Toute l’actualité du secteur de l’assurance – assurance dommage, assurance vie, assurance cyber, assurance récolte, réglementation – et de ses acteurs qu’ils soient capitalistes (Axa, Allianz, Generali) ou mutualistes (Covea, MAIF, MACIF, Aéma, Groupama, AG2R). Nos analyses des dynamiques à l’œuvre dans l’industrie assurantielle.
Le réassureur Scor a publié aujourd’hui une perte nette trimestrielle de 267 millions d’euros au troisième trimestre contre un bénéfice de 163 millions d’euros un an plus tôt. Sur les neuf premiers mois de l’année, son résultat net ressort à 25 millions d’euros contre 438 millions l’an dernier. L'établissement a absorbé le choc des ouragans qui ont frappé le sud des Etats-Unis et les Caraïbes et des séismes au Mexique. Pour le groupe français, la facture de ces catastrophes naturelles s’est élevée à 430 millions d’euros sur le troisième trimestre, conformément à la prévision donnée début octobre.
L’assureur crédit a annoncé hier avoir enregistré au troisième trimestre un bénéfice net de 34,8 millions d’euros, contre une perte de 16,4 millions un an plus tôt. Sur les neuf premiers mois de l’année, son bénéfice net ressort à 55 millions d’euros contre 1,2 million. Coface confirme qu’il compte économiser 30 millions d’euros en 2018 afin de compenser la perte de la gestion des garanties publiques, activité transférée par le gouvernement à Bpifrance. Près de 12 millions d’euros d'économies ont déjà été réalisées depuis le début de l’année. L’assureur compte en outre investir 30 millions d’euros sur la période 2017-2019.
La collecte globale d'assurance vie est décevante, sur les neuf premiers mois de 2017. Mais 28% des cotisations sont allées vers les UC, contre 20% en 2016.
La Matmut et le Groupe Solimut Mutuelles de France ont annoncé aujourd’hui la signature d’une convention de distribution ainsi que d’une lettre d’intention visant l’adhésion à terme de l’UMG Solimut à la société de groupe d’assurance mutuelle (SGAM) Groupe Matmut, sous réserve de validation par l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) et de l’Autorité de la concurrence.
L’assureur américain a annoncé la cession pour 1,45 milliard de dollars de son activité d’assurance vie et d’invalidité collective à son concurrent Hartford.
Le deuxième réassureur mondial estime à environ 3,6 milliards de dollars (3,05 milliards d’euros) l’impact sur ses comptes du troisième trimestre du passage des ouragans Harvey, Irma et Maria aux Etats-Unis et de deux séismes au Mexique. Ce montant est une estimation et pourrait être encore ajusté, a précisé vendredi le groupe helvétique.
Le courtier français Verlingue, qui fait partie du groupe Adélaïde, a annoncé vendredi l’acquisition d’un courtier en assurance suisse S&P Insurance Group, basé à Lucerne. Ce dernier est présent sur le marché des risques d’entreprises avec 50 collaborateurs et 300 millions de francs suisses (260 millions d’euros) de primes négociées pour le compte de ses clients. Il s’agit du troisième achat international de Verlingue après Finch en Grande-Bretagne en 2007 et Advantis en Suisse en 2016. Verlingue a aussi racheté son rival français De Clarens en 2014. Le groupe Adélaïde possède par ailleurs les courtiers Advantis, BiomedicInsure, Coverlife, Eurcap, Finch et Génération.
Le courtier français Verlingue, qui fait partie du groupe Adélaïde, a annoncé aujourd’hui l’acquisition d’un courtier en assurance suisse S&P Insurance Group, basé à Lucerne. Ce dernier est présent sur le marché des risques d’entreprises avec 50 collaborateurs et 300 millions de francs suisses (260 millions d’euros) de primes négociées pour le compte de ses clients.
Le deuxième réassureur mondial estime à environ 3,6 milliards de dollars (3,05 milliards d’euros) l’impact sur ses comptes du troisième trimestre du passage des ouragans Harvey, Irma et Maria aux Etats-Unis et de deux séismes au Mexique. Ce montant est une estimation et pourrait être encore ajusté, a précisé ce matin le groupe suisse
Hannover Re n’attend plus de croissance de son bénéfice par action en 2017 en raison des indemnisations que le réassureur allemand va devoir verser au titre des dommages provoqués par les ouragans qui ont frappé les Etats-Unis récemment. Il prévoit en revanche une hausse de son bénéfice par action de plus de 10% l’année prochaine, a déclaré aujourd’hui son président du directoire Ulrich Wallin, à l’occasion d’une journée investisseurs.
