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Les Etats-Unis et l’Union européenne ont annoncé vendredi un accord de réduction des droits de douane sur un nombre limité de produits. Il prévoit entre autres la suppression des droits de 8% à 12% imposés par l’Union européenne sur les homards venant des Etats-Unis et la diminution de moitié des droits américains sur certains produits en verre ou en céramique, sur les briquets jetables ou encore les repas préparés. Il porte sur environ 168 millions d’euros sur la base des échanges de 2019, alors que Washington a pris pour cible quelque 7,5 milliards de dollars de produits européens, dont le vin français et le whisky écossais dans le cadre du différend avec l’UE sur les aides européennes à Airbus. L’accord doit encore être validé par les gouvernements et le parlement européens.
La Chine prendra «toutes les mesures nécessaires» pour protéger les intérêts légitimes de ses entreprises, a averti jeudi le ministère du Commerce à Pékin, en réponse à l’alourdissement des mesures américaines à l’encontre de Huawei Technologies. «La partie américaine doit renoncer immédiatement à ses comportements erronés», dit-il sur son site Internet, sans préciser la nature des mesures qu’il envisage. L’administration Trump a étendu lundi les restrictions annoncées en mai pour empêcher le géant chinois des télécommunications d’obtenir des semi-conducteurs sans autorisation spéciale et a ajouté 38 de ses filiales à sa liste noire.
Le département américain du Commerce va étendre les mesures annoncées en mai pour empêcher le géant chinois des télécoms Huawei d’obtenir des semi-conducteurs sans autorisation spéciale. Ces restrictions concernent notamment les puces développées ou produites par des entreprises étrangères avec des logiciels ou des technologies américaines. L’administration américaine ajoutera également à sa liste noire 38 filiales de Huawei présentes dans 21 pays, ce qui porte le total à 152 depuis que l’entreprise a été ajoutée à cette liste en mai 2019. Le secrétaire d’Etat au Commerce Mike Pompeo a dit à Fox Business que les restrictions imposées en mai sur les puces conçues par Huawei avaient été contournées. Washington pousse les gouvernements du monde entier à évincer Huawei, qu’il accuse d’espionnage pour le compte de Pékin.
Les discussions commerciales prévues samedi entre la Chine et les Etats-Unis pour faire le point sur l’accord signé en janvier ont été repoussées, en plein regain de tensions entre les deux pays. Aucune date n’a été donnée pour cette nouvelle rencontre, qui devait se dérouler par vidéo interposée. En janvier, après près de deux années de guerre commerciale, un accord avait été trouvé, et la Chine s'était engagée à acheter pour 200 milliards de dollars supplémentaires de produits et services américains. Mais les achats promis n’ont pas été réalisés, notamment à cause de la pandémie.
L’Union européenne a pris acte hier de la décision des Etats-Unis de s’abstenir d’imposer de nouveaux tarifs douaniers, sans franchir un nouveau pas dans le cadre du litige sur les subventions à Airbus et Boeing, en faisant part de sa volonté de négocier pour mettre fin à ce contentieux. Dans le sillage de cette décision, les deux parties devraient intensifier leurs efforts en vue de parvenir à une solution négociée, a déclaré un porte-parole de l’exécutif européen, une issue d’autant plus nécessaire que le secteur aéronautique a été lourdement affecté par les répercussions de la pandémie de Covid-19.
Le gouvernement britannique a annoncé hier que les négociations en vue d’un accord commercial post-Brexit avec les États-Unis continueraient à l’automne, rendant ainsi peu probable l’entrée en vigueur d’un accord avant la fin de l’année. Des «progrès positifs» ont été faits lors du récent troisième volet de négociations avec les États-Unis, qui s’est déroulé du 27 juillet au 7 août, a déclaré le ministère du Commerce international britannique, et les deux parties ont réaffirmé «leur engagement à négocier un accord complet et ambitieux».
Le Canada va imposer à son tour quelque 2,7 milliards de dollars (2,3 milliards d’euros) de droits de douane sur l’aluminium provenant des Etats-Unis après la décision de Washington de prendre des mesures punitives à l’encontre de l’aluminium canadien importé, a déclaré vendredi une responsable du gouvernement. Lors d’une conférence de presse, la vice-Premier ministre Chrystia Freeland a déclaré que ces mesures de rétorsion seraient appliquées à partir du 16 septembre, le temps de consulter les représentants de cette industrie. «Il me semble que la meilleur solution serait que les Etats-Unis reconsidèrent leur position», a-t-elle cependant ajouté, en espérant que la raison finira par l’emporter.
Alors que le Royaume-Uni et le Japon se sont entendus sur la plupart des questions que poserait un accord commercial post-Brexit, les deux pays se préparent à accélérer les négociations, a déclaré vendredi le ministre japonais des Affaires étrangères. «Nous avons convenu d’accélérer les pourparlers afin de parvenir à un accord-cadre d’ici la fin du mois d’août», a assuré Toshimitsu Motegi, qui a rencontré à Londres son homologue britannique Dominic Raab, ainsi que la ministre du Commerce, Liz Truss. Plus tôt vendredi, le Financial Times avait rapporté que Londres souhaitait notamment bénéficier d’un meilleur accès à l’agriculture.
La ‘politisation’ du dossier de la part des Etats-Unis complique la tentative de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) visant à désigner un directeur général intérimaire avant septembre, a déploré hier une source diplomatique proche du dossier. L’institution pourrait se retrouver sans chef si elle ne parvient pas à désigner le successeur provisoire du directeur général Roberto Azevedo qui quittera ses fonctions fin août, un an avant la fin de son mandat, pour «raisons familiales». Après son départ, l’un des quatre directeurs adjoints de l’OMC - un Américain, un Allemand, un Nigérian et un Chinois - dirigera l’organisation en attendant que le successeur du Brésilien soit désigné.
