La faiblesse des défauts est en trompe-l’œil. Ces derniers vont augmenter et il va falloir éviter qu’ils ne touchent des entreprises viables, prévient le CAE.
L'économie suisse devrait se contracter de 3,3% cette année, avant de se redresser moins que prévu l’an prochain en raison de la deuxième vague de l'épidémie de coronavirus, a prévenu mardi le Secrétariat d’Etat à l’Economie (SECO). La prévision pour 2020 a été relevée par rapport au déclin de 3,8% du produit intérieur brut (PIB) initialement annoncé par le SECO en octobre, même s’il s’agit du pire ralentissement depuis 1975. Pour 2021, le gouvernement table sur un rebond de 3% du PIB alors qu’il prévoyait auparavant une croissance de 3,8%.
Dans sa note de conjoncture, tout juste publiée, qui tient compte de l’allégement des contraintes sanitaires en France, l’Insee table sur une perte d’activité ramenée à 8% en décembre, après une chute de 12% anticipée pour novembre. Au total sur le dernier trimestre, l’activité retomberait à 8% sous son niveau d’avant-crise, soit un recul d’environ 4% en variation trimestrielle. Des destructions d’emplois affectant 300.000 postes sont attendues au quatrième trimestre, après 400.000 créations nettes durant le trimestre précédent. En moyenne annuelle, l’ordre de grandeur du recul du PIB en 2020 est confirmé à 9%.
La Réserve fédérale a fait état ce mardi d’une hausse de 0,8% de la production manufacturière le mois dernier après celle de 1,1% (révisée) en octobre. Les analystes s’attendaient pour le mois de novembre à une croissance limitée à 0,3%. La production industrielle est elle aussi remontée en novembre, enregistrant une progression de 0,4%, alors que le consensus la donnait en hausse de 0,3%. Le chiffre d’octobre a été revu à la baisse, à +0,9% contre +1,1% annoncé initialement.
Paradoxalement, les défauts ont diminué en France de 35,9% mi-novembre par rapport à la même période l’an dernier pour l’ensemble des entreprises, relève le Conseil d’analyse économique (CAE) dans une étude sur les défaillances des entreprises dans le Covid. Ses économistes expliquent cette baisse par les aides publiques massives. Les mesures administratives, qui avaient gelé l’obligation de se déclarer en cessation de paiement et qui ont pris fin en août, n’expliquent donc pas totalement ce repli inattendu qui s’est prolongée au-delà de cette date.
Après une augmentation de 6,9% en octobre, la production industrielle chinoise a progressé de 7% sur un an en novembre, conformément aux attentes des économistes, en hausse pour le huitième mois d’affilée, a indiqué ce matin le Bureau national des statistiques. Les ventes au détail chinoises ont progressé de 5% le mois dernier en rythme annuel, un peu moins que les estimations du consensus qui ressortaient à 5,2% mais en augmentation par rapport au mois d’octobre où elles avaient progressé de 4,3%. Les investissements en actifs fixes ont de leur côté augmenté de 2,6% au cours des onze premiers mois de l’année par rapport à la même période en 2019, en ligne avec le consensus.
Après une chute d’activité au deuxième trimestre, puis un très net rebond de juin à septembre, l’économie française subit en cette fin d’année un nouveau choc négatif lié à la reprise de l’épidémie et aux mesures sanitaires, note la Banque de France dans ses projections macroéconomiques publiées lundi matin. Ce deuxième confinement, allégé fin novembre avec la réouverture des commerces, a un impact significatif, même si «globalement beaucoup moins marqué que celui du premier confinement tout en étant inégal selon les secteurs», a précisé son gouverneur, François Villeroy de Galhau, sur France Inter. Le PIB reculerait ainsi d’environ -9% sur l’ensemble de l’année 2020 (-11% en novembre et -8% en décembre selon les enquêtes mensuelles, -4% au quatrième trimestre 2020).
Les investisseurs attendent une série de décisions de politique monétaire la semaine prochaine, dont celle de la Réserve fédérale américaine (Fed), et continuent à espérer un accord de dernière minute entre le Royaume-Uni et l’Union européenne sur le Brexit. Les dirigeants britanniques et européens se sont donné jusqu'à dimanche pour trouver un accord commercial, tout en se montrant pessimistes sur les chances d’y parvenir.
