Ouverture. « Dans cette phase de crise, les PME sont conscientes qu’elles ont des opportunités de croissance externe à saisir, qu’il leur faudra faire évoluer leur ‘business model’ et qu’elles vont avoir besoin pour cela de renforcer leurs fonds propres », synthétise Dominique Gaillard, président de France Invest (association des investisseurs pour la croissance), à l’occasion du lancement d’un baromètre trimestriel réalisé avec PwC. Selon un sondage mené en mai, 50 % des dirigeants de PME anticipent des opportunités de rachat, contre 32 % pour le reste des sociétés. Ce pourcentage s’établit à 40 % dans l’industrie, contre 34 % dans les services. Par ailleurs, 40 % des PME envisagent d’ouvrir leur capital à un partenaire financier, contre 27 % des ETI et grands groupes. Au sein des entreprises, les évolutions perçues comme nécessaires portent avant tout sur la gestion du personnel et la digitalisation (voir le graphique).
... c’est, en milliards de dollars, le montant levé par Ardian pour sa plate-forme secondaire de huitième génération dont la société de gestion vient d’annoncer le closing final. Ardian a ainsi battu son propre record dans ce secteur d’investissement, après celui établi à 14 milliards de dollars en 2016. Sur ces 19 milliards collectés auprès de 275 investisseurs, les engagements de co-investissements atteignent 5 milliards. L’activité fonds de fonds d’Ardian représente désormais 53 milliards de dollars sous gestion, exposés à plus de 1.600 fonds et près de 10.000 sociétés sous-jacentes. Cette levée géante confirme le succès des transactions secondaires en private equity, dont le marché affiche l’une des plus fortes croissances de l’industrie du non-coté.
La société d’investissement suédoise EQT a annoncé ce mercredi l’ouverture d’un bureau à Paris afin de « renforcer son empreinte locale ». « La France est l’un des principaux marchés pour les investissements dans le non-coté en Europe » et « l’ouverture du bureau de Paris (…) s’inscrit dans notre approche de proximité avec une présence locale dans les pays et régions où EQT investit », explique dans un communiqué Christian Sinding, directeur général d’EQT.
Le fonds américain de capital-investissement Brynwood Partners et Nestlé ont conclu un accord sur la vente de sa marque de pâtes Buitoni en Amérique du Nord, alors que le groupe agroalimentaire suisse se recentre sur des marques plus performantes dans le domaine des produits surgelés. L’opération valorise l’activité de Buitoni en Amérique du Nord à 115 millions de dollars, selon Reuters, qui cite une source proche du dossier. Cette activité sera renommée Buitoni Food Company après la réalisation de l’opération, qui comprend les droits sur la marque aux Etats-Unis, au Canada et dans les Caraïbes. Nestlé continuera d’exploiter la marque Buitoni sur certains marchés hors Amérique du Nord, notamment en Europe.
Mercredi, le ministère américain du travail, qui régit les comptes épargne retraite 401(k), a déclaré que le capital-investissement pouvait être utilisé dans le cadre de certains fonds gérés par des professionnels qui sont proposés aux épargnants, écrit le Financial Times. Tous ne sont pas autorisés, ce qui signifie que les gestionnaires de fonds de capital-investissement ne peuvent s’attendre à accéder qu'à une partie du marché des 401(k), d’une valeur de 6.500 milliards de dollars, mais qu’ils pourraient tout de même gagner jusqu'à 400 milliards de dollars en nouveaux actifs, selon les analystes d’Evercore cité par le quotidien britannique.
Le fonds Large Venture de Bpifrance, qui investit dans les fleurons de la tech française, maintient son rythme d’investissement malgré la crise, explique sa directrice.
Chaque pic du marché du capital-investissement a sa transaction emblématique des excès du moment. Le rachat de la division d’ascenseurs de ThyssenKrupp par les fonds Advent et Cinven est bien placé pour jouer ce rôle en 2020, en raison de son prix et du niveau de dette manifestement excessif qu’il comportait. Personne n’avait vu venir la pandémie et l’ampleur du choc récessif, mais chacun était prévenu du virage dangereux que prenait depuis plusieurs trimestres le monde du private equity. Valorisations soufflées, leviers trop élevés dans les gros LBO (leveraged buy-out), prêteurs peu regardants, indicateurs de gestion biaisés, comme ce fameux « Ebitda ajusté » que Warren Buffett et son vieux complice Charlie Munger couvrent d’opprobre… : la liste est longue des feux passés à l’orange ou au rouge vif. Pour certaines équipes, l’heure du retrait de permis a sonné.
Détenteur du record du plus grand fonds secondaire depuis la levée de 14 milliards de dollars (12,5 milliards d’euros) en 2016, Ardian remet le couvert. Le gérant de la place Vendôme a officialisé hier le closing final de sa plate-forme secondaire de huitième génération, en décrochant pas moins de 19 milliards de dollars. Le programme, qui comprend 5 milliards de dollars d’engagements de co-investissements, a attiré 275 investisseurs (LPs) de près de quarante pays. L’activité fonds de fonds d’Ardian totalise désormais 53 milliards de dollars d’actifs gérés et est exposée à plus de 1.600 fonds, répertoriant près de 10.000 sociétés en portefeuille.
Détenteur du record du plus grand fonds secondaire depuis la levée de 14 milliards de dollars en 2016, Ardian remet le couvert. Le gérant de la place Vendôme a officialisé aujourd’hui le closing final de sa plateforme secondaire de huitième génération, en décrochant pas moins de 19 milliards de dollars. Il y a deux mois, Bloomberg avait évoqué un montant de 18 milliards de dollars, sachant que ledit véhicule s’attendait à recevoir de nouveaux tickets d’investisseurs institutionnels.
Le spécialiste breton de la biosécurité et de la sécurité alimentaire vient de bouclser l’acquisition de son homologue britannique Holchem. Ce dernier avait été racheté par Ecolab en 2018, mais l’autorité de la concurrence du Royaume-Uni, la Competition & Markets Authority, s’y était opposée un an plus tard en raison des risques que faisait encourir un tel rapprochement sur le marché britannique. Une décision le contraignant à revendre Holchem. Dans le giron d’Ardian depuis quatre ans, le groupe tricolore absorbe un périmètre de 55 millions de chiffre d’affaires et devient le numéro deux européen de la sécurité alimentaire. Le groupe emploie désormais près de 1.500 collaborateurs et génère plus de 300 millions d’euros de revenus.
Kersia renforce sa stature européenne. Le spécialiste breton de la biosécurité et de la sécurité alimentaire vient de finaliser l’acquisition de son homologue britannique Holchem. Ce dernier avait été racheté par Ecolab en 2018, mais l’autorité de la concurrence du Royaume-Uni, la Competition & Markets Authority, s’y était opposée un an plus tard en raison des risques que faisait encourir un tel rapprochement sur le marché britannique. Une décision le contraignant à revendre Holchem, au plus grand bonheur de Kersia.