Nos articles d’actualité et d’analyse sur l’univers des cryptomonnaies (bitcoin, ethereum...), crypto-actifs, NFT (non fungible token) et la manière dont les cryptos affectent le secteur financier traditionnel.
C’est via sa filiale Exaion que le groupe EDF opère plus de 150 nœuds de la blockchain Ethereum. L’entreprise précise qu’elle gère «10 de ces nœuds en propre et les autres pour le compte de ses clients». L’information avait d’abord été révélée mardi par le média spécialisé Web 3 The Big Whale. Concrètement, cela veut dire qu’Exaion est un validateur du réseau Ethereum et touche donc des rendements issus du staking pour cette activité, c’est-à-dire l’immobilisation d’au moins 32 ETH, la cryptomonnaie native du réseau, pour avoir le droit d’être validateur. «Ces activités de staking s’inscrivent dans le cadre du lancement prochain d’Exanode», explique la filiale d’EDF qui veut «fournir aux entreprises des centaines de nœuds professionnels garantissant performance et résilience». Récemment, Ethereum a changé sa méthode de consensus dans l’objectif de réduire sa consommation électrique de plus de 95% en abandonnant le minage.
C’est via sa filiale Exaion que le groupe EDF opère plus de 150 nœuds de la blockchain Ethereum. L’entreprise précise qu’elle gère «10 de ces nœuds en propre et les autres pour le compte de ses clients». L’information avait d’abord été révélée mardi par le média spécialisé Web 3 The Big Whale.
C’est fait. Bank of New York Mellon, la plus grande société au monde de conservation et administration d’actifs, a annoncé aujourd’hui que sa plateforme spécialisée sur les crypto-actifs et baptisée Digital Asset Custody était opérationnelle aux États-Unis. Elle indique avoir sélectionné quelques clients institutionnels capables de détenir et de transférer des bitcoins et des éthers pour cette plateforme. L'établissement, fondé il y a plus de deux siècles, a formé une division d’actifs numériques en 2021 pour développer des solutions technologiques sur les actifs numériques. Elle l’avait fait dans le sillage de son entrée au capital de Fireblocks, une start-up qui crée des outils pour le stockage et le transfert sécurisés de bitcoins et autres cryptomonnaies. BNY Mellon indique avoir aussi utilisé les technologies de la société Chainalysis. Le groupe avait alors pour ambition «de lancer la première plateforme multi-actifs du secteur qui fait le lien entre la conservation des actifs numériques et traditionnels», explique un communiqué. «Touchant plus de 20% des actifs investissables dans le monde, BNY Mellon a l’envergure nécessaire pour réimaginer les marchés financiers grâce à la technologie blockchain et aux actifs numériques», a déclaré Robin Vince, directeur général et président chez BNY Mellon.
Une harmonisation entre États membres promet d'être laborieuse. Notamment parce qu’il n’existe encore pas définition claire pour chaque catégorie de cryptoactifs.
La plateforme d’échange de cryptomonnaies la plus utilisée du monde qui revendique 120 millions d’utilisateurs va lancer via la BNB Chain, sa deuxième blockchain native, son incubateur européen pour l’innovation à Londres, Paris, Berlin, Barcelone, Lisbonne et Varsovie. Le programme est basé sur un accompagnement de trois semaines qui doit permettre aux start-ups «les plus innovantes» du Web 3 de se développer.
Notamment pressé par la baisse des rendements dans la finance décentralisée, MakerDAO a décidé de rogner sur ses principes de décentralisation pour diversifier ses revenus.
Les professionnels de la finance célèbrent désormais le potentiel de la tokenisation et attendent l’émergence d’une monnaie digitale de banque centrale. Le bitcoin passe aux oubliettes.
Depuis la chute de Terra-Luna, le plus fantasque de ses cofondateurs Do Kwon demeure introuvable. Ce qui ne l’empêche pas de rester très actif sur Twitter.