Le nombre d’actifs effectuant une première demande d’allocation chômage aux Etats-Unis a augmenté de 137.000 au cours de la semaine terminée au 5 décembre, à 853.000 en données corrigées, selon le département américain du Travail. Les économistes s’attendaient à 730.000 nouvelles demandes d’allocation chômage la semaine écoulée. Le nombre de la semaine précédente a été révisé en hausse, à 716.000, contre une estimation initiale de 712.000. La moyenne mobile sur quatre semaines, qui lisse la volatilité de ces données, est ressortie en progression de 35.500, à 776.000.
Le nombre d’actifs effectuant une première demande d’allocation chômage aux Etats-Unis a augmenté de 137.000 au cours de la semaine terminée au 5 décembre, à 853.000 en données corrigées des variations saisonnières, a indiqué aujourd’hui le département américain du Travail. Les économistes s’attendaient en moyenne à 730.000 nouvelles demandes d’allocation chômage la semaine écoulée. Le nombre de la semaine précédente a été révisé en hausse, à 716.000, contre une estimation initiale de 712.000.
Les prix à la consommation aux Etats-Unis ont augmenté plus que prévu en novembre, montrent les données publiées ce jeudi par le département du Travail. L’indice des prix à la consommation (CPI) a progressé de 0,2% le mois dernier après être ressorti inchangé en octobre. Sur un an, il affiche une hausse de 1,2%, comme en octobre. Les économistes prévoyaient en moyenne pour novembre une hausse de 0,1% sur un mois et de 1,1% en rythme annuel.
L’indice des prix à la consommation en Chine a reculé de 0,5% en novembre en rythme annuel, après une hausse de 0,5% le mois précédent, selon le Bureau national de la statistique (BNS). Ce recul, le premier depuis octobre 2009 en rythme annuel, s’explique en partie par la baisse du prix du porc provoquée par un regain de l’offre après la fin d’une épidémie de fièvre porcine. Les prix à la consommation ont diminué de 0,6% d’un mois sur l’autre, après un recul de 0,3% en octobre. Les prix à la production ont de leur côté chuté de 1,5% en rythme annuel en novembre, contre -2,1% en octobre. En rythme mensuel, ils ont progressé en novembre de 0,5% sous l’effet de la hausse mondiale des prix du pétrole brut.
L’indice des prix à la consommation (CPI) en Chine a reculé de 0,5% en novembre en rythme annuel, après une hausse de 0,5% le mois précédent, selon les chiffres publiés ce matin par le Bureau national de la statistique (BNS). Ce recul, le premier depuis octobre 2009 en rythme annuel, s’explique en grande partie par la baisse du prix du porc provoquée par un regain de l’offre après la fin d’une épidémie de fièvre porcine. Les prix à la consommation ont diminué de 0,6% d’un mois sur l’autre, après un recul de 0,3% en octobre.
Le climat des affaires en Allemagne s’est amélioré plus qu’attendu grâce à la perspective d’une amélioration de la situation économique avec la validation de vaccins contre le Covid-19, montre l’enquête mensuelle de l’institut ZEW. L’indice du sentiment des investisseurs a rebondi à 55,0 en décembre contre 39,0 le mois dernier, alors que les économistes prévoyaient une hausse à 45,5. Le sous-indice mesurant l'évolution du jugement des investisseurs sur la situation économique actuelle a en revanche reculé à -66,5 contre un consensus de -66,0 après -64,3 en novembre.
Le climat des affaires en Allemagne s’est amélioré plus nettement qu’attendu grâce à la perspective d’une amélioration de la situation économique avec la validation de vaccins contre le Covid-19, montre ce mardi l’enquête mensuelle de l’institut ZEW auprès d’investisseurs. L’indice du sentiment des investisseurs a rebondi à 55,0 en décembre contre 39,0 le mois dernier, alors que les économistes prévoyaient en moyenne une hausse à 45,5.
Le nouveau Premier ministre japonais a sorti les grands moyens pour soutenir et relancer l’économie japonaise, toujours affectée par la crise du coronavirus. Yoshihide Suga, qui a remplacé Shinzo Abe cet automne, a annoncé un nouveau plan de relance budgétaire de près de 75.000 milliards de yens (708 milliards de dollars) qui dépasse les prévisions et les demandes des partenaires politiques du chef du gouvernement japonais. Avec ce troisième plan, le soutien budgétaire engagé depuis le début de la pandémie de Covid-19 s’élèvera au total à 3.000 milliards de dollars, soit deux-tiers du PIB annuel de la troisième économie mondiale.