Nos articles d’actualité et d’analyse sur l'économie chinoise, son évolution, ses perspectives et son impact sur les principales institutions financières.
La Chine a enregistré la croissance la plus faible en matière d’investissements en actifs immobilisés en près de 18 ans, avec une production industrielle et des ventes au détail inférieures aux prévisions. L’investissement en actifs immobilisés a progressé de 7,8% sur un an au cours des huit premiers mois de l’année, son rythme le plus faible depuis décembre 1999. Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient une hausse de 8,2% de janvier à août.
La Chine a enregistré la croissance la plus faible en matière d’investissement en actifs immobilisés en près de 18 ans, avec une production industrielle et des ventes au détail inférieures aux prévisions, le signe d’un début d’essoufflement de l'économie dans un contexte de hausse des coûts d’emprunt. L’investissement en actifs immobilisés a progressé de 7,8% sur un an au cours des huit premiers mois de l’année, son rythme le plus faible depuis décembre 1999. Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient une hausse de 8,2% de janvier à août.
La PBoC a supprimé hier le seuil de cash de 20% imposé aux banques sur leurs achats de dollars, et a abaissé le fixing du yuan après onze séances consécutives de hausse.
Les réserves de change de la Chine ont augmenté de 10,5 milliards de dollars, pour remonter à un niveau de 3.092 milliards de dollars (2.586 milliards d’euros), du fait notamment de l’effet de l’affaiblissement du dollar. Ce septième mois consécutif de hausse des réserves, alors que la Banque populaire de Chine avait largement puisé dans ses réserves pour soutenir sa monnaie l’an dernier, les porte à leur niveau le plus élevé depuis octobre 2016. La banque centrale a accompagné le raffermissement du yuan en augmentant hier, pour la neuvième séance consécutive, le fixing quotidien du taux de change contre dollar.
Les réserves de change de la Chine ont augmenté pour le septième mois d’affilée en août, à hauteur de 10,5 milliards de dollars pour remonter à un niveau de 3.092 milliards de dollars (2.586 milliards d’euros), du fait notamment de l’effet de l’affaiblissement du dollar. Ce septième mois consécutif de hausse des réserves, ce qui ne s'était plus vu depuis juin 2014, les ramène à leur niveau le plus élevé depuis octobre 2016. Si Pékin avait puisé près de 320 milliards de dollars dans ses réserves de change l’an dernier pour tenter de soutenir sa devise, la Banque Populaire de Chine a accompagné le raffermissement de la devise en augmentant pour la neuvième séance consécutive aujourd’hui le fixing quotidien du taux de change contre dollar. Pour le seul mois d’août, le yuan s’est apprécié d’environ 2% face au billet vert et a effacé toutes ses pertes de 2016.
La monnaie chinoise a touché un pic de 14 mois par rapport au dollar la semaine dernière, mais les fondations de ce mouvement de hausse restent fragiles.
Le secteur manufacturier chinois a connu en août une accélération de croissance inattendue: l’indice officiel des directeurs d’achats (PMI) paru vendredi ressort à 51,7 en août, contre 51,4 en juillet, alors que les économistes anticipaient un léger tassement. Production, nouvelles commandes et anticipations des entreprises sont autant de composantes qui ont progressé. Les prix à la production ont augmenté à un taux sans précédent depuis décembre, un bon point pour la situation financière des entreprises, au moment où Pékin prend des mesures pour freiner leur endettement.
Le secteur manufacturier chinois a connu en août une accélération de croissance inattendue, l’indice officiel des directeurs d’achats (PMI) paru vendredi ressortant à 51,7 en août contre 51,4 en juillet, alors que les économistes anticipaient un léger tassement. Production, nouvelles commandes et anticipations des entreprises sont autant de composantes qui ont progressé. Les prix à la production ont augmenté à un taux sans précédent depuis décembre, un bon point pour les marges futures et pour la situation financière des entreprises en un moment où Pékin prend des mesures pour freiner un endettement croissant.
Le groupe chinois renonce à l'acquisition d'un vaste programme à Londres en raison de la nouvelle politique chinoise de restriction des investissements à l'étranger.
La Chine a exprimé hier son «profond mécontentement» au vu de l’enquête lancée officiellement vendredi par les Etats-Unis sur les pratiques chinoises présumées illicites en matière de propriété intellectuelle. Cette enquête est la première mesure directe prise par l’administration du président Donald Trump contre les pratiques commerciales de la Chine. Le ministère du Commerce chinois déclare dans un communiqué qu’il prendra toute disposition qui s’impose pour défendre les intérêts légitimes de la Chine et ajoute que Washington se doit de respecter les faits et les principes du commerce international et d’agir avec prudence.
