Nos articles d’actualité et d’analyse sur l'évolution des dettes publiques des principaux pays et sur leurs incidences pour l'économie et le secteur financier.
Le nouveau gouvernement italien n’a aucune intention de quitter la zone euro et va se concentrer sur la réduction de la dette par une relance de la croissance via l’investissement et les réformes structurelles, et non par une politique de déficit budgétaire, a déclaré hier au Corriere della Sera le ministre de l’Economie, Giovanni Tria. «Ce n’est pas seulement que nous ne voulons pas sortir : nous agirons de manière à ne pas approcher des conditions qui pourraient remettre en question notre présence dans l’euro», poursuit-il. Le ministre souligne aussi que l’Italie entend respecter ses objectifs de dette pour 2018 et 2019.
La situation budgétaire de l’Italie ne permet de prendre que des mesures ayant un impact limité sur les finances publiques du pays, sous peine de le faire basculer dans un gouffre, a déclaré aujourd’hui le gouverneur de la banque centrale italienne. Pour Ignazio Visco, qui s’exprimait à Milan, l'équilibre des comptes publics nécessite de « ne pas aller trop loin car sinon on risque de tomber dans le ravin ».
Edouard Philippe a annoncé ce matin aux syndicats de la SNCF que l’Etat serait prêt à reprendre 35 milliards d’euros de dette du groupe ferroviaire. Cette opération se ferait en deux temps : 25 milliards d’euros en 2020 puis 10 milliards d’euros en 2022. Les syndicats attendaient depuis longtemps ce genre d’assurances, la SNCF post-réforme ne pouvant être viable avec une dette colossale sur les épaules - 47 milliards d’euros fin 2017 pour le seul réseau.
Le FMI a appelé hier à un accord sans tarder avec les Européens sur la restructuration de la dette grecque, sinon il pourrait manquer de temps pour participer au dernier programme d’aide à Athènes, qui s’achève le 20 août. «Il est clair que le temps presse dans la mesure où le programme (d’aide du FMI) coïncide avec le programme européen», a déclaré le chef du département Europe du FMI, Poul Thomsen, à l’AFP. Poul Thomsen a expliqué que le FMI discutait «activement» avec la zone euro, mais que des questions restaient «en suspens», notamment sur «des mesures adéquates d’allègement de la dette grecque».
Edouard Philippe a évoqué lundi une reprise «substantielle» de la dette de la SNCF par l’Etat, selon un calendrier allant du 1er janvier 2020 à 2022, ont déclaré les responsables du syndicat Unsa après une rencontre avec le Premier ministre. Le chef du gouvernement a précisé viser un retour de la SNCF à l'équilibre financier en 2022 et n’a pas donné de chiffre précis sur le montant de la dette que reprendrait l’Etat, ont ajouté le secrétaire général de l’Unsa, Luc Berille, et Roger Dillenseger, secrétaire général de l’Unsa Ferroviaire. Edouard Philippe a déclaré que des modifications au projet de loi combattu par les syndicats pourraient être apportés par le gouvernement au cours de l’examen au Sénat, à partir de la fin mai.
Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a appelé hier les pays de la zone euro «à tenir leurs engagements» sur la réduction de la dette grecque, au cours d’une visite officielle à Athènes. Après avoir loué la performance «impressionnante» de l'économie grecque pour renouer avec la croissance, le président de la Commission a souligné qu’il fallait maintenant «se concentrer sur le problème de la réduction de la dette».
Le montant va grimper à 50-55 milliards d'euros en 2020, contre 46 milliards aujourd'hui. 11 milliards sont toutefois déjà comptabilisés en dette publique.
La dette de SNCF Réseau devrait s'élever entre 50 et 55 milliards d’euros en 2020 et l’Etat, qui s’est engagé à la reprendre progressivement et au moins partiellement, à partir de cette date, ne peut donc pas aborder cette question à la légère, a prévenu jeudi Bruno Le Maire. «Le montant exact de la dette, c’est 46 milliards d’euros», a déclaré le ministre de l’Economie et des Finances sur BFM TV.
Dans son avis rendu ce vendredi sur le programme de stabilité transmis par le gouvernement à Bruxelles, le Haut Conseil des finances publiques (HCFP) estime relativement prudente la prévision de croissance retenue par Bercy pour 2018 et 2019 (2% et 1,9%). En revanche, il émet des doutes sur la suite du scénario, à savoir une croissance du PIB de 1,7% chaque année de 2020 à 2022, supérieure au potentiel. Au total, le Haut Conseil souligne que «ce scénario de finances publiques repose sur une trajectoire de croissance optimiste.»
Dans son avis rendu ce vendredi sur le programme de stabilité transmis par le gouvernement à Bruxelles, le Haut Conseil des finances publiques estime relativement prudente la prévision de croissance retenue par Bercy pour 2018 et 2019 (2% et 1,9%). En revanche, il émet des doutes sur la suite du scénario, à savoir une croissance du PIB de 1,7% chaque année de 2020 à 2022, supérieure au potentiel. «Le Haut Conseil considère que le scénario retenu d’une croissance effective demeurant continûment supérieure à la croissance potentielle jusqu’en 2022 est optimiste, compte tenu notamment des hypothèses retenues en matière de hausse des taux d’intérêt et de consolidation des finances publiques» peut-on lire dans l’avis publié. Au total, le Haut Conseil souligne que «ce scénario de finances publiques repose sur une trajectoire de croissance optimiste.»
Lors de son interview au journal télévisé de 13 heures de TF1, Emmanuel Macron a assuré de sa détermination à aller «au bout» de la réforme de la SNCF et appelé les syndicats «au calme» après dix jours d’une grève qui paralyse par intermittence le réseau ferroviaire français. Concernant la dette du groupe ferroviaire, qui culmine à 47 milliards d’euros, le président de la République n’a pas pris d’engagement précis. Il a simplement rappelé que la dette sera «pour partie et progressivement reprise à mesure que les réformes se feront».
Lors de son interview au journal télévisé de 13 heures de TF1, Emmanuel Macron a assuré de sa détermination à aller «au bout» de la réforme de la SNCF et appelé les syndicats «au calme» après dix jours d’une grève qui paralyse par intermittence le réseau ferroviaire français. Concernant la dette du groupe ferroviaire, qui culmine à 47 milliards d’euros, le président de la République n’a pas pris d’engagement précis. Il a simplement rappelé que la dette sera «pour partie et progressivement reprise à mesure que les réformes se feront».
Bruno Le Maire a réaffirmé lundi que la reprise par l’Etat de la dette de la SNCF, qui figure parmi les revendications des syndicats, ne pourrait pas être envisagée sans réforme de la compagnie ferroviaire. «D’ici à la fin du quinquennat la question de la dette de la SNCF a vocation à être traitée, mais il y a des conditions», a déclaré le ministre de l’Economie et des Finances sur Radio classique: «La première (...) c’est que l’ouverture à la concurrence soit actée. La deuxième c’est qu’on ait rétabli les bonnes conditions d’exploitation» pour que l’entreprise ne perde plus d’argent. «La troisième condition c’est qu’on ait bien mesuré l’impact sur les finances publiques», a-t-il ajouté.