Nos articles d’actualité et d’analyse sur l'évolution des dettes publiques des principaux pays et sur leurs incidences pour l'économie et le secteur financier.
L’agence Standard & Poor’s a décidé cette nuit de dégrader à nouveau d’un cran la note de la dette vénézuélienne en devise étrangère et en devise locale à un niveau de CCC-, tout en conservant également une perspective négative. S&P estime que le PIB du pays devrait se contracter de 6% cette année, alors que le taux d’inflation devrait quant à lui exploser à 950%, après 500% l’année dernière.
Le conseil d’administration de la Cades a validé hier la délégation des activités de financement et de gestion de la dette sociale à l’Agence France Trésor (AFT), ainsi que la mise à disposition de ses personnels, comme annoncé en mai dans L’Agefi. «Par ces conventions, la Cades confie la responsabilité opérationnelle de ses activités de financement à l’AFT qui aura la charge de l’exécution du programme d’émission de la Cades. L’AFT agira ainsi au nom et pour le compte de la Cades en utilisant ses personnels qu’elle lui aura mis à disposition», précise l’AFT, les deux entités demeurant distinctes juridiquement.
Le déficit public italien a atteint 8,2 milliards d’euros en juin, contre un surplus de 8,654 milliards enregistré il y a un an, a annoncé le Trésor hier. Le déficit cumulé des six premiers mois de l’année atteint 50,188 milliards, 22,5 milliards au-dessus de son niveau de 2016 à la même date. Le déficit de juin a été affecté par l’aide publique accordée à Banca Popolare di Vicenza et Veneto Banca, précise le Trésor, qui estime le coût à 4,8 milliards dans l’immédiat.
Malgré le vote de nouvelles sanctions américaines la semaine dernière, la Russie a réussi à attirer les investisseurs pour sa dernière émission d’eurobonds. L’émission de 3 milliards de dollars en deux tranches a attiré 6,6 milliards d’ordres, rapporte Reuters d’une source de marché. VTB, qui a géré seul l’opération, a indiqué que les gestionnaires internationaux, et notamment américains, s’étaient montrés très intéressés. La première tranche de 1 milliard à 10 ans a été proposée à un rendement de 4,25%, tandis que la tranche à 30 ans, pour 2 milliards, offrait un rendement indication de 5,25%.
Cristina Casalinho, en charge de la gestion de la dette portugaise, a annoncé hier lors d’une conférence à Londres que le Portugal avait rencontré fin avril et début mai des autorités chinoises afin de discuter de l’émission d’obligations en renminbi. Le ministre des Finances Mario Centeno avait indiqué le mois dernier que le pays réfléchissait à des émissions de court terme en renminbi. Aucune date n’a toutefois été fixée pour ce projet.
Fitch Ratings a annoncé vendredi avoir confirmé sa note BB+ sur la dette souveraine du Portugal, tout en relevant la perspective de «stable» à «positive», pour prendre en compte la nette réduction du déficit budgétaire du pays l’an dernier. «Le déficit budgétaire a été réduit de façon notable en 2016, à 2,0% du PIB contre 4,4% en 2015, ce qui a permis de mettre fin à la procédure pour déficit excessif lancée en 2009», écrit l’agence de notation dans un communiqué. «Ce resserrement a été favorisé par des dépenses contenues et une croissance plus forte du PIB à partir de mi-2016», poursuit l’agence qui s’attend à ce que les mêmes facteurs permettent de réduire encore le déficit à 1,4% d’ici 2018.
La dette publique de l’Espagne a franchi au premier trimestre le seuil des 100% du produit intérieur brut (PIB), à 100,4%, a annoncé hier la banque centrale du pays. Elle était de 99,4% au trimestre précédent. Le ministère de l’Economie a déclaré que le gouvernement maintenait son objectif d’une dette à 98,8% du PIB à la fin de l’année. Madrid vise ensuite une dette à 97,7% en 2018 puis à 95,4% en 2019.
La dette publique de l’Espagne a franchi au premier trimestre le seuil des 100% du produit intérieur brut (PIB), à 100,4%, a annoncé ce matin la banque centrale du pays. Elle était de 99,4% au trimestre précédent. Le ministère de l’Economie a déclaré que le gouvernement maintenait son objectif d’une dette à 98,8% du PIB à la fin de l’année. Madrid vise ensuite une dette à 97,7% en 2018 puis à 95,4% en 2019.
