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La banque centrale argentine (BCRA) et la Banque populaire de Chine (PBoC) ont annoncé vendredi avoir doublé le montant de la ligne de swaps de changes entre les deux pays à 130 milliards de yuans (environ 16,5 milliards d’euros). Cette ligne a été mise en place en 2009 sous l’ère de l’ancienne présidente de l’Argentine, Cristina Kirchner, afin de renforcer les réserves de changes du pays qui luttait alors avec ses créanciers internationaux. Désormais sous la perfusion de prêts accordés par le Fonds monétaire international (FMI), l’Argentine détient 54,25 milliards de dollars de réserves en devises. De son côté, Pékin espère renforcer ses liens commerciaux avec les autres pays émergents, en pleine guerre de changes avec les Etats-Unis.
La banque centrale argentine (BCRA) et la Banque populaire de Chine (PBoC) ont annoncé ce matin avoir doublé le montant de la ligne de swaps de changes entre les deux pays à 130 milliards de yuans (environ 16,5 milliards d’euros). Cette ligne a été mise en place en 2009 sous l’ère de l’ancienne présidente de l’Argentine, Cristina Kirchner, afin de renforcer les réserves de changes du pays qui luttait alors avec ses créanciers internationaux.
Les réserves de change chinoises ont baissé de 33,93 milliards de dollars (29,55 milliards d’euros) le mois dernier à 3.053 milliards de dollars, selon la banque centrale. Ce plus fort recul mensuel depuis décembre 2016 laisse penser que Pékin a accentué ses interventions pour prévenir une dépréciation de sa monnaie qui s’est rapprochée du seuil critique de 7 yuans pour 1 dollar fin octobre. Les économistes s’attendaient en moyenne à un recul de 27 milliards de dollars des réserves de change à 3.060 milliards de dollars. Elles avaient baissé de 22,69 milliards de dollars en septembre.
Les réserves de change chinoises ont baissé de 33,93 milliards de dollars (29,55 milliards d’euros) le mois dernier à 3.053 milliards de dollars, montrent des données publiées aujourd’hui par la banque centrale. Ce plus fort recul mensuel depuis décembre 2016 laisse penser que Pékin a accentué ses interventions pour prévenir une dépréciation de sa monnaie qui s’est rapprochée du seuil critique de 7 yuans pour un dollar fin octobre. Les économistes s’attendaient en moyenne à un recul de 27 milliards de dollars des réserves de change à 3.060 milliards de dollars. Elles avaient baissé de 22,69 milliards de dollars en septembre.
Son cours s'est approché un peu plus vendredi du seuil symbolique de 7 face au dollar, et affiche une chute de 11% depuis la fin du mois de mars dernier.
Le secrétaire américain au Trésor, Steven Mnuchin, a indiqué hier qu’il pourrait modifier les règles permettant de qualifier de «manipulateurs de changes» les pays partenaires des Etats-Unis. Le Trésor pourrait soit revenir à la loi commerciale de 1988, plus sévère que la règle actuelle de 2015, pour laquelle la Chine ne répond qu’à un des trois critères requis, soit établir une nouvelle règle plus adaptée. Il y a quelques jours, les Etats-Unis ont décidé de ne pas accorder ce statut à la Chine. Le rapport semestriel sur les changes du Trésor publié la semaine dernière avait déjà durci le ton face à la dépréciation du yuan de plus de 10% depuis début 2018, en pleine guerre commerciale opposant les deux pays.
Le secrétaire américain au Trésor, Steven Mnuchin, a indiqué hier, lors d’une tournée à Jérusalem, que le département envisage plusieurs options visant à modifier les règles permettant de qualifier comme «manipulateurs de changes» les pays partenaires des Etats-Unis. Le Trésor pourrait ainsi soit revenir à la loi commerciale de 1988 qui avait une définition plus large des pays «manipulateurs de changes» que la règle actuelle de 2015, pour laquelle la Chine ne répond qu’à un des trois critères requis, soit établir une nouvelle règle plus adaptée. La déclaration de Steven Mnuchin intervient quelques jours après que les Etats-Unis ont décidé de ne pas accorder ce statut à la Chine.
La devise japonaise s’est appréciée de 2% face au dollar et à l’euro depuis le début du mois, et de 2,5% face au franc suisse, pourtant aussi considéré comme refuge.
Les chiffres Cofer du FMI montrent la poursuite de la baisse du poids du dollar dans les réserves mondiales à 62,25% à fin juin, contre un point haut de 72,7% en 2001.
Dans une note publiée hier, l’agence de notation estime que «l’euro devrait rester faible face au dollar jusqu’à mi-2019», du fait de «la faiblesse relative de l’économie de la zone euro, de l’accélération du resserrement de la Fed, et des incertitudes politiques [aux] Etats-Unis». S&P a ainsi révisé légèrement à la baisse sa prévision de croissance en zone euro à 2% cette année mais l’a maintenue à 1,7% en 2019. En revanche l’agence estime qu’à partir du troisième trimestre 2019, «le lancement du cycle de hausse des taux de la BCE coïncidant avec une période de moindres incertitudes politiques, devrait entraîner une appréciation de l’euro contre le dollar».
Dans une note publiée ce matin, l’agence estime que «l’euro devrait rester faible face au dollar jusqu’à mi-2019», du fait de «la faiblesse relative de l’économie de la zone euro, de l’accélération du resserrement de la Fed, et des incertitudes politiques qui ont rendu les actifs en euro relativement moins attractifs que ceux des Etats-Unis».
La livre sterling a creusé ses pertes à la suite de l’allocution de Theresa May dans laquelle la Première ministre britannique qui a évoqué la possibilité qu’aucun accord ne soit conclu entre Londres et Bruxelles sur les conditions du Brexit. La devise britannique, qui évoluait déjà en baisse, a perdu 1,4% face au dollar et 1,1% face à l’euro après le discours. Il s’agit de son plus fort repli en séance depuis onze mois face au dollar et depuis cinq mois face à l’euro.
Le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker a déclaré ce matin qu’il voulait renforcer le rôle international de l’euro, à l’occasion de son discours annuel de rentrée. « L’euro est devenu la deuxième monnaie la plus utilisée au monde. 60 pays lient d’une manière ou d’une autre leur propre monnaie à l’euro », a-t-il déclaré, tout en regrettant que l’UE elle-même recourt énormément au dollar. « Il est aberrant que l’Europe règle 80% de sa facture d’importation d'énergie en dollars américains (et) que les compagnies européennes achètent des avions européens en dollars », a-t-il insisté.