Sur l’ensemble du mois d’avril, la Médiation du crédit a traité trois fois plus de demandes que sur toute l’année 2019, avec 3.429 entreprises éligibles. «Les entreprises concernées sont très largement des TPE (de moins de 11 salariés) – à 86%, pour des demandes de crédits inférieures à 50.000 euros dans la moitié des cas, précise le service de la Banque de France. Très touchés par le confinement, les commerces et l’hôtellerie-restauration sont les secteurs les plus concernés, avec respectivement 25% et 19% des saisines. Les montants cumulés des demandes de prêts des entreprises concernées représentent 614 millions d’euros.
Sur l’ensemble du mois d’avril, la Médiation du crédit a traité trois fois plus de demandes que sur toute l’année 2019, avec 3.429 entreprises éligibles. « Les entreprises concernées sont très largement des TPE (de moins de 11 salariés) – à 86 %, pour des demandes de crédits inférieures à 50.000 euros dans la moitié des cas, précise le service de la Banque de France. Très touchés par le confinement, les commerces et l’hôtellerie-restauration sont les secteurs les plus concernés, avec respectivement 25% et 19% des saisines. Pour les 1.734 dossiers déjà traités en avril, « la médiation s’est déroulée de manière positive dans 63 % des cas, soit un niveau comparable à ce stade au taux moyen constaté en 2019 (64 %) ».
La banque publique d’investissement va utiliser le PGE comme relais au prêt Atout créé au début de la crise. Elle poursuit aussi ses interventions en fonds propres.
Le recours à la médiation du crédit, qui aide les entreprises confrontées à des difficultés dans leurs relations avec les banques, s’est nettement accéléré en France en avril sous l’effet du confinement: la Banque de France a comptabilisé 2.520 dossiers éligibles entre le 6 et le 24 avril pour la France métropolitaine, plus du double du nombre de dossiers enregistrés sur l’ensemble de l’année 2019 (1.005). «Les entreprises concernées sont très majoritairement des TPE (moins de 10 salariés) dont la situation est souvent dégradée et qui sont, de plus en plus fréquemment, confrontées à des refus de prêts garantis par l’Etat», souligne la Banque de France dans une note.
Le recours à la médiation du crédit, qui aide les entreprises confrontées à des difficultés dans leurs relations avec les banques, s’est nettement accéléré en France en avril sous l’effet du confinement instauré depuis mi-mars : la Banque de France a comptabilisé 2.520 dossiers éligibles entre le 6 et le 24 avril pour la France métropolitaine, plus du double du nombre de dossiers enregistrés sur l’ensemble de l’année 2019 (1.005).
Les banques ont accordé près de 40 milliards d’euros de prêts garantis par l’Etat (PGE) aux entreprises, a indiqué mercredi sur RTL le directeur général de Bpifrance, Nicolas Dufourcq. 251.000 prêts ont été accordés, pour un montant moyen de 140.000 euros. «En demande de prêts des entreprises, on était ce week-end aux alentours de 60 milliards d’euros», a ajouté le directeur de la banque publique d’investissement. Le dispositif de PGE peut aller jusqu'à 300 milliards d’euros cette année.
La somme totale des prêts garantis par l’Etat (PGE) accordés aux entreprises pour faire face à leurs problèmes de trésorerie en période de confinement approche les 40 milliards d’euros, a indiqué ce mercredi sur RTL le directeur général de Bpifrance, Nicolas Dufourcq. «On n’est pas loin de 40 milliards d’euros maintenant», a-t-il déclaré, en précisant que 251.000 prêts ont été accordés, pour un montant moyen de 140.000 euros. «En demande de prêts des entreprises, on était ce week-end aux alentours de 60 milliards d’euros», a ajouté le directeur de la banque publique d’investissement, qui a précisé que le taux de refus calculé par la Fédération bancaire française était d'«à peu près 3%».
