après sa scission l’an dernier. Uniper et Elliott n’ont pas donné suite à des demandes de commentaire. A la Bourse de Francfort, l’action Uniper a atteint un pic à 25,46 euros après la publication de l’article. Elle évolue toujours au-dessus du prix de l’offre envisagée par Fortum (22 euros par action).