Le moral des investisseurs s’est amélioré bien plus qu’attendu en avril, atteignant de ce fait un nouveau pic depuis près de 10 ans, la proximité de l’élection présidentielle française n’entamant pas leur optimisme. L’indice Sentix mesurant ce moral ressort ainsi à 23,9, soit un nouveau plus haut depuis août 2007, après 20,7 mars et un consensus Reuters de 21,0. Le sous-indice mesurant l'évaluation de la situation par les investisseurs pour la seule zone euro a atteint 28,8, soit son niveau le plus élevé depuis janvier 2008, contre 23,8 en mars.
La Banque de France (BdF) a révisé en baisse sa prévision de croissance de l'économie française au premier trimestre 2017 à 0,3%, en repli de 0,1 point, dans sa troisième et dernière estimation fondée sur son enquête mensuelle de conjoncture de mars publiée lundi. La prévision de la banque centrale française pour le trimestre en cours rejoint celle de l’Insee, qui tablait sur une croissance de 0,3% sur la période dans sa dernière note de conjoncture publiée en mars. La première estimation de la croissance du premier trimestre 2017 sera publiée le 28 avril.
L’Eurogroupe a débouché sur un accord de principe sur les réformes à engager, ce qui ouvrirait la voie au versement de la prochaine tranche d’aide à Athènes.
La production industrielle a baissé de manière inattendue en février au Royaume-Uni, selon les statistiques publiées vendredi par l’ONS. La production a reculé de 0,7% par rapport au mois de janvier, alors que les analystes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne un rebond de 0,2%. La production manufacturière a en particulier baissé de 0,1% en février, après un recul de 1% en janvier. L’inflexion de début d’année nourrit les craintes d’un ralentissement de la croissance économique, alors que le pays vient de lancer officiellement la procédure du Brexit.
La production industrielle de la France a baissé pour le troisième mois consécutif en février, s’inscrivant en repli de 1,6%, un mouvement qui a touché tous les grands secteurs à l’exception notable de l’agroalimentaire, selon les chiffres publiés par l’Insee vendredi. La seule production manufacturière a diminué de 0,6%, enregistrant elle aussi un troisième mois de baisse. Le contrecoup au vif rebond enregistré en novembre (+2,4% pour la production industrielle et +2,5% pour la production manufacturière) se confirme. En Allemagne, la production industrielle a quant à elle augmenté de 2,2% sur un mois en février, comme en janvier, a annoncé le ministère de l’Economie. Ces chiffres contredisent les économistes interrogés par Reuters, qui s’attendaient à un repli de 0,1%. Le ministère a qualifié le premier trimestre d'«extraordinaire».
Après la publication en début d’après-midi de chiffres de l’emploi américain inférieurs aux attentes, les investisseurs estiment que la Réserve fédérale sera moins empressée de relever ses taux. Ce rapport confirme «qu’il n’existe aucune urgence, pour la Fed, à relever ses taux en mai», et renforce peu la probabilité d’une hausse des taux en juin, estime Vassili Serebriakov, directeur de la stratégie changes chez Crédit Agricole CIB. Après la parution du rapport sur l’emploi, 66% des investisseurs pronostiquaient un relèvement des taux en juin, contre une proportion de 71% la veille, selon les données de CME Group. Ils étaient par ailleurs 55% à parier sur au moins deux relèvements des taux supplémentaires en 2017, après celui intervenu en mars, contre 57% jeudi.
La production industrielle de la France a baissé pour le troisième mois consécutif en février, s’inscrivant en repli de 1,6%, un mouvement qui a touché tous les grands secteurs à l’exception notable de l’agroalimentaire, selon les données publiées vendredi par l’Insee. La seule production manufacturière a diminué de 0,6%, enregistrant elle aussi un troisième mois de baisse. Cette troisième baisse mensuelle consécutive marque la poursuite du contrecoup au vif rebond enregistré en novembre (+2,4% pour la production industrielle et +2,5% pour la production manufacturière). Sur les trois mois à fin février, la première se contracte de 0,2% et la seconde de 0,3%.
La production industrielle a baissé de manière inattendue en février au Royaume-Uni, selon les statistiques publiées ce vendredi par l’ONS. La production a ainsi baissé de 0,7% par rapport au mois de janvier, alors que les analystes interrogés par Reuters tablaient sur un rebond de 0,2%. En janvier, la production avait déjà baissé de 0,3% selon les données révisées. La production manufacturière a en particulier baissé de 0,1% en février, après un recul de 1% en janvier. Sur un an, elle avait augmenté de 3,3% et la production industrielle de 2,8%. L’inflexion de début d’année nourrit les craintes d’un ralentissement de la croissance économique, alors que le pays vient de lancer officiellement la procédure du Brexit.
Les conditions de financement au sein des pays émergents sont les plus dépendantes de l’action de la Fed, d’après le dernier rapport sur la stabilité financière globale.
L’Union européenne a annoncé hier l’extension de ses sanctions contre la Corée du Nord en raison des essais nucléaires et tirs expérimentaux de missiles effectués récemment par le régime de Pyongyang. Ces nouvelles sanctions visent les industries métallurgique, aérospatiale et en lien avec l’armement et les services dans l’informatique, les mines, la chimie et le raffinage. L’UE a également ajouté quatre noms à la liste des individus soumis à des interdictions de déplacement et à un gel des avoirs en raison de leurs liens avec les dirigeants de la Corée du Nord et son programme d’armement.
