La forte croissance de Cooptalis nécessite des fonds. Déjà épaulé par Finorpa et l’Institut Régional de Développement du Nord-Pas-de-Calais, le spécialiste des services liés à l’expatriation vient de boucler une levée de fonds en capitaux propres et en dette bancaire pour un montant de 20 millions d’euros, à laquelle ont participé Idinvest Partners, Entrepreneur Venture et CM-CIC Investissement. Cooptalis, qui accompagne les entreprises dans la recherche de talents à haut potentiel ainsi que dans les démarches liées à la mobilité à l’international, a enregistré une croissance de 100% par an depuis sa création en 2012. Le groupe, qui vise 25 millions d’euros de revenus en 2018, consacrera ces fonds à sa digitalisation et à son développement à l’international, notamment via des acquisitions.
Le dynamisme d’Opteven a séduit Ardian. Après avoir pris son indépendance en 2014 à la faveur d’un LBO orchestré par Capzanine, avec le soutien d’Aviva pour répondre aux exigences réglementaires de l’ACPR, l’ancienne filiale française d’assurance du groupe RAC (Royal Automobile Club britannique) s’est adossée au fonds pour accélérer son expansion en Europe. L’opération permet également l’entrée au capital de 160 collaborateurs. Déjà présent dans sept pays européens, le spécialiste de la garantie panne mécanique et de l’assistance a enregistré ces dernières années une croissance organique de 15% par an, qui a porté ses revenus annuels à 150 millions d’euros. Déjà bien entamée, la digitalisation des process conduira par ailleurs le groupe à s’intéresser à d’éventuelles acquisitions d’assurtech.
Le groupe HTL va désormais s’appuyer sur Bridgepoint. Contrôlé jusqu’en 2017 par la famille fondatrice, la société créée en 1992 avait connu un premier LBO initié par Naxicap, qui conservera une participation minoritaire à l’issue du changement de contrôle. Cette opération avait également installé une nouvelle direction à la tête du spécialiste de la fabrication et de la purification de l’acide hyaluronique, un ingrédient pharmaceutique essentiel très présent dans les cosmétiques. Un filon porteur qui va conduire la société à doubler ses effectifs d’ici 2025. Après d’importants investissements dans la R&D et en capacités, avec une nouvelle usine opérationnelle en 2020, le groupe ambitionne de s’imposer hors d’Europe. Pour l’heure, le groupe y vend 90% de sa production, dont 25% en France.
Le fonds de capital-risque Aster crée Aster Fab, un cabinet de conseil en stratégie d’innovation. «Première filiale du genre en France, Aster Fab s’appuie sur l’expertise d’Aster en matière d’innovation et d’identification des nouvelles dynamiques de marché pour permettre aux sociétés plus matures, ETI et grandes entreprises, de faire évoluer leurs business models et d’accélérer leur croissance», assure le communiqué de la société de gestion française. L’entité de conseil est dirigée par Louise Piednoir, ancienne responsable de la stratégie digitale chez Keolis.
Le groupe de capital investissement Astorg a annoncé hier une prise de participation majoritaire au capital de Nemera, fabricant de dispositifs d’administration de traitements médicaux basé dans l’Isère, auprès de Montagu Private Equity qui reste investi au capital. Les modalités financières de l’opération n’ont pas été précisées. D’après le fournisseur de données Marketline cité par Reuters, le montant de la transaction dépasse un milliard d’euros. Le groupe réalise un Ebitda annuel estimé à 70 millions d’euros. Montagu avait pris le contrôle en mai 2014 de la division Healthcare Devices du groupe américain Rexam, rebaptisée Nemera. La société fabrique des sprays nasaux, des inhalateurs ou encore des stylos à insuline. Elle emploie 1.950 personnes. Le processus de vente a été mené par HSBC et Morgan Stanley. Astorg était conseillé par Citigroup.
Le fonds de capital-risque Aster crée Aster Fab, un cabinet de conseil en stratégie d’innovation. «Première filiale du genre en France, Aster Fab s’appuie sur l’expertise d’Aster en matière d’innovation et d’identification des nouvelles dynamiques de marché pour permettre aux sociétés plus matures, ETI et grandes entreprises, de faire évoluer leurs business models et d’accélérer leur croissance», assure le communiqué de la société de gestion française. L’entité de conseil est dirigée par Louise Piednoir, ancienne responsable de la stratégie digitale chez Keolis.
Le groupe de capital investissement Astorg a annoncé aujourd’hui la conclusion d’un accord en vue d’acquérir une participation majoritaire au capital de Nemera, fabricant de dispositifs d’administration de traitements médicaux basé dans l’Isère, auprès de Montagu Private Equity qui reste investi au capital. Les modalités financières de l’opération n’ont pas été précisées. D’après le fournisseur de données Marketline cité par Reuters, le montant de la transaction dépasse un milliard d’euros. Le groupe réalise un Ebitda annuel estimé à 70 millions d’euros.
