Le cours de l’action Casino accuse ce matin l’une des plus fortes baisses du SBF 120, avec un repli de 4,32% à 31,03 euros en milieu de séance. Le titre avait rebondi de 16% depuis l’annonce, vendredi dernier, de la mise en sauvegarde de Rallye, la maison-mère du distributeur. Les actionnaires réagissent à l’annonce, hier soir, par Casino, de la suspension du paiement de l’acompte sur dividende pour 2019. Même si elle était attendue depuis la mise en sauvegarde de Rallye, cette suspension de l’acompte sur dividende, destinée à accélérer le désendettement du groupe, déçoit les investisseurs.
Ikea s’apprête à lancer une nouvelle appli mobile, qui permettra à ses clients d’acheter à distance des produits qu’ils pourront visualiser dans leurs propres logements, selon l’agence Reuters. Ils pourront faire des simulations et acheter les pièces directement depuis ce service mobile. Cette appli doit être lancée d’abord en France et au Pays-Bas, puis, d’ici la fin de l’année, dans huit autres pays-clés, dont l’Allemagne, les Etats-Unis et la Chine. Ikea cherche actuellement à se développer en e-commerce, alors qu’il commence à ouvrir des boutiques en centre-ville, comme le mois dernier place de la Madeleine à Paris.
Ikea s’apprête à lancer une nouvelle appli mobile, qui permettra à ses clients d’acheter à distance des produits qu’ils pourront visualiser dans leurs propres logements, selon l’agence Reuters. Ils pourront faire des simulations à partir de la taille de leurs pièces, et acheter les pièces directement depuis ce service mobile. Cette appli doit être lancée d’abord en France et au Pays-Bas, puis, d’ici la fin de l’année, dans huit autres pays-clés pour le premier vendeur au monde de mobilier, dont l’Allemagne, les Etats-Unis et la Chine.
Un étalement de la dette sur 10 ans permettrait à Jean-Charles Naouri de garder la main. Une restructuration de la dette donnerait le pouvoir aux créanciers.
La holding du distributeur Casino, Rallye, a annoncé jeudi soir s'être placée sous procédure de sauvegarde pour redresser sa situation financière. La procédure concerne Rallye, ses sociétés mères Foncière Euris, Finatis et Euris, ainsi que ses filiales Cobivia et HMB, mais pas les filiales opérationnelles du groupe contrôlées par Jean-Charles Naouri, Casino et Go Sport.
Les cours de Bourse du distributeur et de sa maison-mère ont fini, mercredi, sur des replis respectifs de 3,40% et 7,9%, en pleine interrogation sur la structure de dette du groupe. Les obligations des deux émetteurs sont également orientées à la baisse. L’obligation Rallye d’échéance 2021 perd 3 points à 67,3% du pair. La souche Casino 2022 tombe à 85,7% du pair (-2 points). Aucune annonce officielle ne permet d’expliquer ce brusque décrochage, même si les deux titres restent toujours travaillés par les vendeurs à découvert. «C’est un cercle vicieux: plus le titre baisse, plus les craintes sur la liquidité se renforcent», a indiqué un analyste à l’agence Agefi-Dow Jones. Une grande partie des financements de Rallye sont en effet gagés par des actions Casino.
Le tandem Casino-Rallye suscite de nouvelles inquiétudes. Les cours de Bourse du distributeur et de sa maison-mère ont fortement baissé dans l’après-midi pour finir sur des replis respectifs de 3,40% et 7,9%. L’action Rallye a même touché un nouveau plus bas historique à 7,47 euros, en-dessous des niveaux de l’été 2018, au pic des interrogations sur la structure de dette du groupe. Casino est au plus bas de l’année (28,91 euros en séance).
La Commission européenne et Casino ont confirmé mercredi que des visites et des saisies inopinées ont été menées lundi et mardi au siège du groupe de grande distribution par des enquêteurs de Bruxelles dans le cadre d’une enquête sur des pratiques anticoncurrentielles présumées.
Marks & Spencer perdait plus de 4% à mi-séance à Londres après la publication de ses résultats annuels. Le distributeur britannique a enregistré une troisième année de baisse de ses résultats. Sur son exercice clos fin mars, Marks & Spencer a enregistré une baisse de 9,9% de son bénéfice avant impôts et exceptionnels à 523 millions de livres, tandis que son chiffre d’affaires recule de 3% à 10,4 milliards de livres. Ses ventes baissent tant en alimentaire qu’en habillement, mais le distributeur se félicite d’une hausse de près de 10% de ses ventes en ligne de vêtement, qui se traduit par un gain de 0,3 point de part de marché. Marks & Spencer pâtit du coût de son programme de transformation, qui passe par la fermeture de plus d’une centaine de magasins.
