C’est l’étude qui fâche en ce moment dans le private equity. Ludovic Phalippou, de l’université d’Oxford, s’est penché sur « l’usine à milliardaires » dans un papier iconoclaste pour les géants du non-coté. Sa thèse ? Depuis 2006, les fonds de capital-investissement ont servi à leurs souscripteurs une performance nette de frais équivalente à celle d’un bon vieil ETF. Bref, pour un fonds de pension, autant acheter un tracker qui lui coûtera quelques points de base. Dans le même temps, les gestionnaires du private equity auraient empoché 230 milliards de dollars d’intéressement sous forme de carried interest, et le nombre de multimilliardaires du secteur est passé de 3 à 22. Tollé chez Carlyle et KKR (photo), directement visés, qui contestent ces chiffrages.
Meridiam et FCC, acteur mondial des services environnementaux, de l’eau et du développement des infrastructures, ont remporté le contrat pour le financement, la construction et la maintenance du dernier tronçon de la route A465 dans le sud-est du Pays de Galles. Cette concession de 30 ans est la première à être attribuée par le gouvernement gallois dans le cadre du Mutual investment model – un contrat relativement similaire à celui du partenariat public-privé.
La société de gestion présidée par Fanny Picard a clôturé son deuxième fonds d’impact à 110 millions d’euros, soit 40 millions de plus qu’anticipé. Le véhicule figure parmi les plus importants sur la thématique de l’impact investing en France. Il a reçu le soutien de nombreux institutionnels, dont Bpifrance et le fonds de dotation du Musée du Louvre – lequel a investi sous la forme d’une part de partage. La nouvelle mouture d’Alter Equity pourra aussi bien investir en minoritaire qu’en majoritaire, grâce à des tickets compris entre 1 et 15 millions d’euros dans des entreprises réalisant plus de 800.000 euros de chiffre d’affaires. A terme, il vise la constitution d’un portefeuille d’une quinzaine de lignes.
Concilier rentabilité et responsabilité sociale et environnementale. Cette promesse, Alter Equity en a fait son leitmotiv et les investisseurs semblent convaincus. La société de gestion présidée par Fanny Picard a clôturé son deuxième fonds d’impact à 110 millions d’euros, soit 40 millions de plus qu’anticipé. Le véhicule figure parmi les plus importants sur la thématique de l’impact investing en France. Il a reçu le soutien de nombreux institutionnels, dont Bpifrance et le fonds de dotation du Musée du Louvre – lequel a investi sous la forme d’une part de partage (les souscripteurs de cette part s’engagent à reverser tous les rendements supérieurs à 5 % net à des projets destinés à la préservation du patrimoine bâti et de l’environnement).
Le numéro un mondial des cosmétiques L’Oréal a annoncé lundi avoir bouclé la cession de sa maison de parfums Roger & Gallet au holding d’investissement français Impala. Aucun montant n’a été communiqué. L’Oréal avait annoncé son entrée en négociations exclusives avec Impala le 4 février dernier. Fondée en 1862 à Paris, la marque Roger & Gallet avait été intégrée à L’Oréal en 2008 à la suite de l’acquisition d’Yves Saint Laurent Beauté.
CA Indosuez Wealth (Asset Management) et Fund Channel ont signé un partenariat commercial par lequel Fund Channel devient le distributeur global de sa gamme de fonds publics et alternatifs, annoncent-ils lundi dans un communiqué. Depuis le 1er avril, les différents distributeurs de ces fonds ont un accord de distribution avec Fund Channel qui se charge, pour le compte de la société de gestion, à la fois du processus contractuel, de la connaissance client (KYC-AML et supervision), du calcul des commissions et des rétrocessions ainsi que des paiements au réseau de distribution.
La pandémie a aussi contrecarré les projets de rapprochement dans l’aéronautique. Le fabricant de composants électroniques Exxelia ne sera pas racheté par HLD.
BNP Paribas Asset Management a collecté 576,5 millions d’euros dans le cadre de la clôture du fonds BNP Paribas Euro SME Debt Fund II. Des engagements ont été reçus par vingt investisseurs basés en France, en Belgique, au Royaume-Uni, en Italie et au Japon, dont la moitié sont des souscripteurs historiques du fonds de première génération. Ce premier millésime a financé 101 PME en France et en Italie et a achevé sa période d’investissement. Le nouveau véhicule va donc prendre le relais en apportant des prêts de maturité sept à dix ans – lesquels pourront être combinés à des prêts bancaires à moyen terme. Les fonds I et II sont gérés par la division private debt & real assets de BNP Paribas AM, dirigée par David Bouchoucha. Au total, ce pôle gère plus de 9 milliards d’euros.