La cryptobanque annonce relever les taux de ses livrets crypto «dans un contexte inflationniste pour favoriser l’investissement à long terme». Ainsi, le Livret Bitcoin passe de 2% à 2,5% et le Livret crypto flexible USDT [le stablecoin émis par Tether] passe de 4,5% à 5,5%. En juillet, Coinhouse avait déjà rendu accessibles ses livrets crypto dès un euro. Coinhouse a fait de la démocratisation de l’investissement crypto comme un objectif majeur et un argument de vente. Comme le confiait son PDG Nicolas Louvet à L’Agefi, l’avenir des services financiers, des paiements et du Web 3 passe par «le développement des cryptos et d’acteurs comme Coinhouse qui les rendent accessibles et utilisables pour tous».
Le géant du paiement va mettre à disposition Crypto Secure qui doit permettre de répondre à une préoccupation majeure pour les acteurs traditionnels: mieux identifier les transactions crypto illicites.
La cryptobanque annonce relever les taux de ses livrets crypto «dans un contexte inflationniste pour favoriser l’investissement à long terme». Ainsi, le Livret Bitcoin passe de 2% à 2,5% et le Livret crypto flexible USDT [le stablecoin émis par Tether] passe de 4,5% à 5,5%. En juillet, Coinhouse avait déjà rendu accessibles ses livrets crypto dès un euro.
Le géant du paiement a annoncé mardi le lancement de Crypto Secure, un logiciel permettant aux banques et aux émetteurs de cartes de repérer et bloquer les transactions suspectes en lien avec les plateformes d’échanges de cryptoactifs. Avec cet outil, MasterCard revendique vouloir «combler le fossé entre la finance traditionnelle et le monde de la crypto», la capacité à suivre les flux illicites étant l’une des préoccupations majeures souvent mise en avant par les acteurs financiers traditionnels pour se lancer pleinement en crypto.
La star de télé-réalité américaine Kim Kardashian, qui a récemment fait son entrée dans le monde du private equity, s’est vue infliger une amende d'1,26 million de dollars par le gendarme des marchés financiers aux Etats-Unis, la Securities and Exchange Commission. Le régulateur lui reproche d’avoir fait la promotion sur les réseaux sociaux de cryptomonnaies distribuées par Ethereum Max sans avoir dévoilé le montant qu’elle avait perçu pour faire cette promotion, en l’occurrence 250.000 dollars. KimKardashian a accepté de payer l’amende et s’est engagée à ne pas promouvoir de crypto-actifs durant les trois prochaines années. Dans un cas relativement similaire en France, l’AMF avait sanctionné la candidate de télé-réalité Nabilla.
Après une belle progression depuis la chute de l’écosystème Terra-Luna en mai, le stablecoin de Circle est revenu à sa capitalisation de janvier, perdant quasiment 8 milliards de dollars.
Le système de messagerie interbancaire va travailler avec la société Chainlink pour permettre aux entreprises financières de réaliser des transactions sur différentes blockchains.
Alors qu’Interpol a émis une notice rouge à son encontre et qu’il est visé par un mandat d’arrêt d’un tribunal de Séoul, Do Kwon l’un des cofondateurs de l’écosystème Terra-Luna qui s’est effondré courant mai, aurait déplacé 3.313 bitcoins, l’équivalent d’environ 67 millions de dollars selon la branche coréenne du média CoinDesk. Le transfert aurait eu lieu «peu après» le 14 septembre, le jour où un tribunal de Séoul a émis un mandat d’arrêt à son encontre. Les autorités de Corée du Sud ont demandé aux plateformes d’échanges de cryptoactifs de geler les bitcoins liés à Do Kwon. Ce dernier a nié en bloc sur Twitter.
L’entreprise américaine a annoncé le 28 septembre avoir bouclé un tour de table de 80 millions de dollars. Une levée de fonds qui doit permettre à Strike de continuer à développer le réseau de paiement pour les commerçants et les consommateurs basé sur le Lightning Network, une surcouche du réseau Bitcoin promettant d’augmenter le nombre de transactions par seconde qui se situe actuellement entre trois et sept. Fondée par le jeune entrepreneur Jack Mallers qui a fait partie de la liste des «30 under 30» de Forbes en 2021, Strike est notamment utilisée par de grandes entreprises du commerce en ligne comme Shopify ou NCR. L’entreprise ambitionne également de devenir un acteur majeur du paiement transfrontalier.