Plusieurs indicateurs publiés mercredi, en-dessous des attentes, confortent le scénario d’une baisse des pressions inflationnistes et d’un ralentissement de la demande aux Etats-Unis. Les ventes au détail ont reculé plus que prévu en décembre, en repli de 1,1% (contre -0,8% attendu par les économistes) après -1% en novembre, selon le département du Commerce. «Les fortes hausses de prix des mois précédents ont rongé les budgets des consommateurs américains à tel point que fin 2022, les consommateurs ont commencé à réduire considérablement leurs dépenses, relève Erik Norland, économiste chez CME Group. L’indice des prix à la production a reculé de 0,5% par rapport à novembre et sa progression sur un an a décéléré à 6,2%, a annoncé le département du Travail, après respectivement un gain de 0,2% et 7,3% (chiffres révisés) en novembre, suggérant que le pic d’inflation est désormais passé.
Plusieurs indicateurs publiés mercredi, en-dessous des attentes, confortent le scénario d’une baisse des pressions inflationnistes et d’un ralentissement de la demande aux Etats-Unis. Les ventes au détail ont reculé plus que prévu en décembre, en repli de 1,1% (contre -0,8% attendu par les économistes) après -1% en novembre, selon le département du Commerce. «Les fortes hausses de prix des mois précédents ont rongé les budgets des consommateurs américains à tel point que fin 2022, les consommateurs ont commencé à réduire considérablement leurs dépenses, relève Erik Norland, économiste chez CME Group. Les rendements obligataires américains ont chuté d’environ 7 points de base à la suite de l’annonce d’une baisse des ventes au détail. Un rapport montrant que les prix à la production étaient inférieurs de 0,4% aux attentes a renforcé l’optimisme retrouvé du marché obligataire selon lequel l’inflation pourrait être maîtrisée.»
Les immatriculations de voitures particulières ont progressé de 12,8% en glissement annuel dans l’Union européenne en décembre pour le cinquième mois consécutif, pour atteindre 896.967 unités selon l’Association européenne des constructeurs automobiles (ACEA).
L’activité manufacturière dans la région de New York a enregistré une baisse plus prononcée que prévu en janvier, montre mardi l’enquête mensuelle de l’antenne régionale de la Réserve fédérale. Son indice ‘Empire State’ a reculé à -32,90 après -11,2 en décembre. Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne un chiffre de -9. C’est le niveau le plus bas enregistré depuis le milieu de l’année 2020, en raison de la chute des commandes et de la stagnation de la croissance de l’emploi. La composante des nouvelles commandes ressort à -31,1 après -3,6 le mois dernier et celle de l’emploi à +2,8 après +14. Le sous-indice mesurant le jugement des entreprises sur leurs perspectives d’activité à un horizon de six mois a tenu bon pour atteindre +8,0 après +6,3 en décembre.
Le nombre d’employés salariés au Royaume-Uni a augmenté de 28.000 unités (+0,1%) pour atteindre un record de 29,9 millions en décembre, selon les données de l’Office for National Statistics (ONS) publiées mardi. En rythme annuel, le nombre d’employés salariés a augmenté de 2,3% ou de 676.000 unités, principalement sur les secteurs de la santé et du travail social (+115.000). Le taux d’emploi ressort à 75,6% sur la période septembre-novembre, toujours au-dessous des niveaux pré-Covid. Dans le même temps, le salaire mensuel médian a augmenté de 7,7% par rapport décembre 2021. Corrigé de l’inflation, le salaire total a en revanche chuté de 2,6%, et le salaire régulier également, marquant une contraction du niveau de vie au Royaume-Uni.
Le nombre d’employés salariés au Royaume-Uni a augmenté de 28.000 unités (+0,1%) pour atteindre un record de 29,9 millions en décembre, selon les données de l’Office for National Statistics (ONS) publiées mardi. En rythme annuel, le nombre d’employés salariés a augmenté de 2,3% ou de 676.000 unités, principalement sur les secteurs de la santé et du travail social (+115.000). Le taux d’emploi ressort encore à 75,6% sur la période septembre-novembre, toujours au-dessous des niveaux pré-covid. Dans le même temps, le salaire mensuel médian a augmenté de 7,7% par rapport décembre 2021.