La Chine va prendre davantage de mesures en faveur de l’investissement privé, a déclaré vendredi l’organe de planification du pays, au moment où Pékin restreint les velléités d’expansion internationales de ses entreprises. Le gouvernement va simplifier les procédures d’autorisation des investissements pour les entreprises privées et garantir des «retours sur investissement raisonnables» dans le cadre de partenariats publics/privés, destinés à drainer des fonds vers les projets d’infrastructures et de services publics, a déclaré Meng Wei, une porte-parole de la Commission nationale pour le développement et la réforme (CNDR). Les établissements financiers n’auront pas le droit d’imposer certaines conditions de prêts, et les autorités locales seront encouragées à créer des fonds pour aider ces entreprises à couvrir les risques de crédit, a ajouté Meng Wei.
La Chine, qui pourrait faire face à une baisse de l’investissement étranger cette année, veut s’ouvrir davantage aux investisseurs internationaux et s’est engagée à prendre des mesures pour mieux protéger la propriété intellectuelle. Un document publié hier sur le site du Conseil d’Etat indique que davantage de secteurs seront ouverts aux investisseurs étrangers, notamment la production de véhicules électriques et hybrides, la construction navale, la maintenance aérienne et le transport ferroviaire de voyageurs. Le Conseil d’Etat a également réitéré que les secteurs de la banque, de l’assurance et de la Bourse seraient davantage ouverts aux investissements étrangers, ajoutant qu’un calendrier ferme pour ces changements serait fixé.
L'économie chinoise a montré des signes de ralentissement en juillet en dépit d’indicateurs d’activité toujours solides, sur fond de taux de crédit à la hausse et de ralentissement du marché immobilier. La production industrielle de la Chine a progressé de 6,4% en juillet sur un an, son rythme le plus faible depuis janvier, selon les statistiques officielles publiées lundi. L’investissement en actifs immobilisés a, lui, augmenté de 8,3% au cours des sept premiers mois de l’année en Chine par rapport à la même période en 2016, en deçà également des anticipations. Quant aux ventes au détail, elles se sont redressées de 10,4% le mois dernier en Chine par rapport à juillet 2016, un rythme inférieur à la hausse de 10,8% anticipée par les analystes.
Les perspectives de croissance de la Chine à court terme se sont améliorées mais le risque d’un ajustement marqué à moyen terme a augmenté en raison de la dépendance de l'économie aux soutiens publics et d’une expansion du crédit qui pourrait devenir «dangereuse», a déclaré hier le Fonds monétaire international (FMI). Dans son évaluation annuelle de l'économie chinoise, l’organisation a revu à la hausse sa prévision de croissance annuelle pour la période 2018-2020, à 6,4% contre 6,0% auparavant, mais souligne la trajectoire insoutenable de la croissance du crédit et «implique des risques croissants d’un ajustement brutal et/ou d’un ralentissement marqué de la croissance». «L’impératif politique clé est le remplacement des objectifs de croissance chiffrés précis par un engagement à réaliser des réformes qui permettent d’atteindre la trajectoire de croissance soutenable la plus rapide», estime ainsi le FMI.
Le conglomérat chinois a rendu public son tour de table, mais les deux principaux actionnaires sont des organisations caritatives qui dépendent de lui.
Tirant les leçons de l’été 2015, la Banque Populaire de Chine a injecté 730 milliards de yuans depuis huit jours pour faire face aux tombées sur le marché monétaire.
Ce sont quelque 40 milliards de yuans que la Banque Populaire de Chine a injectés dans le système vendredi par le biais de ses opérations de reverse repo pour faire face à une hausse de la demande portée par les versements d’impôts et de dividendes. Le montant total des injections de la PBoC a atteint 510 milliards de yuans (environ 65 milliards d’euros) au cours de la semaine écoulée, le plus élevé depuis environ 6 mois, alors que le taux de refinancement au jour le jour s’est légèrement tendu de 21 pb à un niveau de 2,81%, le plus élevé depuis le 22 juin.
Ce sont quelque 40 milliards de yuans que la Banque Populaire de Chine a injectés dans le système ce matin par le biais de ses opérations de reverse repo pour faire face à une hausse de la demande portée par les versements d’impôts et de dividendes. Le montant total des injections de la PBoC a atteint 510 milliards de yuans (environ 65 milliards d’euros) au cours de cette semaine, le plus élevé depuis environ 6 mois, alors que le taux de refinancement au jour le jour s’est légèrement tendu de 21 pb à un niveau de 2,81%, le plus élevé depuis le 22 juin. Les autorités de régulation chinoise auraient en outre réclamé aux banques du pays de baisser le taux offert par les produits de gestion de fortune pour en limiter l’attrait auprès des particuliers.
Malgré le projet de réforme dévoilé ce week-end visant à mieux surveiller le secteur financier, la PBOC semble avoir relâché la pression depuis début juin.