Nos articles d’actualité et d’analyse sur l'économie chinoise, son évolution, ses perspectives et son impact sur les principales institutions financières.
Le ralentissement de la croissance, tombée sous 6,5% fin 2018, devrait se poursuivre cette année, et les mesures de soutien à l'activité alimenter la hausse de l'endettement.
La croissance de l'économie chinoise a ralenti à 6,4% au quatrième trimestre 2018, et à seulement 6,6% sur l’ensemble de l’année dernière, son plus faible rythme depuis 1990, selon les données du Bureau national des statistiques publiées ce matin. Si ces chiffres sont à peu près conformes aux prévisions du consensus, ils confirment le ralentissement de l’activité chinoise, après la croissance de 6,8% enregistrée en 2017, qui s’inscrit dans une tendance claire depuis la crise financière lorsqu’elle avait atteint 15%. Le détail des chiffres du mois de décembre montre un ralentissement de l’activité dans les secteurs immobilier, de la consommation et du commerce extérieur, ce qui n’a pas été compensé par l’accélération des dépenses en infrastructures censées constituer l’un des principaux facteurs de soutien à l’activité cette année.
Les autorités de régulation chinoises ont annoncé que le quota alloué aux investissements étrangers en actifs locaux était porté à 300 milliards de dollars, dans le cadre de son programme QFII qui a été lancé en 2013. Il s’agit ainsi d’un nouveau signe d’ouverture des marchés chinois, dans un contexte de détente des discussions commerciales avec les Etats-Unis. Le geste semble néanmoins symbolique puisqu’au mois de décembre, seuls 101,1 milliards ont été alloués sur les 150 milliards autorisés.
Les autorités de régulation chinoises ont annoncé hier que le quota alloué aux investissements étrangers en actifs locaux pour le porter à 300 milliards de dollars, dans le cadre de son programme QFII qui a été lancé en 2013. Il s’agit ainsi d’un nouveau signe d’ouverture des marchés chinois, dans un contexte de détente des discussions commerciales avec les Etats-Unis. Le geste semble néanmoins symbolique puisqu’au mois de décembre, seuls 101,1 milliards ont été alloués sur les 150 milliards autorisés.
Selon un communiqué publié ce matin avant une conférence de presse réunissant Zhu Hexin, le gouverneur adjoint de la Banque Populaire de Chine (PBoC), Xu Hongcai, le secrétaire au ministère des Finances chinois et Lian Weiliang, le vice-président de la Commission des réformes et du développement, le gouvernement chinois compte poursuivre sa politique de baisse d’impôts « à une plus grande échelle » cette année, notamment pour les PME et pour le secteur manufacturier.
Le recul des exportations et importations en décembre confirme l’effet négatif du ralentissement de la demande extérieure et intérieure sur l’économie chinoise.
Les autorités chinoises envisageraient d’abaisser leur objectif de croissance du PIB pour cette année dans une fourchette comprise entre 6% et 6,5%, alors qu’il était «de l’ordre de» 6,5% pour l’année dernière, selon Reuters qui citait vendredi des sources proches. Cet objectif aurait déjà été entériné mi-décembre par les plus hautes instances dirigeantes lors de la Conférence centrale sur le travail économique, et devrait être dévoilé officiellement au mois de mars prochain à l’occasion de la session parlementaire annuelle.
Les autorités chinoises envisageraient d’abaisser leur objectif de croissance du PIB pour cette année dans une fourchette comprise entre 6% et 6,5%, alors qu’il était «de l’ordre de» 6,5% pour l’année dernière, selon Reuters qui cite des sources proches. Cet objectif aurait déjà été entériné mi-décembre par les plus hautes instances dirigeantes lors de la Conférence centrale sur le travail économique, et devrait être dévoilé officiellement au mois de mars prochain à l’occasion de la session parlementaire annuelle.
Le rythme annuel de progression de l’indice des prix à la production (PPI) en Chine a ralenti à 0,9% au mois de décembre, le plus faible depuis septembre 2016, après celui de 2,7% en novembre, face à un consensus des économistes interrogés par Reuters de 1,6%. La hausse des prix à la consommation a elle aussi ralenti le mois dernier par rapport à décembre 2017, montrent les statistiques officielles publiées hier. Cette évolution des prix confirme la tendance au ralentissement de la demande intérieure, dans un contexte de tensions commerciales avec les Etats-Unis, son principal partenaire. Elle relance ainsi les anticipations de nouvelles mesures de soutien à l’activité.
Le rythme annuel de progression de l’indice des prix à la production (PPI) en Chine a ralenti à seulement 0,9% au mois de décembre, le plus faible depuis septembre 2016, après celui de 2,7% en novembre. Si ce ralentissement était attendu, il est cependant nettement plus fort que la médiane des estimations des 35 économistes interrogés par Reuters, de 1,6%. La hausse des prix à la consommation a elle aussi ralenti le mois dernier par rapport à décembre 2017 en raison d’une baisse des prix non-alimentaires, montrent les statistiques officielles publiées ce matin.
Pékin a relevé son objectif de déficit budgétaire à 2,8% du PIB en 2019. Il devrait même atteindre 11,1% en intégrant la dette cachée des collectivités locales.
La Chine a enregistré en novembre la plus faible croissance de ses ventes au détail en 15 ans et sa production industrielle a progressé à son rythme le plus faible en près de trois ans, ce qui confirme le ralentissement progressif de la croissance de la deuxième économie mondiale. D’après les chiffres publiés vendredi, les ventes au détail ont progressé de 8,1% en novembre en rythme annuel, une croissance inférieure à la progression attendue par les économistes, à 8,8%, après une hausse de 8,6 en octobre. La production industrielle a progressé de 5,4% le mois dernier, contre une prévision médiane donnant une hausse de 5,9% identique à celle d’octobre.
La Chine a enregistré en novembre la plus faible croissance de ses ventes au détail en 15 ans et la production industrielle a progressé à son rythme le plus faible en près de trois ans, des statistiques qui confirment le ralentissement progressif de la croissance de la deuxième économie mondiale constaté ces derniers trimestres.
Derrière l’excédent extérieur record de 44,7 milliards de dollars enregistré par la Chine en novembre, se cache un double ralentissement: celui du rythme annuel de progression des exportations à 5,4%, après +15,6% en octobre; et celui des importations à 3%, après +21,4% en octobre. Cela traduit un dynamisme moins fort du commerce extérieur et de la consommation intérieure, et confirme le ralentissement de l’activité en Chine, qui pourrait faire chuter la croissance du PIB à 6% au deuxième semestre, selon GF Securities. Au cours des 11 premiers mois de l’année, l’excédent commercial chinois avec les Etats-Unis a augmenté de 7,2%, pour atteindre 557 milliards de dollars - soit 13,7% de l’ensemble des échanges commerciaux de la Chine.
Derrière l’excédent extérieur record de 44,7 milliards de dollars enregistré par la Chine au mois de novembre, nettement supérieur aux 34 milliards attendus par le consensus, se cache un double ralentissement : celui du rythme annuel de progression des exportations à 5,4%, contre +9,5% attendu par le consensus, et après +15,6% en octobre ; et celui des importations à 3%, contre +14% attendu par le consensus, et après +21,4% en octobre. Ces chiffres traduisent un dynamisme moins fort du commerce extérieur et de la consommation intérieure, et confirment le ralentissement de l’activité en Chine, qui pourrait faire chuter la croissance du PIB à 6% au deuxième semestre, selon GF Securities.