Les prix à la consommation dans la zone euro ont baissé de 0,3% sur un an en novembre, comme en octobre, selon la première estimation publiée ce mardi par Eurostat, l’agence européenne de la statistique. Ce recul est conforme aux prévisions moyennes des économistes. Sur un mois, les prix à la consommation dans l’union monétaire se sont également repliés de 0,3% en novembre.
Le chômage allemand a reculé de façon inattendue en novembre, malgré le confinement partiel instauré le 2 novembre afin d’endiguer une deuxième vague de l'épidémie de coronavirus dans la première économie de la zone euro, montrent les données publiées ce mardi par l’Office fédéral du travail. Le nombre de demandeurs d’emploi a chuté de 39.000 le mois dernier pour atteindre 2.817 millions de personnes en données corrigées des variations saisonnières, alors que les économistes anticipaient une hausse de 8.000. Le taux de chômage en Allemagne recule ainsi en novembre, à 6,1% après 6,2% en octobre, à un plus bas depuis le mois d’avril.
L’activité dans le secteur manufacturier en Chine a progressé en novembre à son rythme le plus rapide en dix ans alors que la deuxième puissance économique mondiale revient à ses niveaux d’activité d’avant la crise du coronavirus. L’indice PMI manufacturier calculé par Caixin/Markit s’est établi à 54,9 en novembre contre 53,6 en octobre, s’installant pour un septième mois consécutif au-delà du seuil de 50 qui sépare contraction et expansion de l’activité. Il s’agit d’un plus haut depuis novembre 2010 et d’un chiffre nettement supérieur aux attentes des économistes qui s’attendaient à un tassement. Cette publication intervient au lendemain de celle du PMI officiel, qui s’intéresse principalement aux grandes entreprises et groupes publics, indiquant également une progression record de l’activité manufacturière en trois ans.
L’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a pris acte des bonnes nouvelles sur les vaccins anti-Covid et prévoit désormais une amélioration des perspectives économiques mondiales. Cette meilleure visibilité s’explique également par la reprise en Chine . L’organisation basée à Paris a cependant abaissé sa prévision de croissance de l'économie mondiale en 2021 à 4,2% par rapport à l’estimation indiquée en septembre (+5%), en raison de la deuxième vague de coronavirus qui a frappé une grande partie de l’Europe et des Etats-Unis. Elle anticipe également une contraction de 4,2% cette année (-4,5% prévu en septembre).
La croissance de l’activité manufacturière a ralenti en novembre dans la zone euro mais a résisté à la mise en place des nouvelles mesures de confinement dans plusieurs pays pour tenter d’endiguer la deuxième vague de Covid-19. L’indice PMI du secteur recule mais reste en territoire de croissance à 53,8 (53,6 pour la première estimation) contre 54,8 en octobre, selon les résultats définitifs de l’enquête IHS Markit auprès des directeurs d’achats (PMI). «Le fait que la croissance se soit maintenue devrait aider à absorber le choc économique des restrictions liées au Covid-19, qui ont durement frappé le secteur des services», commente Chris Williamson, économiste d’IHS Markit.
Les prix à la consommation en Allemagne ont diminué plus qu’attendu en novembre, en raison notamment d’une accélération de la baisse de ceux de l'énergie, montre la première estimation publiée ce lundi. L’inflation calculée aux normes harmonisées européennes IPCH ressort à -1,0% par rapport à octobre et à -0,7% par rapport à novembre 2019, précise Destatis, l’institut fédéral de la statistique. Les économistes prévoyaient une baisse de 0,8% d’un mois sur l’autre et de 0,5% sur un an. Les prix de l'énergie affichent un recul de 7,7% sur un an, après -6,8% en octobre.
Les prix à la consommation en Allemagne ont diminué plus qu’attendu en novembre, en raison notamment d’une accélération de la baisse de ceux de l'énergie, montre la première estimation publiée ce lundi. L’inflation calculée aux normes harmonisées européennes IPCH ressort à -1,0% par rapport à octobre et à -0,7% par rapport à novembre 2019, précise Destatis, l’institut fédéral de la statistique. Les économistes prévoyaient en moyenne une baisse de 0,8% d’un mois sur l’autre et de 0,5% sur un an. Les prix de l'énergie affichent un recul de 7,7% sur un an, après -6,8% en octobre.
L’activité du secteur manufacturier en Chine a progressé en novembre à un rythme record en plus de trois ans, montrent des statistiques officielles publiées ce lundi, laissant suggérer que l'économie chinoise pourrait être la première puissance majeure à se remettre pleinement des dégâts de la crise du coronavirus. L’indice PMI manufacturier officiel a grimpé à 52,1 contre 51,4 en octobre, selon les données du Bureau national de la statistique. Il s’agit d’un plus haut depuis septembre 2017, alors que les analystes anticipaient une progression moins marquée avec un indice de 51,5.
Les investisseurs guetteront la semaine prochaine une série d’indicateurs économiques de part et d’autre de l’Atlantique - dont le primordial rapport sur l’emploi américain - tout en analysant la publication du Livre beige de la Réserve fédérale (Fed) sur les conditions économiques actuelles aux Etats-Unis.
