Toute l’actualité du secteur de l’assurance – assurance dommage, assurance vie, assurance cyber, assurance récolte, réglementation – et de ses acteurs qu’ils soient capitalistes (Axa, Allianz, Generali) ou mutualistes (Covea, MAIF, MACIF, Aéma, Groupama, AG2R). Nos analyses des dynamiques à l’œuvre dans l’industrie assurantielle.
La groupe April a enregistré un chiffre d’affaires de 928,4 millions d’euros en 2017, en hausse de 7,8% sur un an, et de 7,1% en proforma. Les primes d’assurance ont augmenté de 11,1% tandis que les commissions et honoraires de courtage gagnaient 5,3%. «Les bonnes tendances enregistrées au quatrième trimestre viennent compléter une année 2017 durant laquelle les dynamiques commerciales du groupe April ont été solides», s’est félicité le directeur général d’April, Emmanuel Morandini, dans un communiqué.
Amazon, Berkshire Hathaway et JPMorgan ont annoncé aujourd’hui un projet d’association dans une coentreprise destinée à faire baisser les coûts d’assurance maladie de leurs employés américains. Elles ont précisé que cette société indépendante serait à but non lucratif. Elle s’appuiera d’abord sur la technologie pour fournir des assurances maladie claires, de grande qualité et à un coût raisonnable aux plus de 500.000 salariés que comptent les trois entreprises aux Etats-Unis.
Bruno Le Maire, ministre de l’Economie et des Finances, reçoit mardi 30 janvier les assureurs et le président de la Fédération française de l’assurance (FFA) pour faire un point sur l’état des sinistres et les modalités d’indemnisation des dommages causés par les inondations.
MetLife chutait de 4,4%, à 54,4 dollars après la clôture de la Bourse de New York, l’assureur américain ayant publié des comptes trimestriels non audités et différé la présentation des chiffres officiels au 13 février, certaines de ses estimations de réserves devant être révisées. La précédente publication des réserves a résulté «d’une faiblesse importante dans le contrôle interne du reporting financier», a déclaré MetLife. L’assureur prévoit d’augmenter ses réserves de 525 millions à 575 millions de dollars avant impôts, notamment pour corriger le montant des réserves initialement publié. Le groupe estime avoir dégagé un bénéfice net compris entre 2 milliards et 2,1 milliards de dollars au quatrième trimestre 2017, soit 1,91 à 1,96 dollar par action.
Le distributeur en ligne japonais débourse 45 milliards de yens pour un assureur dommages. Les services financiers représentent déjà 38% de son chiffre d’affaires.
Le groupe japonais de commerce électronique Rakuten a annoncé aujourd’hui qu’il comptait acheter Asahi Fire & Marine Insurance pour 45 milliards de yens (333 millions d’euros), un nouveau signe de sa stratégie de diversification vers les services financiers. Propriété du courtier japonais Nomura, l’assureur IARD Asahi Fire & Marine Insurance a réalisé un revenu des primes net annuel de 36,6 milliards de yens durant son dernier exercice publié, alors que les grands assureurs dépassent les 2.000 milliards de yens.
La filiale française de l’assureur britannique va rassembler ses offres sous la bannière Aviva pour attirer de nouveaux clients et favoriser les ventes croisées.
Le mois de janvier 2018 est le deuxième mois de janvier le plus pluvieux depuis 1900, souligne Octo Finances dans une note publiée vendredi. L’épisode n’est pas terminé et les estimations de sinistres sont encore incomplètes, alors que 11 départements sont encore en vigilance inondations, dont Paris et sa petite couronne. «Les ratios combinés des assureurs-dommages français pourraient donc évoluer rapidement dans la mauvaise direction au titre de 2018», met en garde l’analyste.
Le mois de janvier 2018 est le deuxième mois de janvier le plus pluvieux depuis 1900, souligne Octo Finances dans une note publiée aujourd’hui. « Le niveau de la Seine et de ses affluents sont particulièrement préoccupants, avec un niveau à Paris intra-muros qui devrait être comparable (ou légèrement supérieur) à celui enregistré lors des inondations de juin 2016 ». L’épisode n’est pas terminé et les estimations de sinistres sont encore incomplètes, mais 16 départements sont encore en vigilance neige ou inondations. « Les ratios combinés des assureurs-dommages français pourraient donc évoluer rapidement dans la mauvaise direction au titre de 2018 », met en garde l’analyste.