Les inscriptions hebdomadaires au chômage ont enregistré la semaine dernière aux Etats-Unis leur plus fort recul en près de deux ans, confirmant la robustesse du marché du travail. Elles se sont établies à 234.000 lors de la semaine au 1er avril, soit une baisse de 25.000 par rapport à la semaine précédente, le plus fort recul depuis la semaine au 25 avril 2015, a annoncé hier le département du Travail. La moyenne mobile sur quatre semaines, considérée comme un meilleur indicateur de la tendance de fond du marché du travail, s'établit à 250.000 contre 254.500 (révisé) la semaine précédente.
Les inscriptions hebdomadaires au chômage ont enregistré la semaine dernière aux Etats-Unis leur plus fort recul en près de deux ans, confirmant la robustesse du marché du travail. Elles se sont établies à 234.000 lors de la semaine au 1er avril, soit une baisse de 25.000 par rapport à la semaine précédente, le plus fort recul depuis la semaine au 25 avril 2015, a annoncé jeudi le département du Travail.
La croissance des services a décéléré nettement plus qu’on ne s’y attendait en mars aux Etats-Unis, montraient hier les résultats de l’enquête mensuelle de l’Institute for Supply Management (ISM) auprès des directeurs d’achats. Au plus bas depuis octobre 2016, l’indice ISM des services est ressorti à 55,2 le mois dernier contre 57,6 en février, alors que le consensus attendait en moyenne un indice de 57,0. L’indice des nouveaux contrats est passé de 61,2 en février à 58,9 en mars, alors que la composante des prix payés par les prestataires de services a fléchi à 53,5 après 57,7 en février.
L’activité du secteur privé dans la zone euro a accéléré à la fin du premier trimestre, montrent les indices PMI publiés hier dans leur version définitive. Bien que son rythme ait été revu en baisse, l'étude d’IHS Markit évalue à 0,6% la hausse du PIB dans la zone euro au premier trimestre. L’indice PMI composite a grimpé à 56,4 en mars, contre 56,7 annoncé en première estimation et 56,0 en février, au plus haut depuis avril 2011. Le sous-indice des prix facturés est monté à un pic de près de six ans à 53,1, chiffre revu en baisse par rapport à l’estimation flash de 53,3.
La Chambre américaine des représentants ne votera pas sur un projet de loi visant à remplacer l’Obamacare avant d’entamer une pause de deux semaines pour cause de vacances de printemps, a annoncé hier soir un élu républicain. «Nous allons rentrer chez nous demain sans accord», a déclaré le représentant Chris Collins, confirmant la persistance de profondes divisions sur ce projet au sein du Parti républicain. La Maison-Blanche tentait depuis plusieurs jours de relancer une réforme du système d’assurance maladie, mesure dont Donald Trump avait fait un de ses chevaux de bataille électoraux. A l’issue de longs débats, les représentants ont infligé un cuisant camouflet au président américain le 24 mars dernier en refusant de lui accorder la majorité dont il avait besoin pour engager cette révision de l’Obamacare.
La croissance du secteur des services a décéléré nettement plus qu’on ne s’y attendait en mars aux Etats-Unis, montrent mercredi les résultats de l’enquête mensuelle de l’Institute for Supply Management (ISM) auprès des directeurs d’achats. Au plus bas depuis octobre 2016, l’indice ISM des services est ressorti à 55,2 le mois dernier contre 57,6 en février, alors que les économistes interrogés par Reuters attendaient en moyenne un indice de 57,0. Le sous-indice de l’activité dans les services recule à 58,9 contre 63,6 en février et 61,5 prévu. L’indice des nouveaux contrats s’est lui aussi tassé, passant de 61,2 en février à 58,9 en mars, alors que la composante des prix payés par les prestataires de services a nettement fléchi, à 53,5 contre 57,7 en février.
L’activité du secteur privé dans la zone euro a accéléré à la fin du premier trimestre au point de connaître sa plus forte progression en près de six ans, montrent les indices PMI publiés mercredi dans leur version définitive. Bien que le rythme de cette croissance ait été revu en baisse, l'étude d’IHS Markit évalue à 0,6% la hausse du PIB dans la zone euro au premier trimestre.
Le secteur des services au Japon a enregistré en mars son rythme de croissance le plus élevé en 19 mois, selon une enquête publiée ce mercredi. L’indice Markit/Nikkei des directeurs d’achats (PMI) corrigé des variations saisonnières a atteint le mois dernier 52,9 contre 51,3 en février. Il reste ainsi pour le sixième mois de suite au-dessus de la barre des 50 séparant croissance et contraction de l’activité. L’indice des anticipations des directeurs d’achat a atteint 55,4 en mars, contre 53,8 en février, signe d’une progression inédite depuis avril 2016.
Le déficit commercial des Etats-Unis a diminué plus que prévu en février avec des exportations au plus haut depuis deux ans et des importations freinées vraisemblablement par un ralentissement de la demande intérieure. Le département du Commerce a déclaré hier que ce déficit s'était contracté de 9,6% à 43,6 milliards de dollars, soit 40,7 milliards d’euros, après un déficit de 48,2 milliards de dollars (48,5 milliards en première estimation) en janvier. Les économistes interrogés par Reuters anticipaient un déficit de 44,8 milliards.
Soutenues par les achats de vêtements en dépit de la hausse des prix, les ventes au détail dans les 19 pays partageant la monnaie unique ont progressé de 0,7% en février par rapport à janvier, a indiqué hier l’office européen de la statistique. Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne une augmentation de 0,5%. Le chiffre de janvier a été revu en hausse à +0,1% contre -0,1% précédemment annoncé. Sur un an, le volume des ventes au détail a progressé de 1,8% en février, un chiffre supérieur à la croissance de 1,4% anticipée par les analystes.