L’économie allemande a finalement stagné au quatrième trimestre et progressé de 1,9% en 2022, légèrement au-dessus des attentes du marché de 1,8%, tout en ralentissant par rapport à une croissance de 2,6% en 2021, selon les premiers calculs de Destatis publiés vendredi. Ces données suggèrent que le pays pourrait échapper de justesse à une récession, au moins cet hiver. Le moral des entreprises allemandes est aussi remonté plus que prévu en décembre, et l’inflation a ralenti pour le deuxième mois consécutif, à 9,6% sur un an, dans un contexte de reflux des prix de l’énergie et d’aides publiques pour les ménages. Le PIB termine l’année 2022 à un niveau supérieur de 0,7% à celui de 2019, juste avant le début de la crise du Covid-19.
Les dernières données statistiques et d’enquêtes témoignent d’une relative amélioration de la conjoncture. Mais l’économie reste soumise à d’immenses défis.
L’économie allemande a finalement stagné au quatrième trimestre et progressé de 1,9% en 2022, légèrement au-dessus des attentes du marché de 1,8%, tout en ralentissant par rapport à une croissance de 2,6% en 2021, selon les premiers calculs de Destatis publiés vendredi. Ces données suggèrent que le pays pourrait échapper de justesse à une récession, au moins cet hiver. Le moral des entreprises allemandes est aussi remonté plus que prévu en décembre, et l’inflation a ralenti pour le deuxième mois consécutif, à 9,6% sur un an, dans un contexte de reflux des prix de l’énergie et d’aides publiques pour les ménages.
La Coupe du Monde a sauvé la croissance britannique en novembre. Le produit intérieur brut (PIB), qui est publié tous les mois outre-Manche, a crû de 0,1% en novembre en rythme mensuel, selon les données publiées vendredi par l’Office for National Statistics (ONS) contre toute attente. Les économistes interrogés par Reuters anticipaient une contraction de 0,2%. L’inflation a atteint un point haut de 40 ans en octobre à plus de 11%. Le Royaume-Uni connaît sa pire crise de pouvoir d’achat depuis des décennies. La croissance de 0,1% en novembre, en partie liée au dynamisme de la consommation de boissons pendant la Coupe du Monde (+2,2%) et des ventes de jeux vidéo avant Noël, vient après une croissance de 0,5% en octobre. De sorte que l’économie britannique devrait échapper à la récession en 2022, caractérisée par deux trimestres de contraction consécutifs. A moins que l’économie ne se contracte de 0,5% en décembre.
Les inscriptions au chômage ont très légèrement diminué aux Etats-Unis lors de la semaine au 7 janvier, à 205.000 contre 206.000 (révisé) la semaine précédente, a annoncé jeudi le département du Travail. Les économistes attendaient en moyenne une augmentation des inscriptions, à 215.000. Les inscriptions de la semaine précédente ont été révisées en légère hausse par rapport à une estimation initiale de 204.000. La moyenne mobile sur quatre semaines s'établit à 212.500 contre 214.250 (révisé) la semaine précédente. Le nombre de personnes percevant régulièrement des indemnités s’est élevé à 1,634 million lors de la semaine au 31 décembre (dernière semaine pour laquelle ces chiffres sont disponibles) contre 1,697 la semaine précédente.
Les inscriptions au chômage ont très légèrement diminué aux Etats-Unis lors de la semaine au 7 janvier, à 205.000 contre 206.000 (révisé) la semaine précédente, a annoncé jeudi le département du Travail. Les économistes attendaient en moyenne une augmentation des inscriptions, à 215.000. Les inscriptions de la semaine précédente ont été révisées en légère hausse par rapport à une estimation initiale de 204.000.
Les économistes de la banque américaine ont revu en hausse leurs prévisions de croissance pour les pays de la zone euro. L’inflation est attendue à 3,25% en fin d’année.