Zurich Insurance a évalué aujourd’hui à 700 millions de dollars (593 millions d’euros) avant impôt la facture des sinistres provoqués par les ouragans Harvey, Irma et Maria sur ses comptes du troisième trimestre. Il devrait publier une perte de 620 millions de dollars après impôt, mais « l'évaluation finale de la perte prendra du temps en raison de la nature des événements », précise le groupe. Farmers Re, filiale américaine de Zurich, devrait de son côté accuser une perte liée aux trois ouragans de 17 millions de dollars net de réassurance et avant impôt.
Entre une compagnie d’assurances portugaise, un obscur spécialiste des fonds de pension en Grande-Bretagne et une société financière tchèque, les points communs ne sautent pas aux yeux. Ces quelques prises ont représenté jusqu’à présent le gros du butin des groupes chinois dans le secteur financier européen. Elles révèlent une approche opportuniste et parcellaire, qui, dans le cas de Lisbonne, doit beaucoup à la bienveillance d’autorités locales en quête d’argent frais. Depuis peu, les conglomérats venus de Chine ont porté leur regard sur des cibles plus voyantes, établies dans des pays du cœur de l’Europe. Là encore, la logique industrielle de ces transactions n’est pas toujours perceptible. Il convient de ne pas sous-estimer non plus la dimension psychologique du phénomène. Pour ceux qui les côtoient, les patrons de ces groupes, devenus milliardaires, se livrent une guerre d’ego et se flattent d’apparaître comme le prochain Warren Buffett en dénichant la meilleure idée d’investissement avant les autres. Au risque, par leur agressivité financière, de braquer les superviseurs européens et les opinions publiques.
L’assureur américain Assurant a annoncé hier son intention de racheter le fournisseur de solutions de garantie The Warranty Group à sa maison-mère TPG Capital à l’issue d’une offre en numéraire et en actions évaluée à 2,5 milliards de dollars (2,12 milliards d’euros) en incluant la dette. TPG va recevoir 372 millions de dollars en numéraire et 16 millions d’actions Assurant dans le cadre de ce rachat, soit près de 1,9 milliard de dollars au total sur la base du cours actuel d’Assurant. TPG détiendra ainsi une participation de 23% dans la nouvelle entité, contre 77% aux actionnaires actuels d’Assurant.
Plus d’un an après avoir été nommé à la tête de l’assureur italien, Philippe Donnet continue d’imprimer sa marque sur la gouvernance de Generali. Hier, le groupe a annoncé le départ de son directeur de l’assurance, Valter Trevisani, «d’un commun accord». Il quittera ses fonctions le 31 octobre, Philipe Donnet assurant l’intérim le temps de lui trouver un remplaçant. «Je remercie Valter Trevisani pour son engagement profond et le travail accompli à Generli», a déclaré Philippe Donnet dans un communiqué. Generali a également annoncé l’entrée d’Isabelle Conner, directrice marketing, et de Monica Alessandra Possa, directrice des ressources humaines, au sein du comité de management du groupe.
Le premier réassureur mondial, Munich Re, a annoncé hier avoir estimé les risques du système ferroviaire développé par Hyperloop Transportation Technologies et avoir conclu que la technologie était suffisamment sûre pour être assurée. «La technologie hyperloop développée par HTT est à la fois faisable et assurable à moyen terme», a indiqué le réassureur dans un communiqué, ajoutant qu’il travaillait avec HTT à développer un nouveau produit d’assurance.
Le comparateur d’assuranceLesfurets.com lancera en novembre une offre de comparaison de prêts immobiliers, a annoncé aujourd’hui en conférence de presse son directeur général, Hamid Benamara. Il a noué pour cela des partenariats avec 25 enseignes bancaires, parmi lesquelles les grands réseaux français et notamment des directions régionales de réseaux mutualistes. Lesfurets propose déjà une offre d’assurance emprunteur et de crédit à la consommation. La société trouve que les comparateurs bancaires souffrent encore d’un défaut de notoriété et de parcours en ligne peu développés.