Nos articles d’actualité et d’analyse sur la Banque centrale européenne (BCE), sur les déclarations de ses principaux dirigeants, sur ses annonces de politiques monétaires (évolution des taux directeurs, programmes de liquidité ou de rachats d’actifs, suivi de l’inflation).
Comme elle l’avait promis le 11 mars, la Banque centrale européenne (BCE) a bien augmenté les achats de son programme d’urgence pandémique (PEPP) en mars, à 73,5 milliards d’euros (sur 23 jours ouvrés), après 59,9 milliards en février et 53 milliards en janvier (sur 20 jours ouvrés). Et ce même si ces achats ont chuté de moitié la semaine dernière, à 11 milliards au lieu des 19 et 21 milliards les deux précédentes semaines. Ce total, le plus bas depuis janvier, est très probablement dû au week-end de Pâques. Au bout du compte, le PEPP détient désormais 943,7 milliards d’euros de dette sur les 1.850 milliards qu’il peut théoriquement investir d’ici à mars 2022.
Comme elle l’avait promis le 11 mars, la Banque centrale européenne (BCE) a bien augmenté les achats de son programme d’urgence pandémique (PEPP) en mars, à 73,5 milliards d’euros (sur 23 jours ouvrés), après 59,9 milliards en février et 53 milliards en janvier (sur 20 jours ouvrés). Et ce même si ces achats ont chuté de moitié la semaine dernière, à 11 milliards au lieu des 19 et 21 milliards les deux précédentes semaines. Ce total, le plus bas depuis janvier, est très probablement dû au week-end de Pâques.
Credit Suisse a annoncé ce 6 avril qu’il allait passer une charge de 4,4 milliards de francs suisses en rapport aux pertes qu’il a subi avec «un hedge fund américain, annoncées le 29 mars dernier». Le groupe bancaire suisse ne nomme toujours pas ce hedge fund mais toute la presse et les observateurs ont fait le lien avec la défaillance du family office Archegos le 26 mars 2021. Credit Suisse dit prévoir une perte avant impôts d’environ 900 millions de francs au premier trimestre et annonce un dividende réduit de 0,10 franc par action. Il va aussi revoir à la baisse la rémunération 2020 de ses dirigeants. Quant à l’affaire de la liquidation des fonds supply chain liés à Greensill, elle fera l’objet d’une communication séparée dans les jours qui viennent quand aux remboursements qui pourront être réalisés auprès des clients. La banque a également décidé de remplacer le directeur de sa banque d’investissement et la directrice de son contrôle du risque. Il s’agit de Brian Chin et de Lara Warner, respectivement. Enfin, deux enquêtes externes sur les questions relatives au fonds spéculatif basé aux Etats-Unis ont été ouvertes, indique l'établissement.
Les nouveaux prêts aux entreprises de la zone euro ont repris en février, après un ralentissement en début d’année, alors que l’Union européenne (UE) peine à surmonter la récession provoquée par la pandémie, selon les données publiées jeudi par la Banque centrale européenne (BCE). Le solde du flux mensuel de crédits aux entreprises a atteint 13 milliards d’euros en février, contre un montant négatif de 3 milliards d’euros un mois plus tôt, tandis que le taux de croissance annuel s’est accéléré, passant de 6,9% à 7,1%.
La Banque centrale européenne (BCE) a bien augmenté de près de 50% ses achats d’obligations sur les marchés la semaine dernière, mettant ainsi en application sa promesse du 11 mars d’accélérer l’utilisation des 1.850 milliards d’euros prévus par son programme d’achats d’urgence pandémique (PEPP). Sur la semaine au 19 mars, les achats de ses deux programmes (APP et PEPP) ont atteint 28 milliards d’euros, 48% de plus que la semaine précédente, et le montant le plus élevé depuis le 4 décembre. Pour le seul PEPP, le montant investi a atteint 21,05 milliards d’euros, 50% de plus que la semaine précédente.
La Banque centrale européenne (BCE) l’avait promis, elle l’a fait. Ses statistiques hebdomadaires montrent qu’elle a bien augmenté de près de 50% ses achats d’obligations sur les marchés la semaine dernière, mettant ainsi en application sa promesse du 11 mars d’accélérer l’utilisation des 1.850 milliards d’euros prévus par son programme d’achats d’urgence pandémique (PEPP).
En annonçant les résultats préliminaires d'enquête de la Banque centrale européenne sur les risques climatiques, Louis de Guindos, son vice-président, exhorte le secteur bancaire et financier à modifier rapidement ses pratiques d'investissement.