Le spécialiste du capital investissement Siparex Midcap cède sa participation dans le groupe Exsto, à l’occasion d’une opération de réorganisation du capital autour de son dirigeant Christophe Torrès et d’Ixo PE qui signe son entrée, annonce-t-il dans un communiqué. Arrivé au capital d’Exsto en 2015, Siparex a accompagné Christophe Torrès dans la poursuite de l’internationalisation du groupe, qui réalise 60% de son chiffre d’affaires de près de 40 millions d’euros à l’international. Basé à Romans-sur-Isère (Drôme), Exsto est spécialisé dans le moulage de polyuréthane et du travail de polymères à haute performance.
BNP Paribas Asset Management poursuit le déploiement de sa stratégie dans la dette privée. Le gestionnaire d’actifs a collecté 576,5 millions d’euros dans le cadre de la clôture du fonds BNP Paribas Euro SME Debt Fund II. Des engagements ont été reçus par vingt investisseurs basés en France, en Belgique, au Royaume-Uni, en Italie et au Japon, dont la moitié sont des souscripteurs historiques du fonds de première génération. Ce premier millésime a financé 101 PME en France et en Italie et a achevé sa période d’investissement.
Calme plat. Près de trois quarts (74 %) des fonds de private equity restent à l’affût de nouvelles opportunités d’acquisition, selon un sondage réalisé par Mazars auprès de plus de 150 fonds d’investissement. Toutefois, en dépit de la crise, 44 % des sociétés interrogées n’ont pas encore constaté d’accroissement de telles opportunités dans des entreprises en difficulté. Parallèlement, la majorité des fonds (50 %) anticipe une chute des revenus comprise entre 11 % et 25 % sur les douze prochains mois pour leurs sociétés en portefeuille. « Les fonds de taille plus importante se montrent plus optimistes, près de la moitié d’entre eux anticipant un recul de moins de 10 % », note l’étude. Environ 80 % des fonds prévoient un retard dans le plan de cession de leur portefeuille dans le sillage de la crise.
Pour la première fois de son histoire débutée il y a 170 ans, le groupe familial est prêt à céder la majorité des titres. Deux banques d’affaires accompagnent le projet.
Generali France et de Generali Investments veulent proposer aux épargnants particuliers une offre globale d’actifs réels éligibles à l’assurance-vie. Pour ce faire, ils ont déjà lancé un véhicule, le fonds GF Infrastructures Durables, dans lequel Generali France a engagé 150 millions d’euros, indique-t-il dans un communiqué mardi. Autre nouveauté, le fonds GF Infrastructures Durables, géré par Generali Global Infrastructure, qui permet aux particuliers «d’investir dans des projets d’infrastructures à long terme, principalement européens», dont les infrastructures sociales, l'électricité et les énergies renouvelables, l'énergie, l’environnement, le transport, et les télécoms. Ce fonds est accessible à partir de 10.000 euros.
Advenis et ses filiales, spécialistes de la gestion de patrimoine et de l’immobilier, annoncent un partenariat avec Rothschild & Co Asset Management Europe pour la création du fonds R-co Advenis Equilibre, selon un communiqué publié mardi. Ce partenariat permettra à Advenis Gestion Privée de proposer une nouvelle offre complémentaire à ses clients en gestion privée, indique-t-il. Les filiales d’Advenis administrent près de 4 milliards d’euros d’actifs financiers et immobiliers pour le compte d’institutionnels, de grands donneurs d’ordres et de 35.000 clients privés.
Le fonds soutenu par la holding cotée des familles Frère et Desmarais s’offre un équipementier télécom, qui génère 120 millions d’euros de chiffre d’affaires.
La banque compte atteindre 4 milliards d'euros d'interventions en fonds propres auprès des PME et ETI françaises d'ici à 2024. La moitié proviendra de sa filiale BNP Paribas Développement.
Le fonds soutenu par la holding cotée des familles Frère et Desmarais s’offre un équipementier télécom, qui génère 120 millions d’euros de chiffre d’affaires.