Toute l’actualité du secteur de l’assurance – assurance dommage, assurance vie, assurance cyber, assurance récolte, réglementation – et de ses acteurs qu’ils soient capitalistes (Axa, Allianz, Generali) ou mutualistes (Covea, MAIF, MACIF, Aéma, Groupama, AG2R). Nos analyses des dynamiques à l’œuvre dans l’industrie assurantielle.
Le réassureur allemand Hannover Re a publié hier un bénéfice net de 950 millions d’euros au titre de 2017, au-dessus de la plus haute prévision des analystes interrogés par Bloomberg (la fourchette était de 781 millions à 882 millions d’euros). «Même si ce résultat est en deçà de celui de 2016, il peut néanmoins être considéré comme satisfaisant si nous nous rappelons que 2017 a vu une série de catastrophes naturelles qui ont provoqué plus de 100 milliards de dollars de pertes assurées», a déclaré le président du directoire Ulrich Wallin. Hannover Re prévoit un bénéfice net supérieur à un milliard d’euros en 2018.
Le réassureur allemand Hannover Re a publié aujourd’hui un bénéfice net de 950 millions d’euros au titre de 2017, au-dessus de la plus haute prévision des analystes interrogés par Bloomberg (la fourchette était de 781 millions à 882 millions d’euros). C’est aussi supérieur à la prévision de 800 millions d’euros que le groupe avait faite en novembre.
Munich Re a annoncé hier ses chiffres préliminaires au titre de 2017, qui font apparaître au quatrième trimestre un bénéfice net part du groupe en hausse de 7,9%, à 530 millions d’euros. Le consensus tablait sur un résultat de 560 millions. Sur l’ensemble de l’exercice, le bénéfice net part du groupe s’établit à 375 millions d’euros et à 392 millions intérêts minoritaires compris, contre un objectif initial de 2 à 2,4 milliards. Munich Re affiche ainsi un plongeon de 85% de son résultat par rapport à 2016. Grâce à un ratio Solvabilité 2 quasi stable à 240%, le premier réassureur mondial a néanmoins maintenu son dividende à 8,6 euros par action.
Munich Re a annoncé ce mardi ses chiffres préliminaires au titre de 2017, qui font apparaître au quatrième trimestre un profit net part du groupe en hausse de 7,9%, à 530 millions d’euros. Le consensus établi sur les sondages réalisés par Reuters tablait pour sa part sur un résultat de 560 millions d’euros. Sur l’ensemble de l’exercice, le bénéfice net part du groupe s’établit à 375 millions d’euros et à 392 millions intérêts minoritaires compris, contre un objectif initial de 2 à 2,4 milliards. Munich Re affiche ainsi un plongeon de 85% de son résultat par rapport à 2016.
A Bruxelles, les travaux avancent sur le report de l’entrée de vigueur de la directive sur la distribution d’assurance, proposition faite fin décembre par la Commission européenne, et qui consiste à repousser l’application de ce texte du 23 février 2018 au mois d’octobre 2018. De sources concordantes, les ambassadeurs des 28 Etats membres prévoient de donner leur accord officiel à ce report lors de leur réunion du 14 février. Cette étape sera suivie par un accord formel au niveau ministériel début mars. Entre-temps, le Parlement européen a déjà tenu un premier vote au niveau de la commission parlementaire. Ce dernier devrait être validé en plénière le 1er mars.
Nicolas Lepère a découvert le monde de la finance avant de l’allier à celui de l’immobilier. A la tête de la direction immobilière de la MACSF depuis 20 ans, il a multiplié par six le patrimoine de la mutuelle d’assurances en suivant de près les virages pris par le secteur. Conscient des mutations à venir de sa profession et de la nécessité de s’atteler aux problèmes climatiques, il aborde sereinement l’avenir, se laissant porter par le vent du changement au bureau comme à la barre de son voilier.
A Bruxelles, les travaux avancent sur le report de l’entrée de vigueur de la directive sur la distribution d’assurance. Rappelons qu’il s’agit d’une proposition faite fin décembre par la Commission européenne, et qui consiste à repousser l’application de ce texte du 23 février 2018 au mois d’octobre 2018.
Si la MACSF (Mutuelle d'assurances du corps de santé français) accorde une large part à l’immobilier, l’institution ne place pas tous les sous-jacents au même niveau. Nicolas Lepère, directeur immobilier du groupe, se montre particulièrement inquiet quant au marché de bureaux, actuellement bouleversé par de fortes mutations sociales. A la recherche de diversification, le groupe investit par conséquent dans les résidences étudiantes, mais aussi depuis peu dans les résidences de services séniors, se nourrissant d’un enjeu démographique majeur.
BNP Paribas Cardif annonce le lancement de son contrat d’assurance emprunteur digital. Muni de ses identifiants, le souscripteur accède à un espace personnalisé et sécurisé à partir duquel il pourra procéder à ses formalités médicales en ligne. «En seulement 7 minutes, l’utilisateur complète un questionnaire médical personnalisé qui lui permettra de souscrire à l’assurance emprunteur », indique un communiqué.
La filiale d’assurance de BNP Paribas, BNP Paribas Cardif, a annoncé aujourd’hui la numérisation d’une partie du processus de souscription d’assurance emprunteur. Pour cela, les conseillers bancaires remettent à leurs clients des identifiants leur permettant de remplir (en sept minutes en moyenne) un questionnaire médical personnalisé en ligne. « Plus de 80% des clients obtiennent alors un accord d’assurance immédiat en ligne », souligne le bancassureur. Les autres peuvent géolocaliser un centre médical agréé proche d’eux pour obtenir un rendez-vous sous 48 heures maximum. La démarche et les résultats sont transmis au médecin conseil de BNP Paribas Cardif.
S’ils consacrent le droit à la résiliation pour tous les contrats d’assurance de prêt immobilier, la loi du 21 février 2017 et le Conseil constitutionnel laissent dans l’ombre un pan entier du marché. Les primes d’assurance des prêts aux professionnels, et, surtout, des crédits à la consommation, pesaient respectivement 0,5 milliard et 1,8 milliard d’euros en 2016, soit 27% du total de l’assurance emprunteur, selon la Fédération française de l’assurance. Dans le crédit conso, la délégation est quasiment inexistante, faute de demande et d’offre. Les cotisations de quelques euros par mois ne risquent guère de réveiller les revendications du consommateur, et sont exclues du calcul du taux annuel effectif global, car cette assurance n’est pas obligatoire. Résultat, les bancassureurs pratiqueraient des tarifs très similaires, pour un niveau de marge technique supérieur à 90% selon le cabinet BAO. Un filon qui n’est donc pas près de s’épuiser.
Dégradation. Alors que les catastrophes naturelles survenues l’an passé ont engendré de lourdes pertes assurées, les réassureurs en subissent les conséquences. Selon Fitch Ratings, les principaux acteurs bermudiens du secteur devraient ainsi passer en dessous du seuil de rentabilité, en affichant en moyenne des ratios combinés compris entre 108 % et 109 % (dont 20 points de pourcentage liés aux événements climatiques). Une rentabilité largement dégradée au regard des ratios combinés enregistrés en 2016, de 91,8 % (5,3 points de pourcentage engendrés par les catastrophes naturelles). Les ratios de 2017 devraient en outre dépasser ceux de 2011, jusqu’alors la dernière année la plus affectée par ces catastrophes (ratio de 107,1 %).