Omnes Capital a annoncé mercredi la signature d’un partenariat avec le promoteur/opérateur Culture & Patrimoine en vue de participer au financement de la rénovation de bâtiments emblématiques des principales métropoles françaises. Prenant la forme d’une foncière commune, cette initiative se traduira par une première opération concernant un bâtiment de 2.800 mètres carrés dans la forêt de Meudon.
Vision Fund, le fonds du groupe japonais Softbank, a investi 100 millions de dollars dans la start-up brésilienne Loggi, spécialisée dans la livraison par coursier. Depuis sa création en 2013 par Fabien Mendez, elle avait auparavant levé 3,3 millions de dollars auprès de Qualcomm Ventures et de Dragoneer Investment Group. Via sa plate-forme sur internet, elle s’est spécialisée à la fois dans la livraison de biens et de repas à domicile. Softbank avait déjà investi 535 millions de dollars plus tôt dans l’année dans DoorDash, start-up américaine à l’origine d’une application mobile de livraison de repas à domicile.
Talence Gestion has recruited Sophie Pinaud-Bélis as private manager. Pinaud-Bélis joins from Trusteam Finance, where she had worked since 2011. Before that, she was a portfolio manager for private clients under mandate at Fontenay Gestion (an affiliate of Neufliza OBC), and then at Sully Asset Management. Following the arrival of Hervé Picard (private manager) in June, and of Coralie Smette (head of wealth management and fiscal engineering) in September, Talence Gestion is pursuing its development and continuing to add to its expertise in private management. Tlence Gestion offers its private clients and corporate heads global and personalised assistance with all topics related to their wealth. Its 18 managers, including 13 private managers, currently manager over EUR900m in assets. p { margin-bottom: 0.1in; line-height: 115%; background: transparent none repeat scroll 0% 0%; }
Le club de foot des Girondins de Bordeaux (FCGB) est dans la dernière ligne droite de son processus de vente, au fonds d’investissement américain General American Capital Partners (GACP). Il devait franchir aujourd’hui une étape décisive devant le conseil municipal bordelais. Interrogé, le 12 septembre, dans le quotidien L’Equipe sur les raisons du rachat des Girondins de Bordeaux à M6, le financier américain Joseph DaGrosa, patron de GACP, expliquait que «le foot est une industrie en pleine croissance et cela devrait durer encore longtemps.» Il compte en faire un investissement à court terme, «cinq ou dix ans». D’autres fonds d’arbitrage ont déjà placé leurs pions en Ligue 1, tel Elliott Management, nouveau propriétaire du Milan AC, qui a financé le rachat du LOSC, club lillois, par l’homme d’affaires Gérard Lopez.
Les acteurs hexagonaux ont collecté 50% des 6,6 milliards d’euros levés au premier semestre auprès d’étrangers, fonds de pension et fonds souverains en tête.
C’est la part de fonds de private equity qui ont déjà lancé, ou envisagent de lancer un véhicule de long terme, d’une durée de vie supérieure à 15 ans, d’après une étude de Dechert effectuée auprès de 100 fonds détenant plus de 500 millions de dollars d’encours. Face à la concurrence accrue des fonds de pension, fonds souverains et family offices, les principales raisons invoquées pour cette stratégie sont, dans l’ordre, d’accroître les rendements en restant plus longtemps au capital d’entreprises performantes, d’être plus attractifs pour les vendeurs, d’étendre le réservoir d’entreprises cibles.
Ciblée. La société de conseil Mercer (MMC) et le fournisseur de données et de recherche Morningstar se sont alliés pour proposer aux investisseurs une plate-forme digitale de données sur la gestion institutionnelle, des analyses de performances et de la recherche qualitative. Ce rapprochement combinera la recherche ciblée de Mercer (6.000 sociétés de gestion, 32.000 stratégies) avec la recherche indépendante de Morningstar et ses bases de données sur quelque 252.000 fonds ouverts et ETF (exchange-trade funds), plus les comptes gérés et indices. Il permettra d’offrir une vision élargie des coûts et des opportunités avant les décisions d’investissement.
A contresens. Alors que tous les investisseurs fuient les marchés cotés italiens (actions et obligations), le private equity transalpin a connu une croissance de sa collecte de 55 % au premier semestre, à 1,9 milliard d’euros, selon l’association italienne du private equity (Aifi), et de 49 % des investissements, à 2,9 milliards d’euros, pour un total de 160 opérations (dont 80 auprès de start-up), pour moitié à l’initiative de fonds étrangers comme en 2016 quand les investissements avaient atteint 8,2 milliards. Et la tendance serait similaire pour le second semestre…