Le régulateur financier britannique a dévoilé vendredi de nouvelles mesures de protection des consommateurs qui éprouvent des difficultés à renforcer leur prêt automobile ou des crédits à la consommation à coût élevé. La Financial conduct authority (FCA) avait déjà annoncé un dispositif similaire pour les cartes de crédit et pour les crédits immobiliers. L’autorité demande aux organismes de financement de geler les remboursements des créances auto pendant trois mois. Pour les prêts à la consommation assortis d’intérêts élevés, elle recommande d’appliquer un taux zéro à la prochaine mensualité, puis un différé ou un fractionnement à la fin du contrat. Enfin, la FCA demande un gel de trois mois pour les consommateurs fragilisés qui ont eu recours à des crédits en magasin.
Le régulateur financier britannique a dévoilé ce matin de nouvelles mesures de protection des consommateurs qui éprouvent des difficultés à renforcer leur prêt automobile ou des crédits à la consommation à coût élevé. La Financial conduct authority (FCA) avait déjà annoncé un dispositif similaire pour les cartes de crédit et pour les crédits immobiliers.
Avec la crise du Covid-19, les dossiers affluent sur le bureau de la médiation du crédit. En mars, 731 entreprises ont été éligibles au service adossé à la Banque de France, soit en un seul mois « 70% des demandes de médiation traitées au cours de toute l’année 2019 », indique un communiqué. « Cette très forte sollicitation se confirme en avril, puisqu’entre le 6 et le 10 avril, 645 entreprises ont été éligibles à la médiation du crédit », poursuit le service.
La production de crédit a nettement rebondi en mars en Chine, à 2.850 milliards de yuans (370 milliards d’euros), contre 906 milliards de yuans en février, mois marqué par le pic de l'épidémie de coronavirus dans le pays. Les statistiques publiées vendredi marquent également une forte progression sur un an, se comparant à 1.690 milliards de nouveaux crédits en mars 2019.
Les perturbations économiques provoquées par la crise sanitaire et le confinement ont décidé la Banque de France d’ajuster ses travaux annuels de cotation financière des quelque 270.000 entreprises cotées dans le FIBEN (Fichier bancaire des entreprises). « Cet exercice s’avère délicat dans la situation actuelle pour une partie très importante de l’appareil productif tant dans l’industrie, l’agriculture que les services, dont l’activité connaît d’extrêmes perturbations, voire un coup d’arrêt », reconnaît dans un communiqué la Banque de France.
Le Crédit Agricole a reçu 41.600 demandes des prêts de trésorerie garantis par l’Etat (PGE) de la part d’entreprises et entrepreneurs, pour un montant total de 6,7 milliards d’euros. Présentée par Bercyle 24 mars en réaction à la crise sanitaire, l’enveloppe de PGE déployée par les banques françaises pourra atteindre jusqu’à 300 milliards d’euros cette année. En huit jours, 20 milliards d’euros de prêts garantis ont déjà été demandés par plus de 100.000 entreprises, a indiqué dimanche Bruno Le Maire, le ministre de l’Économie et des Finances, dans le JDD. Le Crédit Agricole revendique également 271.700 « pauses d’échéances de crédits pendant 6 mois », pour un montant agrégé de 2,8 milliards d’euros.
Le Crédit Agricole a enregistré 41.600 demandes des prêts de trésorerie garantis par l’Etat (PGE) de la part d’entreprises et entrepreneurs, pour un montant total de 6,7 milliards d’euros, annonce ce mardi le groupe mutualiste. Présentée par Bercyle 24 mars en réaction à la crise sanitaire, l’enveloppe de PGE déployée par les banques françaises pourra atteindre jusqu’à 300 milliards d’euros cette année. En huit jours, 20 milliards d’euros de prêts garantis ont déjà été demandés par plus de 100.000 entreprises, a indiqué dimanche Bruno Le Maire, le ministre de l’Économie et des Finances, dans le JDD.
La demande pour les prêts de trésorerie aux entreprises garantis par l’Etat a déjà atteint 3,8 milliards d’euros, a annoncé ce mardi Bruno Le Maire, le ministre de l’Economie. « Les prêts garantis par l’Etat sont un immense succès et, à l’heure où je vous parle, nous avons déjà reçu pour 3,8 milliards d’euros de demande de prêts », a déclaré Bruno Le Maire sur Radio Classique. Selon le ministre, cette demande émane de 21.000 entreprises, pour un montant moyen de 180.000 euros. Les crédits, dont le montant total pourra atteindre 300 milliards d’euros, sont proposés par les banques françaises depuis la semaine dernière.