Les prix à la consommation en France ont augmenté de +0,2% sur un an en novembre, après être restés stables en octobre, selon les chiffres publiés vendredi par l’Insee (estimation provisoire). «Cette hausse de l’inflation résulterait d’une accélération des prix des services et de ceux de l’alimentation, explique le communiqué. Les prix de l'énergie reculeraient au même rythme que le mois dernier. Les prix du tabac ralentiraient et ceux des produits manufacturés baisseraient davantage.»"
La confiance des ménages s’est nettement dégradée en France en novembre à la suite du reconfinement de la population face à l'épidémie de Covid-19, selon l’Insee. L’indicateur synthétisant cette confiance a reculé de 4 points pour retomber à 90, son plus bas niveau depuis décembre 2018 en pleine crise des ‘Gilets jaunes’. Il s'éloigne ainsi un peu plus de sa moyenne de long terme, fixée à 100, alors qu’il était repassé au-dessus avant le début de la crise du coronavirus au printemps. Les économistes s’attendaient à une baisse moins marquée, à 92. Les ménages français sont notamment beaucoup moins optimistes sur leur situation financière future, constate l’Insee, dont l’indicateur correspondant baisse de 5 points.
La confiance des ménages s’est nettement dégradée en France en novembre à la suite du reconfinement de la population face à l'épidémie de Covid-19, montrent les données publiées ce matin par l’Insee. L’indicateur synthétisant cette confiance a reculé de 4 points pour retomber à 90, son plus bas niveau depuis décembre 2018 en pleine crise des ‘Gilets jaunes’. Il s'éloigne ainsi un peu plus de sa moyenne de long terme, fixée à 100, alors qu’il était repassé au-dessus avant le début de la crise du coronavirus au printemps. Les économistes s’attendaient à une baisse moins marquée, à 92.
Le retour au plein emploi semble encore s’éloigner aux Etats-Unis. La flambée de de l'épidémie de Covid-19 et les restrictions visant à la freiner ont débouché sur une augmentation des inscriptions hebdomadaires au chômage pour la deuxième semaine d’affilée, a annoncé ce mercredi le département du Travail. Ces inscriptions ont progressé à 778.000 lors de la semaine au 21 novembre contre 748.000 (chiffre révisé) la semaine précédente. Les économistes attendaient un recul à 730.000.
Le retour au plein emploi semble encore s’éloigner aux Etats-Unis. La flambée de de l'épidémie de Covid-19 et les restrictions visant à la freiner ont débouché sur une augmentation des inscriptions hebdomadaires au chômage pour la deuxième semaine d’affilée, a annoncé ce mercredi le département du Travail. Ces inscriptions ont progressé à 778.000 lors de la semaine au 21 novembre contre 748.000 (chiffre révisé) la semaine précédente. Les économistes attendaient en moyenne un recul à 730.000. La moyenne mobile sur quatre semaines s'établit à 748.500 contre 743.500 (révisé) la semaine précédente.
Un groupe bipartisan d’Etats américains prévoit de déposer plainte dès décembre contre Google pour des accusations de pratiques anticoncurrentielles, selon Reuters. Cette procédure s’ajouterait à la plainte déposée en octobre par le département américain de la Justice et onze Etats, qui reprochent au géant du numérique d’abuser de sa position sur les marchés de la recherche et de la publicité en ligne pour nuire à ses concurrents. La requête des Etats regroupant le Colorado, l’Iowa, le Nebraska, l’Etat de New York, la Caroline du Nord, le Tennessee et l’Utah devrait être déposée mi-décembre.
L'étau se resserre. Un groupe bipartisan d’Etats américains prévoit de déposer plainte dès le mois prochain contre Google pour des accusations de pratiques anticoncurrentielles, selon Reuters. Cette procédure imminente viendrait s’ajouter à la plainte déposée en octobre par le département américain de la Justice et onze Etats, qui reproche au géant du numérique d’enfreindre la loi en abusant de sa position sur les marchés de la recherche et de la publicité en ligne pour nuire à ses concurrents. Google a rejeté ces accusations déclarant que sa position dominante découlait des préférences des consommateurs. La requête des Etats regroupant le Colorado, l’Iowa, le Nebraska, l’Etat de New York, la Caroline du Nord, le Tennessee et l’Utah devrait être déposée mi-décembre.
Le climat des affaires en Allemagne s’est dégradé en novembre pour le deuxième mois consécutif alors que les mesures de confinement visant à contenir la deuxième vague de contaminations au COVID-19 pèsent sur les perspectives de la première économie d’Europe, montre ce mardi l’enquête mensuelle de l’institut Ifo. Son indice du climat des affaires a reculé à 90,7 après 92,5 (révisé) en octobre.
L’indicateur du climat des affaires de l’Insee a chuté en novembre à un plus bas de cinq mois, le secteur des services étant particulièrement affecté par les mesures de confinement imposées fin octobre. L’indice composite recule à 79 contre 92 octobre, son plus bas niveau depuis juin quand le pays commençait à sortir du premier confinement. Les mesures prises fin octobre sont certes moins restrictives qu’en mars mais le secteur des services est particulièrement touché. L’indicateur du climat des affaires dans ce secteur recule à 77 (contre 89 en octobre), un plus bas également depuis juin. Le secteur manufacturier, qui est cette fois moins contraint qu’en mars, résiste mieux avec un indicateur passant de 94 à 92.