La croissance de l’activité du secteur privé aux Etats-Unis s’est accélérée en mai pour atteindre son plus haut niveau depuis 2009 dans un contexte de forte demande intérieure, montrent vendredi les premiers résultats des enquêtes d’IHS Markit auprès des directeurs d’achats (PMI), qui suggèrent que l'économie poursuit sa reprise.
L’économie japonaise continue d’être affectée par les conséquences de la crise sanitaire. Les prix à la consommation ont diminué en avril pour le neuvième mois consécutif tandis que l’activité s’est contractée en mai avec le renforcement de l’état d’urgence pour faire face à une résurgence de l’épidémie de coronavirus. Le Japon est l’un des pays industrialisés avec le plus faible taux de vaccination.
La croissance de l’activité du secteur privé dans la zone euro a atteint en mai son rythme le plus élevé depuis plus de trois ans, la forte reprise dans les services venant s’ajouter au dynamisme déjà marqué de l’industrie, montrent les premiers résultats des enquêtes d’IHS Markit auprès des directeurs d’achats.
Les inscriptions hebdomadaires au chômage ont encore diminué aux Etats-Unis lors de la semaine au 15 mai, à 444.000 contre 478.000 (révisé) la semaine précédente, revenant ainsi à leur plus bas niveau depuis la mi-mars 2020, a annoncé jeudi le département du Travail. Les économistes attendaient en moyenne un recul à 450.000 après les 473.000 inscriptions annoncées initialement pour la semaine au 8 mai. La moyenne mobile sur quatre semaines s'établit en baisse à 504.750 contre 535.250 (révisé) la semaine précédente.
L’inflation britannique a plus que doublé en avril pour s'établir à 1,5% sur un an, contre 0,7% en mars, selon l’Office national de la statistique (ONS). Les économistes tablaient sur une inflation de 1,4%. Des hausses de prix dans l'électricité, le gaz et l’habillement ont contribué à faire grimper les prix à la consommation. L’inflation sous-jacente, qui exclut les prix de l'énergie et d’autres éléments volatils, a augmenté de 1,3% au cours de la période de 12 mois se terminant en avril, selon l’ONS. La Banque d’Angleterre (BoE) estime que le Royaume-Uni s’apprête à dépasser son objectif d’inflation de 2% et devrait atteindre 2,5% fin 2021.
Long de 9.000 kilomètres, le premier réseau d’oléoducs des Etats-Unis a été bloqué près d’une semaine par une cyberattaque : un virus informatique est en passe de ravir la vedette au coronavirus ! Les pirates auraient obtenu de Pipeline Colonial une rançon de 5 millions de dollars au bout de quelques jours, après avoir déclenché une hausse record des prix du carburant dans tout le pays de la voiture reine, semé la panique sur la côte est où la population a essayé de faire des réserves pendant que les spéculateurs s’en donnaient à cœur joie.
L’inflation britannique a plus que doublé en avril pour s'établir à 1,5% sur un an, contre 0,7% en mars, selon les chiffres publiés mercredi par l’Office national de la statistique (ONS). Les économistes tablaient en moyenne sur une inflation de 1,4%. Des hausses de prix dans l'électricité, le gaz et l’habillement ont contribué à faire grimper les prix à la consommation. L’inflation sous-jacente, qui exclut les prix de l'énergie et d’autres éléments volatiles, a augmenté de 1,3% au cours de la période de 12 mois se terminant en avril, selon l’ONS.
L'économie japonaise s’est contractée plus qu’anticipé sur la période janvier-mars (dernier trimestre de l’année fiscale 2020-2021). Son produit intérieur brut (PIB) a décliné de 5,1% en rythme annualisé, contre -4,6% attendus par les économistes, d’après les données gouvernementales publiées mardi. Il avait progressé au cours des deux trimestres précédents (dont une hausse de 11,6% entre octobre et décembre 2020) après avoir connu, sur la période avril-juin l’an dernier, sa pire contraction depuis la Deuxième Guerre mondiale. Ce déclin provient en grande partie du recul de la consommation privée (-1,4%), ainsi que de la chute de 1,4% des dépenses d’investissement des entreprises.
L'économie japonaise s’est contractée plus qu’attendu sur la période janvier-mars (dernier trimestre de l’année fiscale 2020-2021) alors que le lent déploiement des vaccins contre le Covid et la résurgence de l'épidémie ont pesé sur la consommation.
