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L’ONG Sherpa et la Daphné Caruana Galizia Foundation ont annoncé lundi avoir déposé une plainte au Parquet national financier (PNF) contre quatre banques françaises et un fonds d’investissement pour des prêts à une société gazière à Malte, dont l’ex-directeur est mis en cause dans l’assassinat de la journaliste en 2017. Dans un communiqué, l’ONG et la fondation créée par la famille de la journaliste maltaise ont indiqué avoir demandé au PNF «d’ouvrir une enquête pour des faits de blanchiment aggravé de corruption, complicité et recel aggravé» à l’encontre de quatre banques françaises (BNP Paribas, Société Générale, Natixis et CIC) et du fonds d’investissement Rivage investment. Le PNF a confirmé avoir reçu cette plainte, selon l’AFP et Le Monde. Sherpa et la fondation reprochent aux établissements d’avoir accordé, par l’intermédiaire de filiales ou succursales, des prêts à la société ElectroGas Malta Limited de Yorgen Fenech en novembre 2017, malgré «de forts soupçons de corruption entourant le marché de privatisation du gaz» à Malte et «malgré l’assassinat de Daphné Caruana Galizia».
Les provisions pour créances douteuses de Deutsche Bank devraient reculer au troisième trimestre par rapport aux trois mois précédents, selon la transcription d’une récente conférence téléphonique avec les analystes. Le groupe bancaire allemand prévoit de provisionner environ 300 millions d’euros dans ses comptes du troisième trimestre afin de couvrir les risques liés aux créances douteuses. Au deuxième trimestre, les provisions pour créances douteuses s'établissaient à 761 millions d’euros, soit leur niveau le plus élevé depuis plus de dix ans. Sur l’ensemble du second semestre, ces provisions devraient s'élever entre 500 millions et 700 millions d’euros.
Les actionnaires de Monte dei Paschi ont approuvé samedi l’assainissement des créances douteuses de la banque, afin de faciliter la revente de celle-ci. L’Italie prépare depuis des années ce projet, qui a obtenu l’approbation de la banque centrale européenne (BCE) en septembre, et doit être bouclé d’ici le 1er décembre. Rome a renfloué Monte des Paschi en 2017, en acquérant 68% de ses parts pour 5,4 milliards d’euros.
BNP Paribas et Allfunds, spécialiste de la wealth technology, ont annoncé vendredi la finalisation de leur accord stratégique visant à créer des services de distribution de fonds. BNP Paribas Securities Services proposera à ses clients un accès à plus de 2.000 gestionnaires de fonds et 100 000 fonds, ainsi qu’une gamme de services analytiques depuis sa nouvelle plateforme Fund@ccess, qui sera alimentée par Allfunds, indique-t-elle dans un communiqué. De plus, BNP Paribas confiera à Allfunds la gestion de ses contrats de distribution des fonds d’investissement tiers distribués pour le compte des entités de banque de détail, de gestion de patrimoine, d’assurance et de gestion d’actifs du Groupe BNP Paribas. Dans le cadre de cet accord, environ 250 collaborateurs de BNP Paribas Securities Services ont rejoint Allfunds, principalement en Pologne et en Italie. BNP Paribas Securities Services et BNP Paribas Asset Management détiennent désormais ensemble une participation stratégique de 22,5 % dans Allfunds.
Le Crédit Agricole réfléchirait à une possible offre sur la banque italienne Banco BPM, selon Reuters, qui cite jeudi plusieurs sources. La banque française s’intéresse à Banco BPM depuis qu’elle a abandonné une autre option qui l’aurait conduite à faire une offre sur Creval, un autre établissement italien de moyenne envergure, selon les sources. Une porte-parole de Banco BPM a déclaré que les deux banques n’avaient pas discuté d’une telle opération, rapporte Reuters. Le Crédit agricole a renvoyé sur les propos de la porte-parole de Banco BPM. «Les échanges sont fréquents entre Crédit Agricole et BBPM, dans le cadre du partenariat et de la JV (coentreprise) avec Banco BPM, Agos, dans le domaine du crédit à la consommation», a ajouté un porte-parole du Crédit Agricole.
HSBC achève des discussions avec le fonds américain Cerberus et une autre société d’investissement pour la cession de sa banque de détail en France, selon Reuters. Les deux candidats souhaitent que la banque britannique soit entièrement recapitalisée par HSBC en y injectant au moins 500 millions d’euros, avant de pouvoir l’acquérir au prix d’un euro symbolique, ont indiqué les sources de l’agence de presse. «Cerberus est effectivement en concurrence avec un autre fonds », déclare à L’Agefi un bon connaisseur du dossier. Le concurrent du fonds américain serait le britannique AnaCap, propriétaire de Milleis Banque (ex-Barclays France). Tous deux sont cités depuis plusieurs mois sur ce dossier.
Crédit agricole a vendu le solde de sa participation dans Saudi Fransi, mettant fin à un investissement de plusieurs décennies dans l’une des plus grandes banques d’entreprises d’Arabie saoudite, rapporte dimanche Bloomberg. Selon l’agence de presse, qui cite une source au fait du dossier et s’appuie sur des informations publiées par la bourse saoudienne, la transaction a été conclue dimanche pour un montant d’environ 1,4 milliard de riyals (386 millions de dollars).