Le distributeur de produits d’électroménager et multimédias Boulanger a conclu un partenariat exclusif avec Voltalia en vue de signer un «Corporate PPA», contrat d’achat direct d’électricité verte. Ce sera le premier en France. Dans ce cadre, Voltalia va construire et exploiter une centrale solaire pour fournir de l’électricité à Boulanger. Elle sera mise en service d’ici fin 2022. Ce partenariat comprend un premier contrat d’achat direct d’électricité de 25 ans d’une puissance de 5 MW, qui représentera au minimum 10% de la consommation de Boulanger à horizon 2022.
Le distributeur de produits d’électroménager et multimédia Boulanger a conclu un partenariat exclusif avec Voltalia en vue de signer un « Corporate PPA », contrat d’achat direct d’électricité verte. Ce sera le premier « Corporate PPA » en France.
L’autorité de la concurrence a donné son feu vert sans conditions au rachat du distributeur de vêtements et de chaussures The Kooples Group par Maus Frères (Lacoste, Aigle et Gant). The Kooples, société familiale de droit belge, a réalisé, en 2018, un chiffre d’affaires estimé à 227 millions d’euros environ. Le fonds LBO France détenait une participation minoritaire de 20%. L’Autorité a notamment examiné si l’acquisition de la marque The Kooples par un acteur détenant déjà des marques de prêt-à-porter notoires est de nature à restreindre la concurrence sur les marchés de la distribution au détail de vêtements et de chaussures, en particulier au niveau local.
La chaîne espagnole de supermarchés discount DIA a conclu lundi avec ses banques un accord de financement de dernière minute écartant un risque imminent de faillite, a annoncé son nouveau propriétaire, le fonds LetterOne (L1) de l’homme d’affaires russe Mikhaïl Fridman. Il réclamait aux banques de prolonger leurs accords jusqu’en 2023 et de créer de nouvelles lignes de crédit pour 170 millions d’euros. Le principal créancier de DIA, la banque Santander, est parvenu à un accord avec L1, avant l’expiration du délai prévu, qui courait jusqu'à minuit ce lundi. Les 16 autres créanciers de DIA avaient déjà accepté de prolonger leurs financements. DIA affiche une dette de 1,7 milliard d’euros et a subi au premier trimestre une perte de 144,4 millions d’euros.
L’autorité de la concurrence a donné son feu vert sans conditions au rachat du distributeur de vêtements et de chaussures The Kooples Group par Maus Frères (Lacoste, Aigle et Gant). The Kooples, société familiale de droit belge, a réalisé, en 2018, un chiffre d’affaires estimé à 227 millions d’euros environ. Le fonds LBO France détenait une participation minoritaire de 20%.
Face à l’inertie stupéfiante de nos dirigeants, la seule voie possible est l’action et la mise en mouvement de la société civilePascal Baussant, conseillère en gestion de patrimoine, enjoint sa profession à s'engager dans l'ISR
Le Printemps prévoit d’ouvrir des magasins à l'étranger en 2021, dans le cadre d’un ambitieux plan de développement. Le groupe de grands magasins compte porter son chiffre d’affaires à 3,5 milliards d’euros d’ici à 2030, contre 1,7 milliard aujourd’hui, grâce au digital, à de nouvelles offres, et à son expansion internationale, a déclaré à la presse mercredi Paolo de Cesare, président du Printemps. Propriété du Qatar depuis 2013, après avoir fermé en 2017 à Tokyo son dernier magasin à l'étranger, Le Printemps ouvrira à Doha, capitale du Qatar, un magasin de 30.000m² dans un immense complexe immobilier, et un autre à Milan en Italie. Cinq à dix magasins devraient suivre, à l'étranger.
Le groupe chinois de distribution en ligne a dégagé au quatrième trimestre de son exercice 2018-2019, clos le 31 mars dernier, un chiffre d’affaires en hausse de 51% à 93,50 milliards de yuans (11,9 milliards d’euros), contre 91,58 milliards attendus par le consensus. Son bénéfice net a atteint 25,83 milliards de yuans sur le trimestre écoulé, contre 7,56 milliards un an auparavant. Alibaba réalise l’essentiel de son activité sur ses deux sites de commerce électronique Taobao et Tmall, mais il a récemment lancé une offensive dans l’informatique dématérialisée (cloud), dont les revenus ont bondi de 76% sur le trimestre. Il prévoit un chiffre d’affaires supérieur à 500 milliards de yuans sur l’exercice clos fin mars 2020, en croissance de 33% sur un an.