L’activité manufacturière dans la région de New York s’est moins dégradée qu’attendu ces dernières semaines, montrait lundi l’enquête mensuelle de l’antenne régionale de la Réserve fédérale. Son indice «Empire State» est tombé à 24,3 au mois de mai contre 26,3 en avril, un chiffre supérieur à l’estimation moyenne des économistes, qui le donnait à 23,9. La composante des nouvelles commandes ressort à 28,9 après 26,9 le mois dernier et celle de l’emploi à 13,6 contre 13,9. Le sous-indice mesurant le jugement des entreprises sur leurs perspectives d’activité à un horizon de six mois a baissé à 36,6 après 39,8 au mois d’avril. Celui des prix payés est au contraire monté à 83,5 après 74,7.
La reprise économique en Chine reste inégale. D’un côté, la croissance de la production industrielle reste soutenue mais elle ralentit, en raison des effets de base négatifs ainsi que de goulots d’étranglements dans certains domaines et de l’autre, les ventes au détail déçoivent à nouveau. Elles ont progressé de 17,7% en avril sur un an. C’est nettement inférieur aux attentes et bien moins qu’en mars (+34,2%). Toutefois, outre les effets de base, il semble que les consommateurs chinois ont reporté certains achats dans la perspective de la Golden Week en mai, période durant laquelle les sites en ligne proposent d’importantes promotions, note Iris Pang, économiste chez ING.
La confiance des promoteurs immobiliers aux Etats-Unis s’est stabilisée en mai, restant à un niveau élevé, à la faveur d’une demande soutenue des acheteurs et malgré la hausse des coûts des matières premières, selon l’enquête de la National Association of Home Builders (NAHB) publiée lundi. L’indice de confiance de l’association nationale des promoteurs américains est ressorti à 83 en mai, soit un niveau inchangé par rapport à avril. Il avait atteint un record historique de 90 en novembre, avant de se tasser lors des mois suivants. L’indice de mai est conforme aux attentes des économistes.
L’activité manufacturière dans la région de New York s’est moins dégradée qu’attendu ces dernières semaines, montre lundi l’enquête mensuelle de l’antenne régionale de la Réserve fédérale. Son indice «Empire State» est tombé à 24,3 au mois de mai contre 26,3 en avril, un chiffre supérieur à l’estimation moyenne des économistes, qui le donnait à 23,9.
La confiance des promoteurs immobiliers aux Etats-Unis s’est stabilisée en mai, restant à un niveau élevé à la faveur d’une demande soutenue des acheteurs et malgré la hausse des coûts des matières premières, selon l’enquête de la National Association of Home Builders (NAHB) publiée lundi. L’indice de confiance de l’association nationale des promoteurs américains est ressorti à 83 en mai, soit un niveau inchangé par rapport à avril. Il avait atteint un record historique de 90 en novembre, avant de se tasser lors des mois suivants. L’indice de mai est conforme aux attentes des économistes.
La reprise économique en Chine reste inégale. D’un côté, la croissance de la production industrielle reste soutenue mais ralentit, en raison des effets de base négatifs mais aussi des goulots d’étranglements dans certains domaines, et de l’autre les ventes au détail déçoivent à nouveau.
Les ventes au détail sont restées stables aux Etats-Unis le mois dernier après une croissance de 9,7% (révisé) en mars, qui marquait leur plus forte progression depuis mai 2020, montrent les données publiées vendredi par le département du Commerce. Les économistes attendaient pour avril une hausse de 1%. Une accélération est néanmoins probable dans les mois à venir avec la reprise de l'économie et l'épargne record accumulée par les ménages pendant la pandémie.
Le moral des ménages américains s’est dégradé en mai, contrairement aux attentes, montrent vendredi les résultats préliminaires de l’enquête mensuelle de l’Université du Michigan. Son indice de confiance a reculé à 82,8 après 88,3 en avril alors que les économistes prévoyaient en moyenne une augmentation à 90,4. La composante du jugement des consommateurs sur leur situation actuelle a diminué à 90,8 contre 97,2 le mois précédent et 99,6 pour le consensus. Celle des perspectives a reculé également, à 77,6 contre 82,7 en avril et un niveau de 85,0 anticipé.
Les conseillers du Premier ministre japonais Yoshihide Suga ont appelé vendredi à augmenter le salaire minimum dès cet exercice pour stimuler la consommation privée alors que la troisième économie mondiale lutte encore pour contenir la pandémie de coronavirus. Le Japon pourrait ainsi remonter le salaire minimum à 1.000 yens par heure (7,55 euros) afin de parvenir à une reprise économique rapide, ont-ils déclaré, appelant à la poursuite des efforts constatés ces dernières années. A 902 yens par heure fin 2020, les salaires minimums avaient augmenté de 3% en moyenne par an entre les exercices 2017 et 2019, mais ils ont cessé leur progression l’an dernier avec le coup porté par la pandémie aux entreprises.