Les groupes Aesio, Macif et Malakoff Médéric ont annoncé jeudi qu’ils répondront ensemble à l’appel d’offres de la Fédération des Etablissements Hospitaliers et d’Aide à la Personne privés non lucratifs (FEHAP) et des partenaires sociaux de la branche CCN 51. Cet appel d’offres vise à proposer un régime de complémentaire santé aux 1.600 associations, fondations et mutuelles adhérentes. 230 000 salariés sont concernés. Malakoff Médéric et les mutuelles d’Aesio (Adréa, Apréva, Eovi Mcd mutuelle) sont actuellement assureurs de cette branche professionnelle. «Une réflexion est en cours entre ces trois acteurs de la protection de la personne pour renforcer leur présence aux côtés des entreprises et des partenaires sociaux de l’économie sociale et solidaire», précise le communiqué.
Les groupes Aesio, Macif et Malakoff Médéric ont annoncé aujourd’hui qu’ils répondront ensemble à l’appel d’offres de la Fédération des Etablissements Hospitaliers et d’Aide à la Personne privés non lucratifs (FEHAP) et des partenaires sociaux de la branche CCN 51. Cet appel d’offres vise à proposer un régime de complémentaire santé aux 1600 associations, fondations et mutuelles adhérentes. 230 000 salariés sont concernés. Malakoff Médéric et les mutuelles d’Aesio (Adréa, Apréva, Eovi Mcd mutuelle) sont actuellement assureurs de cette branche professionnelle.
Les plus grands réassureurs basés aux Bermudes devraient publier des ratios combinés situés en moyenne entre 108% et 109% au titre de 2017, prévoit Fitch Ratings dans un rapport publié hier. Vingt point de pourcentage sont dus aux catastrophes naturelles de l’année dernière. En 2016, le ratio combiné moyen s’était établi à 91,8%, dont 5,3 points de pourcentage dus aux catastrophes. Les réassureurs sont donc passés sous le seuil de rentabilité technique en 2017. En outre, cette rentabilité est encore plus mauvaise qu’en 2011, la dernière année avec des pertes assurées significatives dues aux catastrophes, où le ratio combiné moyen de ces réassureurs s’était établi à 107,1%.
Classique. Qu’on se le dise, le contrat Eurocroissance reste préféré par l’association d’épargnants Afer (730.000 adhérents en 2017) à « des produits complexes qui pourraient voir le jour avec la loi prévue en avril 2018 » ou tout autre « contrat alternatif », a déclaré son président Gérard Bekerman qui comptabilise 204 millions d’euros gérés et un rendement de 2,82 %, contre 42 milliards d’encours et un taux de 2,40 % pour son produit phare : le fonds garanti en euros (voir le graphique). En fait, l’Afer cherche surtout à disposer d’une gamme complète dans l’échelle de risque. Après son produit Avenir Senior lancé en novembre (52 millions de collecte à ce jour), l’association prévoit deux innovations pour 2018 : Afer Multi Foncier et Premium (ou family office). Elle prépare également un support Afer Viager pour fin 2018/début 2019.
Les plus grands réassureurs basés aux Bermudes devraient publier des ratios combinés situés en moyenne entre 108% et 109% au titre de 2017, prévoit Fitch Ratings dans un rapport publié aujourd’hui. Vingt point de pourcentage sont dus aux catastrophes naturelles de l’année dernière. En 2016, le ratio combiné moyen s’était établi à 91,8%, dont 5,3 points de pourcentage dus au catastrophes. Les réassureurs sont donc passés sous le seuil de rentabilité technique en 2017.
L’assureur et réassureur bermudien XL Catlin a annoncé avoir ouvert en France une branche d’assurance risque politique et risque de crédit (ou PRCB, pour Political Risk, Credit & Bond), avec la nomination d’Eric Zandvliet comme directeur de la souscription, risque politique et risque de crédit en France et au Benelux. «Les grandes sociétés françaises sont historiquement de grands exportateurs et investisseurs, à l’étranger, explique dans un communiqué Bruno Laval, directeur général France & Europe du Sud. […] Le risque d’interruption associé à un certain nombre de situations – comme l’expropriation, l’inexécution de contrat, le défaut de paiement– est plus que jamais présent et la demande [...] est en hausse.»
L’assureur et réassureur bermudien XL Catlin a annoncé aujourd’hui avoir ouvert une branche d’assurance risque politique et risque de crédit en France, avec la nomination d’Eric Zandvliet en tant que directeur de la souscription, risque politique et risque de crédit ou PRCB (Political Risk, Credit & Bond) en France et au Benelux.