Nos articles d’actualité et d’analyse portant sur le marché des changes ou forex, sur l'évolution des principales devises (dollar, euro, yen, sterling, yuan, etc.) et sur les devises émergentes.
L’euro-dollar a frôlé la parité en chutant encore à 1,0077 vendredi matin à 9h30 (1,0145 à 13h), soit un plus bas de près de vingt ans. Sur la semaine, la monnaie unique aura perdu près de 3% avec les inquiétudes grandissantes autour de l’arrêt des approvisionnements de gaz russe – au-delà des grèves du début de semaine dans les champs norvégiens -, et plus globalement des craintes de récession, également aux Etats-Unis, qui attirent les flux sur le billet vert comme «valeur refuge».
Boris Johnson, abandonné par de nombreux membres de son gouvernement depuis deux jours dans le sillage d’une série de scandales, a annoncé jeudi qu’il abandonnait son poste de président du Parti conservateur britannique et qu’il démissionnera de son poste de Premier ministre dès que son successeur sera désigné.
L’euro a poursuivi sa baisse mercredi, à environ 1,02 dollar, toujours plus près de la parité avec le billet vert, notamment en raison des inquiétudes croissantes autour du fait que la Russie pourrait couper l’approvisionnement en gaz vers l’Europe et plonger la région dans la récession, et ce malgré l’arrêt des grèves sur les champs pétroliers et gaziers en Norvège – autre fournisseur important de la région. Par ailleurs, les commandes à l’industrie allemande, qui ont rebondi de 0,1% en mai contrairement aux attentes (-0,6) et après trois mois consécutifs de baisse, n’ont rien changé au pessimisme ambiant. Ce sentiment a été renforcé par les statistiques de consommation d’Eurostat, qui montrent que les consommateurs de la région ont réduit leurs dépenses essentielles pour le deuxième mois d’affilée, du fait de l’inflation galopante : les ventes d’aliments, de boissons et de tabac ont reculé de 0,3% en mai, de même que les dépenses en carburant (-0,2%).
L’euro a poursuivi sa baisse mercredi matin, au-dessous de 1,02 dollar, toujours plus près de la parité avec le billet vert, notamment en raison des inquiétudes croissantes autour du fait que la Russie pourrait couper l’approvisionnement en gaz vers l’Europe et plonger la région dans la récession, et ce malgré l’arrêt des grèves sur les champs pétroliers et gaziers en Norvège – autre fournisseur important de la région.
L’euro est tombé mardi à son plus bas niveau depuis près de vingt ans, passant sous 1,03 dollar, la nouvelle envolée des prix du gaz naturel en Europe attisant les craintes de récession alors que le dollar reste favorisé par la remontée des rendements des bons du Trésor américain.
Le yen a chuté jeudi sous 136 face au dollar pour la première fois depuis 1998. La confirmation par la Banque du Japon (BoJ) de sa politique monétaire ultra-accommodante, une décision soutenue par le Premier ministre japonais, à rebours des autres banques centrales dans le monde qui ont accentué leur biais restrictif, pèse sur la devise. Sa dépréciation préoccupe toutefois les politiques et les membres de la banque centrale. Elle a été l’un des principaux sujets de débat lors de la réunion de politique monétaire de la BoJ en avril, peut-on lire dans le compte-rendu de cette réunion publié mercredi, certains membres du conseil d’administration craignant qu’une volatilité excessive ne perturbe les plans de développement des entreprises.
Le yen a chuté jeudi sous 136 face au dollar pour la première fois depuis 1998. Vers 11h30, il s’échangeait à 136,20 pour un dollar après avoir reculé à un plus bas de 136,71 en séance. La confirmation par la Banque du Japon (BoJ) de sa politique monétaire ultra-accommodante, une décision soutenue par le Premier ministre japonais, à rebours des autres banques centrales dans le monde qui ont accentué leur biais restrictif, pèse sur la devise. Sa dépréciation préoccupe toutefois les politiques et les membres de la banque centrale. Elle a été l’un des principaux sujets de débat lors de la réunion de politique monétaire de la BoJ en avril, peut-on lire dans le compte-rendu de cette réunion publié mercredi, certains membres du conseil d’administration craignant qu’une volatilité excessive ne perturbe les plans de développement des entreprises.
La devise nippone est proche de 135 face au dollar, alors que le fossé de politique monétaire entre la banque du Japon et les autres grandes banques centrales se creuse.
L’indice DXY du dollar face à un large panier de devises s’est affaibli vendredi, jusqu’à 101,5 points soit son plus bas niveau depuis un mois, alors que les investisseurs ont réévalué leurs attentes de hausses de taux de la Réserve fédérale (Fed). Sur les marchés de swaps, le taux directeur (Fed Funds) attendu pour fin décembre est passé en moins d’un mois de 2,88% à 2,62%, signe que la banque centrale pourrait ralentir son cycle de resserrement au second semestre. Les minutes de la dernière réunion du FOMC ont montré mercredi que la plupart des participants pensaient que des hausses de taux de 50 points de base (pb) seraient appropriées à chacune des deux prochaines réunions, en juin et en juillet, pour maîtriser l’inflation. Cependant, de nombreux responsables pensaient aussi que trois hausses plus importantes que d’habitude (en comptant celle de mai) permettraient de faire une pause plus tard dans l’année pour évaluer les effets de ce resserrement sur les perspectives économiques.
L’indice DXY du dollar face à un large panier de devises s’est affaibli vendredi, jusqu’à 101,5 points soit son plus bas niveau depuis un mois, alors que les investisseurs ont réévalué leurs attentes de hausses de taux de la Réserve fédérale (Fed). Sur les marchés de swaps, le taux directeur (Fed Funds) attendu pour fin décembre est passé en moins d’un mois de 2,88% à 2,62%, signe que la banque centrale pourrait ralentir son cycle de resserrement au second semestre.