L’actualité et la veille en matière de fonds d’investissement, ainsi que les analyses sur les grandes tendances dans l’univers de la gestion d’actifs, son activité au travers des chiffres de collectes et d’évolution des encours des différentes classes d’actifs.
Le mouvement de très long terme de baisse des taux s’est inversé au milieu de l’année dernière, Les investisseurs doivent s’attendre à ce que la classe d’actifs ne soit plus aussi rentable qu’avant
CPR lance Global Disruptive Opportunities, un nouveau fonds thématique d’actions internationales, Ce produit veut investir sur les entreprises qui ont la capacité de bouleverser les modèles économiques existants
Amundi se lance dans la pédagogie financière online pour les épargnants salariés. La formation intitulée «Les Clés de la Gestion Financière» et proposée aux entreprises clientes et aux 3,7 millions de salariés recensés par Amundi Epargne Salariale, a recours aux technologies des MOOC (Massive Open Online Courses) et des Serious Games. Cette solution digitale marie méthodes pédagogiques interactives et souplesse d’utilisation, dans le but de développer l’autonomie des épargnants salariés en matière d’investissement financier, indique un communiqué. Elle s’adresse aux entreprises clientes et intègre l’organisation d’un événement de lancement et d’une web conférence à mi-parcours permettant de personnaliser la dite formation.
Les versements de dividendes par les entreprises européennes pourraient s'élever en 2017 à 315 milliards d’euros, selon une étude publiée par Allianz Global Investors. L’an dernier, les dividendes versés par les entreprises de l’indice MSCI Europe ont atteint, conformément aux attentes, le niveau record de 302 milliards d’euros. La faiblesse de la livre sterling a néanmoins pesé sur les résultats bénéficiaires des entreprises dans le sillage du référendum sur le Brexit. En 2017, les marchés pourraient également être confrontés à une montée des extrêmes lors d'échéances électorales majeures.Face aux incertitudes politiques en Europe, il faut anticiper une hausse de la volatilité des cours dans les prochains mois. Toutefois, d’une manière générale, Jörg de Vries-Hippen, CIO Actions Europe, se dit convaincu que «l’Europe est trop importante pour que ces difficultés viennent remettre fondamentalement en cause son existence ou provoquer de graves secousses sur les marchés. Ce constat vaut également pour l’année électorale 2017, au cours de laquelle plusieurs pays européens importants, comme la France, les Pays-Bas et l’Allemagne, pourraient connaître une redistribution des cartes sur l'échiquier politique». Dans ce contexte, la prudence reste de mise en matière de sélection de titres. «L’incertitude politique actuelle rend délicate toute anticipation d’un environnement de croissance favorable aux valeurs de rendement. Il convient de prendre du recul et d’observer quelles tendances s’affirmeront, notamment dans des pays tels que l’Italie"; ajoute Jörg de Vries-Hippen.Du côté des entreprises, les analystes internes d’Allianz Global Investors anticipent une hausse des bénéfices et une amélioration des marges en Europe. Les entreprises et les investisseurs peuvent notamment tirer parti de la vigueur économique de certains pays, comme l’Allemagne. Comme les entreprises allemandes, les entreprises suisses jouissent d’une réputation de fiabilité. Cependant, le responsable des actions européennes privilégie pour le moment une approche prudente concernant les actions suisses, en raison notamment de la vigueur du franc suisse.Des opportunités peuvent aussi émerger à court terme dans un environnement électoral volatil comme celui de la France, à l’occasion du scrutin présidentiel. Selon Jörg de Vries-Hippen, «2007 ne sera certainement pas une année facile pour le pays. Toute instabilité gouvernementale peut non seulement perturber le moteur politique de l’Union européenne, mais également pénaliser les entreprises françaises. Toutefois, certaines entreprises locales devraient parvenir à se dissocier de cet environnement politique grâce à leur exposition internationale».Dès que le Royaume-Uni aura déclenché l’article 50 qui sonnera le point de départ des négociations de sa sortie de l’Union européenne, les entreprises britanniques en ressentiront également les effets. Pour autant, Jörg de Vries-Hippen ne pense pas que le pessimisme soit de mise concernant la pérennité des distributions de dividendes au Royaume-Uni, les entreprises de qualité présentant l’avantage d'être très diversifiées à l’international.Plus généralement, le responsable reste convaincu que les dividendes continueront d’offrir aux investisseurs une alternative attrayante en 2017. «Même si les taux d’intérêt ont vocation à rebondir cette année depuis des niveaux historiquement faibles, il est peu probable qu’ils rattrapent prochainement le niveau de rendement des dividendes». Fin 2016, le rendement moyen du dividende ressortait à environ 3,5% en Europe.
