Toute l’actualité du secteur de l’assurance – assurance dommage, assurance vie, assurance cyber, assurance récolte, réglementation – et de ses acteurs qu’ils soient capitalistes (Axa, Allianz, Generali) ou mutualistes (Covea, MAIF, MACIF, Aéma, Groupama, AG2R). Nos analyses des dynamiques à l’œuvre dans l’industrie assurantielle.
La nouvelle classe d'actions de long terme, pour soutenir le financement de l'économie, a peu fait recette auprès des assureurs. L'Eiopa propose de desserrer les règles.
Le consortium Athora Allianz ne s’est jamais effacé. Le duo, le premier à avoir dévoilé son intérêt pour Aviva France à l’été dernier avec une offre « non contraignante » pour mettre la main sur les 80 milliards d’euros d’actifs de l’assureur (dont 60 milliards en assurance vie), poursuit son but et travaille à lever des barrières. Il a notamment créé une structure juridique française, détenue par une autre entité européenne afin de gommer son identité bermudienne, liée au siège de son activité de réassurance mais perçue comme une appartenance à un paradis fiscal, a appris L’Agefi.
L'autorité a récemment mis en garde un organisme d'assurance suite à la diffusion d'une campagne publicitaire ne présentant pas clairement les risques encourus.
Le superviseur français du secteur de l’assurance a rappelé jeudi les compagnies à l’ordre concernant le respect des pratiques commerciales, après avoir épinglé un assureur auquel il reproche une information insuffisamment équilibrée sur des contrats de retraite complémentaire. L’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) a «constaté la diffusion de documents publicitaires présentant de manière insuffisamment équilibrée les avantages et inconvénients du contrat proposé», a-t-elle fait savoir dans un communiqué. Les pratiques pointées du doigt consistaient à transmettre aux assurés détenant des contrats de retraite supplémentaire relevant de gammes anciennes, des courriers publicitaires visant à promouvoir le transfert de l'épargne vers des contrats de retraite de type Madelin ou PERP plus récents, assortis de garanties moindres.
L’assureur UnitedHealth a annoncé mercredi le rachat de la société spécialisée dans le traitement et l’analyse de données et paiements dans le secteur de la santé Change Healthcare, pour 7,84 milliards de dollars (6,37 milliards d’euros) afin de la fusionner avec sa filiale OptumInsight. Au prix de 25,75 dollars l’action, l’opération représente une prime de 41% par rapport au cours de clôture de Change Healthcare mardi. La transaction inclut également la reprise d’une dette de 5 milliards de dollars, a précisé un porte-parole à l’AFP. La transaction devrait être bouclée au second semestre. La société d’investissement Blackstone, qui possède environ 20% du capital de Change Healthcare, a déjà donné son accord.
L’assureur UnitedHealth a annoncé mercredi le rachat de la société spécialisée dans le traitement et l’analyse de données et paiements dans le secteur de la santé Change Healthcare, pour 7,84 milliards de dollars (6,37 milliards d’euros) afin de la fusionner avec sa filiale OptumInsight. Au prix de 25,75 dollars l’action, l’opération représente une prime de 41% par rapport au cours de clôture de Change Healthcare mardi. La transaction inclut également la reprise d’une dette de 5 milliards de dollars, a précisé un porte-parole à l’AFP.
Les assureurs santé américains Centene et Magellan Health ont annoncé, lundi, un accord pour le rachat de Magellan pour 2,2 milliards de dollars (1,79 milliard d’euros), dette incluse. Cet accord valorise Magellan Health à 95 dollars par action. Le titre avait clôturé à 82,84 dollars jeudi. Centene a déclaré que l’opération élargirait et approfondirait ses capacités, notamment dans les domaines de la santé mentale et comportementale. L’opération devrait être réalisée au second semestre 2021. Le PDG de Magellan Health, Ken Fasola, et d’autres cadres de Magellan rejoindront Centene. Centene, qui prévoit de financer l’acquisition par un emprunt, a précisé avoir obtenu un crédit-relais de 2,38 milliards de dollars auprès de JPMorgan.
Les assureurs santé américains Centene et Magellan Health ont annoncé lundi un accord en vue du rachat de Magellan pour 2,2 milliards de dollars (1,79 milliard d’euros), dette incluse.
CNP Assurances a annoncé hier la finalisation de son nouvel accord de distribution exclusif, jusqu’au 13 février 2046, dans le réseau de Caixa Econômica Federal (CEF), la banque publique brésilienne et l’une des cinq premières en Amérique latine. Une nouvelle coentreprise d’assurance a été créée. Elle sera intégrée globalement dans le périmètre du groupe CNP Assurances. Les droits de vote seront répartis à hauteur de 51% pour CNP Assurances et 49% pour Caixa Seguridade, et les droits économiques à hauteur de 40% pour CNP Assurances et 60% pour Caixa Seguridade.
Japan Post Insurance a repoussé une décision portant sur un possible rachat d’actions après la publication d’informations sur ce sujet qui ont fait monter le titre mi-décembre, renchérissant ainsi le coût de l’opération, rapportait vendredi le quotidien Asahi. La société comptait racheter jusqu’à 300 milliards de yens (2,35 milliards d’euros) de ses propres actions auprès de sa maison mère Japan Post Holdings. L’assureur cherche à redresser sa réputation après avoir révélé l’an dernier qu’il avait trompé des milliers de clients, ce qui a entraîné la démission de son équipe dirigeante et une sanction réglementaire.
La procédure accélérée et l’examen à l’Assemblée nationale le 27 janvier prochain de la proposition de loi dite «d’autorégulation» du courtage continuent de faire parler d’eux. Après avoir dénoncé cette accélération du calendrier, le syndicat CSCA Planète représentant le métier du courtage s’est attiré les reproches de la CNCEF Assurance et Crédit. C’est désormais au tour de l’Anacofi de monter au créneau. L’association professionnelle des entreprises de courtage et conseil en banque, finance et assurance se félicite de cette proposition de loi qui concernerait les intermédiaires en opérations de banque et service de paiement, ainsi que les intermédiaires en assurances, «projet que nous soutenons depuis la première heure», écrit l’Anacofi dans un communiqué.
Amundi a lancé le fonds de dette privée Initiative Impact 2020 dans le cadre de l’initiative de place Relance Durable France promue par la Fédération Française de l’Assurance (FFA) et en association avec la Caisse des Dépôts. Ce nouveau fonds est parrainé par Crédit Agricole Assurances, tandis que L’Auxiliaire, l’assureur du BTP, y participe. Il vise à accompagner des ETI et dans une moindre mesure des PME, principalement françaises, ayant démontré de la robustesse dans leurs performances pré-Covid-19, avec une réelle capacité de rebond. Destiné aux investisseurs institutionnels, le fonds Initiative Impact 2020 sera investi exclusivement en euro dans des dettes senior d’entreprises de tous les secteurs d’activité. Complémentaire à celle des banques, l’offre Initiative Impact 2020 propose des financements de long terme pour accompagner les entreprises dans la reprise d’activité et dans leurs projets de croissance et enjeux associés (relocalisation en France des activités stratégiques de production, accompagnement de la transition environnementale et adaptation aux nouveaux modes de consommation). Les ETI et les PME font l’objet d’un processus de sélection rigoureux tant sur les critères financiers qu’extra-financiers, en ligne avec la politique ESG d’Amundi et le cahier des charges défini par la FFA. Le fonds met aussi en place un mécanisme d’incitation pour l’atteinte des indicateurs définis lors de l’investissement.