L’Union européenne (UE) va limiter l’exportation vers Hong Kong de technologies qui pourraient être utilisées pour la surveillance ou la répression, a indiqué Reuters à la lecture d’un projet de document européen. Exprimant leur «vive inquiétude» à la suite de l’instauration à Hong Kong d’une loi de sécurité nationale imposée par la Chine, les 27 Etats se sont mis d’accord vendredi sur une série de sanctions censées entrer en vigueur mardi et incluant des restrictions commerciales ainsi qu’une révision des accords de visas avec l’île.
La Grande-Bretagne et l’Union européenne (UE) se sont opposées jeudi sur les chances de parvenir à un accord sur leur future relation post-Brexit, au dernier jour de leurs discussions avant la coupure estivale. «Par son refus actuel de s’engager à des conditions de concurrence ouverte et loyale et à un accord équilibré sur la pêche, le Royaume-Uni rend un accord commercial - à ce stade - improbable», a déclaré le négociateur de l’UE, Michel Barnier, lors d’une conférence de presse. David Frost, le principal négociateur britannique sur le Brexit, a pour sa part reconnu la persistance de «nombreux points de désaccord» à l’issue du dernier cycle de discussions, mais a estimé «qu’un accord peut encore être trouvé en septembre». Les vues pessimistes de Michel Barnier ont pesé sur la livre sterling, qui reculait face à l’euro (91 pence) et face au billet vert (1,26 dollar).
Même les observateurs britanniques en conviennent, l’Europe a fait un grand pas le 21 juillet. Une fois encore, poussée dans ses retranchements par une crise d’une gravité inédite, cette Union dont les eurosceptiques ont prédit cent fois le naufrage a su dépasser ses différences. Alors oui, les quatre jours et quatre nuits passés à transpirer sur un plan de relance commun ont renvoyé l’image de discussions de marchands de tapis où les plus prompts à manier la menace et le chantage ont été récompensés. Oui, cet accord arraché de haute lutte consacre la primauté d’une institution intergouvernementale, le Conseil européen, sur les représentants d’un véritable fédéralisme, la Commission et le Parlement. Il faudra encore passer les obstacles nationaux, déployer des centaines de milliards en suivant une gouvernance complexe, s’accorder sur des ressources communes. Seul l’avenir dira si cette initiative ne constituait qu’une réponse sans lendemain à un choc historique ou bien le socle d’une mutualisation appelée à se renforcer. Mais la menace existentielle qui revient régulièrement planer au-dessus de l’Europe a été écartée.
Le gouvernement britannique a abandonné tout espoir de conclure un accord de libre-échange avec les Etats-Unis avant la présidentielle américaine de novembre, rapporte le Financial Times. Londres impute le peu de progrès dans les discussions à la crise sanitaire liée au coronavirus. «Est-ce que ça va arriver cette année? Tout simplement non», a déclaré un responsable cité par le quotidien. «Nous ne voulons pas qu’on nous force la main», a renchéri un autre responsable. La ministre du Commerce Liz Truss a déclaré le mois dernier que la Grande-Bretagne n’avait pas de date limite pour sceller un accord avec les Etats-Unis, en critiquant l’attitude de l’administration de Donald Trump, encline à défendre le libre-échange tout en restreignant de fait l’accès des importations.
Washington a ordonné la fermeture du consulat chinois dans la ville de Houston. Les cours des métaux précieux sont soutenus par les querelles qui opposent les deux pays.
Le département américain du Commerce a ajouté lundi à sa liste noire économique 11 entreprises chinoises impliquées selon Washington dans des violations des droits de l’homme, en lien avec le traitement par Pékin de la minorité musulmane des Ouïghours au Xinjiang. Cette initiative se traduit par l’impossibilité pour des groupes américains de se fournir auprès des entreprises concernées sans avoir au préalable obtenu une autorisation de l’Etat fédéral. La liste noire comprenait déjà 37 organisations. Parmi les 11 entreprises supplémentaires de cette troisième vague figurent notamment un groupe textile dont la maison mère produit des vêtements pour les marques Ralph Lauren, Tommy Hilfiger et Hugo Boss ou encore un fournisseur de composants de l’iPhone d’Apple.
La Grande-Bretagne va investir 705 millions de livres (788 millions d’euros) dans le développement des infrastructures frontalières pour assurer la fluidité des échanges après l’expiration, à la fin de l’année, de la période de transition convenue avec l’Union européenne, a annoncé dimanche Michael Gove, le ministre du bureau du cabinet. Le gouvernement britannique a promis de présenter prochainement ses projets au sujet du dispositif frontalier.
Les pays du Mercosur (Argentine, Brésil, Paraguay, Uruguay) ont fait état mercredi d’avancées sur le texte définitif de l’accord commercial avec l’Union européenne (UE), un an après être convenus avec Bruxelles d’un projet d’accord, et malgré l’opposition affichée par la France. Le président français Emmanuel Macron avait annoncé en août qu’il s’opposait au projet de traité de libre-échange entre l’UE et le Mercosur en reprochant à son homologue brésilien, Jair Bolsonaro, de lui avoir «menti» sur ses engagements écologiques. Il a répété lundi qu’il s’opposait à la signature de tout accord avec les pays ne respectant pas l’Accord de Paris sur le climat.