La cour d’appel de Paris a confirmé vendredi le caractère exécutoire de la condamnation de Cetelem, la principale filiale crédit de BNP Paribas en février, dans l’affaire des prêts Helvet Immo, imposant à la banque de verser immédiatement 120 millions d’euros aux emprunteurs. La cour d’appel a débouté BNP Personal Finance, qui avait demandé l’arrêt de l’exécution provisoire des très importants dommages et intérêts prononcés par le tribunal le 26 février, selon une ordonnance citée par l’AFP. Cette filiale, connue en France sous la marque Cetelem, avait été condamnée à payer 187.500 euros - l’amende maximale - et à d'énormes dommages et intérêts, pour avoir dissimulé les risques induits par ses prêts en francs suisses, au détriment de plus de 4.600 emprunteurs. BNP Paribas Personal Finance, filiale à 100% de la première banque française, a été reconnue «coupable de pratique commerciale trompeuse» et de «recel» de ce délit pour la commercialisation, en 2008 et 2009, de prêts à haut risque, libellés en francs suisses mais remboursables en euros. La banque, qui réfute toute pratique illégale, a fait appel. Elle doit être rejugée dans les mois qui viennent.
Suite à l’annonce mercredi dernier d’un possible rapprochement entre les réseaux Société Générale et Crédit du Nord, dans un communiqué publié vendredi, la CFDT Banques et Assurances a interpellé le groupe bancaire et «exige des réponses claires sur le projet de rapprochement, la stratégie, la préservation de l’emploi et l’avenir professionnel des collaborateurs des deux réseaux bancaires». Si la fusion n’est pas encore actée, les syndicats restent dubitatifs. Selon SNB-CFE-CGC, cité par Les Echos, 1.500 à 2.000 de postes seraient menacés par la seule fusion des fonctions supports dans les deux réseaux. La CFDT Crédit du Nord table sur 2.500 à 5.000 départs.
PGGM Investment Management a recruté Geraldine Leegwater en tant que directrice de la gestion des investissements. Elle débutera ses fonctions le 1er novembre et rejoindra le comité exécutif de la société néerlandaise. Elle succède à Eloy Lindeijer, qui occupe ces fonctions depuis 2011 et les quittera le 1er octobre. Geraldine Leegwater est actuellement administratrice du fonds de pension néerlandais ABP où elle préside le comité des investissements. Elle est aussi membre du comité des investissements de De Nederlandsche Bank. Elle quittera ces deux postes lorsqu’elle rejoindra PGGM.
Une information judiciaire a été ouverte le 22 septembre dernier à Paris à l’encontre de BNP Paribas, qui est accusée de «complicité de crimes contre l’humanité» commis au Soudan, annonce sur son compte Twitter la Fédération internationale pour les droits de l’Homme (FIDH). «C’est un pas supplémentaire vers une enquête pénale sur la responsabilité de la BNP qui a servi de banque centrale de facto aux autorités soudanaises, au plus fort du génocide au Darfour, alors sous embargo», assure l’ONG sur Twitter. La FIDH et dix autres plaignants ont porté plainte en septembre 2019 contre la banque française, qu’ils accusent d’avoir indirectement contribué aux exactions du régime soudanais au Darfour. «Nous ne disposons d’aucune information sur cette procédure et nous ne sommes donc pas en mesure de commenter», indique BNP Paribas en réponse à L’Agefi.
Une information judiciaire a été ouverte le 22 septembre dernier à Paris à l’encontre de BNP Paribas, qui est accusée de «complicité de crimes contre l’humanité» commis au Soudan, annonce sur son compte Twitter la Fédération internationale pour les droits de l’Homme (FIDH). «C’est un pas supplémentaire vers une enquête pénale sur la responsabilité de la BNP qui a servi de banque centrale de facto aux autorités soudanaises, au plus fort du génocide au Darfour, alors sous embargo», assure l’ONG sur Twitter.
JPMorgan a annoncé ce mercredi qu’elle allait transférer 230 milliards de dollars d’actifs (200 milliards d’euros) vers sa filiale francfortoise, alors que la période de transition de la sortie de Royaume-Uni de l’Union européenne devrait prendre fin le 31 décembre. Avec ce transfert, les actifs détenus par JPMorgan Chase & Co devraient représenter près de la moitié du total des actifs détenus par des succursales de banques étrangères établies en Allemagne. La banque américaine deviendrait ainsi l’une des plus grandes du pays. Des sources proches du dossier citées par Bloomberg indiquent que l’institution financière prévoyait de finir la migration de ses actifs d’ici à la fin de l’année. Le groupe aurait également prévenu la semaine dernière environ 200 salariés à Londres de leur relocalisation prochaine à Paris, Francfort, Milan et Madrid.
Le titre de la première banque allemande Deutsche Bank plongeait lundi en séance, pour clôturer en perte de 8,76%, à 7 euros par action, au lendemain des révélations d’un consortium de journalistes sur des blanchiments d’argent présumés opérés par plusieurs banques internationales.
Le groupe bancaire mène un projet pilote dans une trentaine d’agences, qui consiste à facturer l’accès à un conseiller bancaire dédié, rapportent Les Echos et le site Moneyvox. Sous le nom de code «Service Affinité», BNP Paribas teste un service où les clients de ces agences peuvent accéder à un conseiller bancaire dédié, moyennant un abonnement de 12 euros par mois. La banque promet en outre un certain nombre d’avantages tarifaires ou non. Aucune décision n’a encore été prise quant à une éventuelle généralisation. Pour le groupe, l’intérêt d’une telle offre permettrait de développer de nouvelles sources de revenus.
Arrivée chez Generali l’an passé, la responsable franco-italienne a été distinguée par les lecteurs de L’Agefi. Un nouveau prix attribué au meilleur sélectionneur de fonds au sein d’une banque privée, a été remis à Marc Bruyère du Crédit Mutuel Gestion.