Nos articles d’actualité et d’analyse portant sur le marché des changes ou forex, sur l'évolution des principales devises (dollar, euro, yen, sterling, yuan, etc.) et sur les devises émergentes.
Si les chiffres Cofer du FMI montrent que le billet vert est tombé à son plus bas niveau depuis 2013, à 62,5% fin mars, cela n’a pas profité pleinement à l’euro.
Grâce à Quod Financial, l’institution aura une meilleure vision des prix sur le marché des changes sur lequel elle intervient pour son compte et pour d’autres banques centrales.
Le rial iranien est tombé à un plus bas record contre le dollar hier sur le marché non officiel. Le dollar est monté jusqu'à 87.000 rials contre 75.500 jeudi, dernier jour d'échanges avant le week-end iranien, selon le site de changes Bonbast.com, qui suit les fluctuations du marché non officiel. La monnaie iranienne ne cesse de se déprécier depuis des mois en raison d’une économie faible, des difficultés financières des banques locales et d’une forte demande de dollars de la part d’Iraniens qui craignent que les sanctions américaines ne viennent amputer sérieusement les exportations. Le rial se traitait autour de 65.000 rials lorsque Trump a annoncé le retrait américain début mai de l’accord sur le nucléaire iranien de 2015. Il évoluait à 42.890 par dollar fin 2017.
L’Autorité des marchés financiers (AMF) et l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) mettent en garde le public contre les activités de plusieurs sites internet et entités qui proposent des investissements sur le forex sans y être autorisés. A cette fin, les Autorités publient la liste des nouveaux acteurs identifiés proposant en France, des investissements sur le marché des changes non régulés (forex) sans y être autorisés. La liste des sites récemment identifiés intègre désormais :
La Banque de France a décidé de se doter d’un outil permettant une vision plus agrégée des marchés des changes, aujourd’hui fragmentée du fait de la multiplication des plates-formes de négociation. À l’issue d’une procédure d’appel d’offres européen, l’institution a sélectionné la société Quod Financial, dont la solution permet de consolider les cotations de plus de 40 plates-formes et «de disposer de données d’une extrême granularité», indique un communiqué de la BdF, qui précise : «Avec ce projet, mis récemment en production, la Banque de France améliore son exécution des opérations de change, tant pour son compte propre, que pour sa clientèle institutionnelle».
La Banque de France a décidé de se doter d’un outil permettant une vision plus agrégée des marchés des changes, aujourd’hui fragmentée du fait de la multiplication des plateformes de négociation. À l’issue d’une procédure d’appel d’offres européen, l’institution a sélectionné la société Quod Financial, dont la solution permet de consolider les cotations de plus de 40 plates-formes et «de disposer de données d’une extrême granularité», indique un communiqué de la Banque de France.
La commission des sanctions de l’Autorité des marchés financiers (AMF) a proposé ce matin une amende de 800.000 euros et un avertissement à l’encontre du courtier en ligne grand public IG Markets, leader mondial des CFD (contract for difference). Le gendarme des marchés reproche à la succursale française du groupe britannique des lacunes dans la diffusion de recommandations d’investissement, l’absence d’information sur l’existence de conflits d’intérêt entre les clients et les activités pour compte propre de la plate-forme, le manque d’informations claires et non-trompeuses sur les risques de perte encourus, des insuffisances dans des questionnaires adressés aux clients, et enfin un manque de diligence à l’égard de l’AMF.
La part de ses actifs libellés en monnaie unique a chuté de 30 points depuis 2010 pour revenir à 41%, ses niveaux prévalant en 1999 à la création de l’euro.
Thomson Reuters a annoncé hier son intention de transférer ses activités de négociation sur produits dérivés de change de Londres à Dublin dans la perspective du Brexit. Le groupe a dit avoir soumis à la banque centrale irlandaise une demande d’autorisation pour exploiter sa plate-forme de négociation de dérivés sur les devises depuis Dublin afin de continuer à opérer au sein de l’Union européenne. Thomson Reuters exploite l’une des plates-formes de trading les plus importantes du marché des changes sur lequel l'équivalent de 5.000 milliards de dollars (4.220 milliards d’euros) de transactions sont réalisées quotidiennement. Les volumes de dérivés de change négociés sur sa plate-forme dépassent les 300 milliards de dollars par jour.
La devise argentine a dévissé de 7% supplémentaires face au dollar pour atteindre une parité proche de 25 qui n’avait jamais été atteinte, ce qui porte son mouvement de dépréciation à 26% depuis le début de l’année, la pire performance parmi les devises émergentes. Ce mouvement traduit les inquiétudes des marchés quant à l’issue de l’adjudication de 30 milliards de dollars de titres Lebacs prévue aujourd’hui pour remplacer ceux qui arrivent à échéance cette semaine, malgré les propos rassurants tenus hier soir par Luis Caputo, le ministre des Finances du pays.