Nos articles d’actualité et d’analyse sur l'évolution des dettes publiques des principaux pays et sur leurs incidences pour l'économie et le secteur financier.
Fitch a confirmé vendredi la note à long terme BBB+ de l’Italie, à laquelle l’agence de notation affecte une perspective stable. Malgré une lourde dette publique du pays, Fitch estime que la note de crédit de l’Italie s’appuie sur une économie importante, diversifiée et à grande valeur ajoutée, avec un niveau d’endettement modéré du secteur privé et un système de retraites gérable. Elle observe aussi que les conditions monétaires très accommodantes du moment permettent un financement à très bas coût.
Standard & Poor’s a maintenu vendredi la note à long terme AA de la dette souveraine de la France ainsi que la perspective négative qui lui est attachée. L’agence souligne que cette perspective reflète des risques persistants pour la stabilisation de la dette française dans un environnement de reprise économique incertaine, de faible inflation et de possibles dérapages budgétaires à l’approche de l'élection présidentielle.
L’Argentine, revenue en début de semaine sur le marché international de la dette, a entrepris vendredi de rembourser les quelque 9 milliards de dollars dus à des fonds d’investissement qui avaient refusé les termes de la restructuration consécutive au défaut de paiement de 2002. Emmenés par Elliott Management, ces fonds ont refusé de participer aux restructurations intervenues en 2005 et 2010 à la suite du défaut de paiement de 2002 sur 100 milliards de dollars de dette souveraine.
Une note de recherche publiée aujourd’hui par le Fonds monétaire international (FMI) et rédigée par Timothy Irwin revient sur les progrès réalisés par les gouvernements des économies avancées dans la reconnaissance de leurs engagements hors-bilan depuis 2003. Des progrès ont été réalisés en ce qui concerne les actifs financiers et beaucoup utilisent une comptabilité d’exercice pour mesurer les déficits. Un point noir significatif demeure la reconnaissance des engagements de retraite publiques, où seuls 5 gouvernements sur les 28 étudiés publient des estimations.
Standard & Poor’s a confirmé hier la note longue A+ et courte A-1 du Japon, en maintenant la perspective stable. Cette stabilité reflète le sentiment qu’une croissance économique de 2% et des taux d’intérêt négatifs ralentiront la croissance de la dette publique. L’agence explique aussi que la demande exercée sur le yen en tant que monnaie de réserve atténue la vulnérabilité du Japon aux flux de capitaux internationaux.
Standard & Poor’s a annoncé mercredi confirmer la note longue A+ et courte A-1 du Japon, avec une perspective qui reste stable. La stabilité de la perspective reflète le sentiment qu’une croissance économique de 2% et des taux d’intérêt négatifs ralentiront la croissance de la dette publique. L’agence explique aussi que la demande exercée sur le yen en tant que monnaie de réserve atténue la vulnérabilité du Japon aux flux de capitaux internationaux.
L’Argentine a finalement lancé un emprunt de 16,5 milliards de dollars (14,53 milliards d’euros) en quatre tranches hier pour son retour sur le marché obligataire international, après 15 ans d’absence après avoir fait défaut en 2001. Le pays comptait initialement émettre de 10 à 15 milliards. Le livre d’ordres (plus de 68 milliards de dollars) est l’un des plus importants jamais constitués pour une émission sur le marché des émergents. Le programme comporte une tranche de 6,5 milliards de dollars à 10 ans, à un taux de 7,5%, principal bloc de l'émission obligataire. Buenos Aires place également 2,75 milliards de dollars à trois ans à 6,25%, 4,5 milliards de dollars à cinq ans (à 6,875%) et 2,75 milliards de dollars à 30 ans à 8%, avec un coupon de 7,625%. Deutsche Bank, HSBC, JPMorgan Chase et Santander sont co-chefs de file de l'émission, BBVA et Citigroup étant teneurs de livre conjoints.
L’Argentine a lancé mardi un emprunt de 16,5 milliards de dollars (14,53 milliards d’euros) en quatre tranches, avec un livre d’ordres dépassant les 68 milliards de dollars (60 milliards d’euros) pour son retour sur le marché obligataire international après 15 ans d’absence. Le pays comptait initialement émettre de 10 à 15 milliards. Le livre d’ordres est l’un des plus importants jamais constitués pour une émission sur le marché des émergents.
Fitch a confirmé hier la note de crédit «A» du Japon, à laquelle est assignée une perspective stable, laquelle atteste selon l’agence d’un équilibre général des risques baissiers et haussiers. Fitch observe que le principal élément qui freine une amélioration de la note souveraine nippone est une dette publique élevée et qui continue d’augmenter. Cette dette lourde et une croissance nominale faible exposent le pays à des chocs économiques et financiers, estime Fitch, qui projette un déficit budgétaire de 4,8% du PIB en 2016, après le sommet de 8,8% atteint en 2011.
Fitch confirme la note de crédit «A» du Japon, à laquelle est assignée une perspective stable, laquelle atteste, dit l’agence de notation, d’un équilibre général des risques baissiers et haussiers. Fitch observe que le principal élément qui freine une amélioration de la note est une dette publique élevée et qui continue d’augmenter. Cette dette lourde et une croissance nominale faible exposent le pays à des chocs économiques et financiers, dit encore Fitch, qui projette un déficit budgétaire de 4,8% du PIB en 2016, après le sommet de 8,8% de 2011.
Le parlement de l’île a voté hier en urgence une loi conférant au gouverneur l’autorité nécessaire pour imposer un moratoire sur la dette du territoire.
Avec un déficit à 5,2% du PIB en 2015, le pays en pleine impasse politique devrait faire un effort de 2,6 points de PIB cette année pour atteindre son objectif.
Malgré des conditions financières attractives, les collectivités locales ont coupé dans leurs investissements pour compenser la baisse des dotations de l’Etat.
Le déficit public de la France a baissé plus que prévu en 2015, grâce à une croissance économique plus soutenue, des taux faibles qui ont allégé la charge de la dette, mais aussi à la chute des dépenses d’investissement des collectivités locales (lire par ailleurs). Selon des chiffres publiées vendredi par l’Insee, le déficit s’est élevé à 77,4 milliards d’euros, soit 7,4 milliards de moins qu’en 2014 ; ce montant représente 3,5% du PIB, contre 4% un an plus tôt, alors qu’il avait été prévu à 3,8% à l’origine. Michel Sapin, le ministre des Finances, juge «parfaitement crédible» l’objectif d’un déficit ramené à 3,3% du PIB en 2016. La dette publique 2.096,9 milliards d’euros à fin décembre, soit 95,7% du PIB, contre 95,3% un an plus tôt.
Le déficit public de la France a baissé plus que prévu en 2015 grâce à une croissance économique plus soutenue, des taux bas qui ont allégé la charge de la dette mais aussi à la chute des dépenses d’investissement des collectivités locales. Selon des données publiées ce matin par l’Insee, le déficit s’est élevé à 77,4 milliards d’euros, soit 7,4 milliards de moins qu’en 2014 et l'équivalent 3,5% de la richesse nationale contre 4,0% un an plus tôt, alors qu’il avait été prévu à 3,8% à l’origine. Selon Michel Sapin, le ministre des Finances, il y a «maintenant tous les éléments qui rendent parfaitement crédible» l’objectif d’un déficit ramené à 3,3% du PIB en 2016. La dette publique 2.096,9 milliards d’euros à fin décembre, soit l'équivalent de 95,7% du PIB contre 95,3% un an plus tôt après avoir culminé à 97,8% à la fin du deuxième trimestre.