Le distributeur, qui avait lancé lundi des rencontres avec les investisseurs, a mis à prix mardi un emprunt obligataire d’un milliard d’euros de maturité 6 ans. Auchan a consenti une marge de 225 points de base au-dessus des mid-swaps. Les titres étaient proposés au départ à une marge de 250 pb, soit environ 80 pb de mieux que le niveau des emprunts du groupe sur le marché secondaire. Auchan avait déjà réalisé fin janvier un emprunt obligataire à 5 ans.
Le distributeur, qui avait lancé lundi des rencontres avec les investisseurs, a mis à prix mardi un emprunt obligataire d’un milliard d’euros de maturité 6 ans. Auchan a consenti une marge de 225 points de base au-dessus des mid-swaps. Les titres étaient proposés au départ à une marge de 250 pb, soit environ 80 pb de mieux que le niveau des emprunts du groupe sur le marché secondaire.
Le distributeur Auchan a présenté lundi aux investisseurs un projet de nouvelle émission obligataire. Le groupe prévoit d'émettre des obligations à 6 ans. CA CIB a été mandaté pour diriger l’opération, avec l’appui de BNP Paribas, Citi, CM-CIC, ING et UniCredit. Selon les analystes de CreditSights, le produit de l’opération doit permettre de rembourser une tombée obligataire ainsi qu’une partie du programme de commercial paper du groupe.
Casino a signé de nouvelles promesses unilatérales d’achat pour quatre magasins déficitaires, pour 24 millions d’euros. Ils ont dégagé en 2018 un chiffre d’affaires hors taxes de 42 millions d’euros pour une perte opérationnelle courante de 1,5 millions d’euros. Le fonds de commerce et les murs de l’hypermarché de Carcassonne Cité 2 (Aude) seront cédés à un adhérent Leclerc. Le fonds de commerce de l’hypermarché de Château d’Olonne (Vendée) sera vendu à un professionnel de la grande distribution qui compte l’exploiter sous enseigne U, et les murs cédés à un investisseur privé. Deux Leader Price seront vendus à Lidl.
Casino a signé de nouvelles promesses unilatérales d’achat concernant 4 magasins structurellement déficitaires, pour un montant total de 24 millions d’euros. Ces magasins ont dégagé en 2018, un chiffre d’affaires hors taxes de 42 millions d’euros pour une perte opérationnelle courante de 1,5 millions d’euros.
La première chaîne britannique de supermarchés, qui fête son centième anniversaire, a annoncé ce matin un résultat d’exploitation en progression de 34% sur les 12 mois au 23 février, à 2,21 milliards de livres (2,6 milliards d’euros), alors que les analystes financiers avaient anticipé 2,08 milliards. Sur le seul dernier trimestre de l’exercice, les ventes à magasins constants de Tesco ont augmenté de 1,7%, son chiffre d’affaires annuel a augmenté de 11,5% à 56,9 milliards de livres et sa rentabilité opérationnelle a atteint 3,45%. Le groupe vise une marge opérationnelle comprise entre 3,5% et 4,0% pour 2019-2020.
Le conseil d’administration de la chaîne Dia a recommandé mardi aux actionnaires d’accepter l’offre de rachat du fonds LetterOne du milliardaire russe Mikhaïl Fridman. LetterOne possède déjà 29% du groupe de distribution espagnol. Il propose de racheter l’ensemble des actions, soit 71% du capital, à «67 centimes par action». Les actionnaires de Dia avaient rejeté le 20 mars le plan de recapitalisation de 600 millions d’euros proposé par la direction du groupe pour résister au milliardaire russe. Ils avaient approuvé l’augmentation de capital alternative, de 500 millions, proposée par LetterOne. L’an dernier, le titre Dia avait perdu près de 90% de sa valeur. La chaîne espagnole a essuyé en 2018 une perte de 353 millions d’euros.
Les analystes de Morgan Stanley ont renforcé la pression sur l’action Casino en abaissant ce matin leur recommandation à sous-pondérer, contre pondération en ligne auparavant. Leur objectif de cours est réduit de 42 à 30 euros. En fin de matinée, le cours de Bourse du groupe de supermarchés perd 4% à 37,70 euros, après avoir chuté de 7,8% en début de séance. La baisse de l’action Casino pèse sur Rallye (-1,56% à 10,10 euros), dont l’équilibre financier repose sur la valeur du groupe de supermarchés. Le prix des obligations Casino est également orienté à la baisse ce matin.