Après les propos tenus par Benoit Cœuré il y a une semaine, le FMI a proposé de laisser le temps aux pays de la zone euro pour s’accorder sur le sujet.
La bonne dynamique de l’activité au Danemark permettra de réduire ses besoins de financements sur les marchés de 7 milliards de couronnes (940 millions d’euros), a annoncé le gouvernement danois hier. Ce dernier s’attend désormais à une croissance de 1,7% en 2017, contre 1,5% prévu le mois dernier, rapporte Bloomberg qui a consulté des documents internes au ministère de l’Economie. Le déficit devrait ainsi atteindre 1,5% du PIB cette année, contre 1,9% attendu auparavant.
Avant de s’impliquer dans le plan d’aide à la Grèce, le Fonds monétaire international (FMI) souhaite que les hypothèses retenues par la zone euro dans son évaluation de la situation grecque soient plus réalistes et veut disposer de projets de mesures d’allègement de la dette plus précis, a déclaré hier Poul Thomsen, le directeur du département Europe. «Nous acceptons la principale hypothèse de l’accord de mai 2016 selon laquelle [l’allègement de la dette] n’a pas à être parfaitement paramétré, définitivement approuvé et exécuté avant la fin du programme [d’aide], mais il nous faut quelque chose de plus précis sur ce qui se produira une fois le programme achevé», a-t-il précisé. Les ministres des Finances de la zone euro réunis lundi à Bruxelles se sont séparés sans avoir pu conclure un accord, mais espèrent y parvenir lors du prochain Eurogroupe le 15 juin. De son côté, le gouvernement grec a réaffirmé hier avoir assumé sa part de réformes et que ses créanciers internationaux avaient un devoir «moral, politique et juridique» d’honorer leurs obligations.
Le gouvernement grec a réaffirmé avoir assumé sa part des réformes nécessaires en déclarant que ses créanciers internationaux avaient un devoir «moral, politique et juridique» d’honorer leurs obligations envers Athènes. Les ministres des Finances de la zone euro réunis lundi à Bruxelles se sont séparés sans avoir pu conclure un accord permettant le déblocage d’une nouvelle enveloppe d’aide financière à la Grèce, en partie en raison d’un différend sur le rôle du Fonds monétaire international (FMI) dans le plan d’aide.
Avant de s’impliquer dans le plan d’aide à la Grèce, le Fonds monétaire international (FMI) souhaite que les hypothèses économiques retenues par la zone euro dans son évaluation de la situation grecque soient plus réalistes et veut disposer de plus de précisions sur les mesures d’allègement de la dette grecque envisagées, a déclaré mardi Poul Thomsen, le directeur de son département Europe.
La Commission européenne demande la clôture des procédures pour déficit excessif qui visaient le Portugal et la Croatie, a-t-elle annoncé hier à l’occasion de la présentation de ses recommandations pays par pays. Si cette recommandation était suivie par le Conseil, seulement quatre Etats membres devraient rester sous le coup de cette procédure, contre 24 en 2011: la France, la Grèce, l’Espagne et le Royaume-Uni.
La Commission européenne demande la clôture des procédures pour déficit excessif qui visaient le Portugal et la Croatie, a annoncé ce matin l’institution à l’occasion de la présentation de ses recommandations de réformes à conduire pays par pays. Si cette recommandation est bel est bien suivie par le Conseil, seulement quatre Etats membres devraient rester sous le coup de cette procédure, contre 24 en 2011 : la France, la Grèce, l’Espagne et le Royaume-Uni. La procédure de déficit excessif vise les Etats de l’Union qui ne respectent pas le pacte de stabilité et de croissance et notamment, ceux qui n’ont pas un déficit inférieur à 3% du PIB. Les pays qui sont hors des clous du pacte font alors l’objet de recommandations de Bruxelles et son priés de retrouver des finances publiques saines, dans un certain délai, sous peine de sanctions.
Le territoire américain s’engage dans une restructuration portant sur potentiellement plus de 70 milliards de dollars d’obligations à la priorité incertaine.
Le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker a invité hier les pays de la zone euro à discuter de l’aménagement de la dette grecque, soulignant qu’Athènes devait être soutenue en raison des «grands progrès» enregistrés dans ses réformes économiques. Les ministres des Finances de la zone euro (Eurogroupe) se réuniront le 22 mai à Bruxelles pour discuter des progrès réalisés pour mettre en oeuvre les réformes exigées d’Athènes avant tout nouveau déblocage de fonds.