La nouvelle opération de refinancement ciblé à long terme (TLTRO 3.7) de la Banque centrale européenne (BCE) a attiré beaucoup plus d’intérêts qu’attendu, avec 330 milliards d’euros demandés par 425 banques européennes, alors que les analystes prévoyaient plutôt entre 150 et 200 milliards de demandes. Cette opération devait en théorie être la dernière du programme TLTRO 3, après les quatre sessions de 2020 : TLTRO 3.3 en mars (115 milliards), TLTRO 3.4 en juin (1.308 milliards), TLTRO 3.5 en septembre (174 milliards), TLTRO 3.6 en décembre (50,4 milliards). La BCE a prolongé le programme en décembre, de juin 2021 à juin 2022 pour la période avec un taux d’emprunt de -1%.
La nouvelle opération de refinancement ciblé à long terme (TLTRO 3.7) de la Banque centrale européenne (BCE) a attiré beaucoup plus d’intérêts qu’attendu, avec 330 milliards d’euros demandés par 425 banques européennes, alors que les analystes prévoyaient plutôt entre 150 et 200 milliards de demandes. «C’est un signe positif pour le secteur bancaire et le financement de l’économie réel», estime Frederik Ducrozet, stratégiste de Pictet WM. Cela indique que la demande de crédit ne s’était pas trop tassée, après la vague de prêts garantis accordés en 2020.
La Banque centrale européenne (BCE) a laissé jeudi ses taux d’intérêt et ses programmes d’achats d’actifs inchangés, en dépit des tensions observées ces derniers temps sur les marchés obligataires. Dans un communiqué, la BCE a indiqué qu’elle laissait son principal taux de refinancement à 0%, soit le niveau auquel il se trouve depuis mars 2016, et son taux de rémunération des dépôts à -0,5%. La banque centrale a également confirmé ses indications prospectives («forward guidance») sur les taux, indiquant qu’ils resteraient à leurs niveaux actuels ou plus bas jusqu’au retour de l’inflation à un niveau proche de mais inférieur à 2%.
Circonspection. La remontée des taux européens préoccupe la Banque centrale européenne (BCE). Entraînés par l’envolée des rendements des Treasuries, l’obligation française à 10 ans est repassée la semaine dernière en territoire positif, tandis que le Bund à 10 ans gagne 35 points de base sur un mois, à -0,2 %. La BCE, qui craint un durcissement des conditions de financements avant que la reprise n’ait pu avoir lieu, a donc tenté de calmer les marchés la semaine dernière. Son chef économiste, Philip Lane, a ainsi insisté sur le rôle du PEPP (pandemic emergency purchase programme) pour maintenir les conditions de financements à des niveaux acceptables ; et vendredi, Yannis Stournaras, qui siège au conseil de la banque centrale, a appelé à renforcer le programme d’achat d’actifs. Sans avoir beaucoup d’effet : les taux ont continué leur progression, après un hiatus… d’une demi-heure. Les actes succéderont-ils aux paroles ? Le niveau des achats quotidiens d’actifs avait été relevé le 8 février à 3 milliards d’euros d’achats par jour, contre 2,6 auparavant. La semaine passée, ce niveau a été ramené à 2,4 milliards. Malgré la déception des marchés, et comme pour donner raison à la BCE, les taux européens baissaient en début de semaine, à l’unisson des taux mondiaux. La plupart des analystes préviennent pourtant que les interventions verbales ne suffiront pas à faire baisser davantage les rendements, ce qui pourrait forcer la BCE à intervenir avant sa réunion du 11 mars.
Une simple intervention verbale. Alors qu’elle s’est inquiétée à plusieurs reprises la semaine dernière du maintien des conditions financières dans la zone euro avec la brutale remontée des taux longs américains, la Banque centrale européenne (BCE) n’a pas pour autant augmenté les achats de son programme d’urgence (PEPP). La première semaine de février, elle les avait réduits à leur plus bas niveau depuis le lancement de cette mesure fin mars 2020, autour de 2 milliards d’euros par jour (10 milliards par semaine), puis les avait ensuite augmentés autour de 3,4 milliards par jour les deux semaines suivantes (17 milliards par semaine). Elle les a à nouveau réduits la semaine passée, à 2,4 milliards d’euros par jour (12 milliards par semaine). Au bout du compte, le programme PEPP atteint désormais 866,7 milliards d’euros. De quoi décevoir les marchés.
Une simple intervention verbale. Alors qu’elle s’ets inquiété à plusieurs reprises la semaine dernière du maintien des conditions financières dans la zone euro avec la brutale remontée des taux longs américains, la Banque centrale européenne (BCE) n’a pas pour autant augmenté les achats de son programme d’urgence (PEPP).