Ikea va étendre son programme test de location de meubles et de canapés à une trentaine de marchés l’an prochain. Ce programme, lancé en février, a été détaillé ce mercredi lors d’un événement dans son premier magasin «durable» ouvert en 2017 à Kaarst, en Allemagne. Le groupe suédois d’ameublement a commencé à tester différents projets de location de mobilier aux Pays-Bas, en Suède, en Suisse et en Pologne. Il réfléchit à un programme d’abonnement pour les entreprises en Suède et en Suisse. Aux Pays-Bas, il teste en partenariat avec une association de logements un forfait de location destiné aux étudiants.
Ikea va étendre son programme test de location de meubles et de canapés à une trentaine de marchés, le groupe suédois d’ameublement ayant décidé d’opérer un virage stratégique en réduisant la vente de produits jetables à faibles coûts pour répondre aux préoccupations environnementales croissantes. Ce programme, lancé en février, a été détaillé ce mercredi lors d’un événement organisé dans son premier magasin «durable» ouvert en 2017 à Kaarst, dans l’ouest de l’Allemagne.
Moody’s a annoncé mardi avoir abaissé la note de crédit de Casino à Ba3 avec une perspective négative, pour cause de génération de trésorerie insuffisante et d’endettement toujours élevé de Rallye, sa maison-mère. Hors cessions d’actifs, Moody’s estime que le free cash flow de Casino après intérêts et dividendes a été négatif à hauteur de 703 millions d’euros en 2018 et devrait rester négatif en 2019 et 2020. Concernant Rallye, l’agence estime que la maison-mère du distributeur pourrait se trouver à court de liquidités d’ici 2020. Casino a dit prendre acte de cet abaissement de notation par Moody’s, qui, selon le distributeur, «fonde son analyse sur la dette brute (...) à fin 2018 (alors que celle-ci) ne prend en compte ni le plan de cession ni la réduction à venir de la dette obligataire».
Orchestra-Prémaman a annoncé ce matin la révocation par le conseil d’administration de son directeur général, Thomas Hamelle, « pour des raisons de santé ». Pierre Mestre, président du conseil du groupe de mode enfantine, a été missionné par le conseil pour trouver dans les meilleurs délais un directeur général par intérim de 6 à 9 mois, le temps de la convalescence de Thomas Hamelle. Stefan Janiszewski, directeur financier du groupe, assure l’intérim.
Bercy souhaite voir le distributeur E. Leclerc sanctionné à hauteur de «plus de 100 millions d’euros» pour avoir délocalisé ses négociations commerciales via une centrale d’achats en Belgique, a déclaré lundi la secrétaire d’Etat à l’Economie, Agnès Pannier-Runacher, lors de la publication du rapport annuel de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF). Leclerc a mis en place outre-Quiévrain une centrale d’achats avec le groupe allemand de distribution Rewe, nommée Eurelec.
Bercy souhaite voir le distributeur E. Leclerc sanctionné à hauteur de «plus de 100 millions d’euros» pour avoir délocalisé ses négociations commerciales via une centrale d’achats en Belgique, a déclaré aujourd’hui la secrétaire d’Etat à l’Economie, Agnès Pannier-Runacher, lors de la publication du rapport annuel de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF). Leclerc a mis en place outre-Quiévrain une centrale d’achats avec le groupe allemand de distribution Rewe, nommée Eurelec.
SMCP, regroupant les marques de prêt-à-porter et d’accessoires Sandro, Maje et Claudie Pierlot, anticipe une stabilité de sa marge d’Ebitda cette année. Elle a progressé de 0,1 point l’an dernier à 16,9%. Le groupe mise sur une croissance de 9% à 11% (à changes constants) de son chiffre d’affaires en 2019, après une progression de 13% en 2018 à plus de 1 milliard d’euros. Les ventes en ligne pèsent désormais près de 15% du chiffre d’affaires du groupe. Le résultat net a été multiplié par huit à 50 millions d’euros. Par ailleurs, SMCP poursuit son désendettement, avec un ratio dette nette sur Ebitda de 1,6 fois fin 2018, contre 1,9 fois un an plus tôt. L’action cédait 7,41% en clôture mardi.
SMCP, regroupant les marques de prêt-à-porter et d’accessoires Sandro, Maje et Claudie Pierlot, anticipe une stabilité de sa marge d’Ebitda cette année. Elle a progressé de 0,1 point l’an dernier à 16,9%. Le groupe mise sur une croissance de 9% à 11% (à changes constants) de son chiffre d’affaires en 2019, après une progression de 13% en 2018 à plus de 1 milliard d’euros. Les ventes en ligne pèsent désormais près de 15% du chiffre d’affaires du groupe. Le résultat net a été multiplié par huit à 50 millions d’euros.
La directrice générale, Véronique Laury, quittera le groupe dès qu’un successeur lui sera trouvé. Le groupe va fermer neuf Castorama et deux Brico Dépôt en France.