La fintech Bankin va prochainement lancer un "coach financier" sur sa plateforme d'agrégation bancaire. Elle revendique son indépendance face aux banques contrairement à son concurrent Linxo qui a fait entrer des banques à son capital et vise une stratégie de partenariats.
La plateforme bruxelloise de crowdlending Look&Fin a prêté 8 millions d’euros l’an dernier, en croissance de 120% par rapport à 2015. Le ticket moyen de prêt aux entreprises est élevé, affirme la plateforme, à 250.000 euros. Le rendement a été de 8,2% pour un taux de défaut de 0,8%.
Primonial vient de lancer Link by Primonial, une nouvelle plate-forme de services en ligne dédiée aux conseillers en gestion de patrimoine. Un client, qui doit obligatoirement être parrainé par un «linker» conseiller en gestion de patrimoine (indépendant ou faisant partie du groupe Primonial), peut investir totalement en ligne – à l’aide de la signature électronique -, en totale autonomie. Le conseiller, qui valide cette inscription, «est à sa disposition (…) pour l’aider et l’accompagner quand il le souhaite», explique la société dans un communiqué.
La croissance de la zone euro s’est hissée à 1,8% au quatrième trimestre en rythme annuel, soit une progression de 0,5% au quatrième trimestre par rapport au troisième, a indiqué Eurostat ce mardi. C’est légèrement supérieur aux attentes qui fixaient l’objectif de croissance à 0,4% au T4.
Comme en 2015, Amundi Asset Management est le grand champion de la collecte sur les fonds de droit français en 2016. La société de gestion du groupe Crédit Agricole, qui vient d’acquérir Pioneer, a enregistré l’an dernier des souscriptions nettes de 12,6 milliards d’euros, soit un montant comparable à celui de l’année précédente, selon les données de SIX-Financial Europerformance. Cela lui permet d’enregistrer une progression de 7,3 % de ses encours de fonds de droit français à 205,6 milliards d’euros. L’enseigne a bénéficié d’une forte collecte sur les fonds trésorerie et obligations (+6,3 milliards d’euros et +1,3 milliard d’euros) qui se trouvent être les catégories les plus porteuses sur l’année. Amundi AM s’illustre aussi par le biais de deux de ses filiales qui figurent également dans le top 10 : BFT Investment Managers arrive en troisième place du classement avec 4,2 milliards d’euros, tandis que CPR Asset Management est en septième position, avec 2,3 milliards d’euros.Même s’il arrive assez loin derrière Amundi, l’autre gagnant de 2016 est BNP Paribas Asset Management. Avec 6,4 milliards d’euros, la société de gestion du groupe bancaire renoue enfin avec un solde positif après deux années de rachats. Elle bénéficie elle aussi du succès de la gestion monétaire en 2016.En revanche, Natixis Asset Management, autre grande société de gestion affiliée à une banque, connaît le sort inverse, et signe la deuxième plus grosse décollecte de l’année avec près de 1,5 milliard d’euros, alors qu’elle figurait parmi les plus importants collecteurs en 2015. Sa filiale DNCA Investments a aussi souffert l’an dernier, avec des sorties nettes de 932 millions d’euros. Mais la palme de la pire décollecte revient à Aviva Investors France, qui voit sortir 2,2 milliards d’euros. Le gestionnaire enregistre une perte d’encours de 4,6 % à 24,9 milliards d’euros.Côté société de gestion indépendante, Carmignac s’illustre en étant le seul de sa catégorie à se faire une place dans le classement des dix principales collectes de 2016, ayant levé 2,8 milliards d’euros sur les fonds de droit français. Même si la société ne figure pas dans le top 10, Europerformance souligne aussi le succès de Sycomore Asset Management, autre acteur indépendant de la gestion. La société est en effet l’une des rares à avoir réalisé une collecte nette positive sur le segment des actions en 2016, avec 1,2 milliard d’euros de collecte nette.
Sur l’année 2016, DNCA Investments a accusé des rachats nets de 200 millions d’euros, après plusieurs années de forte collecte (3,5 milliards en 2015, 5 milliards en 2014, 2,8 milliards d’euros en 2013). La décollecte a principalement concerné les fonds diversifiés Eurose et DNCA Evolutif. En revanche, l’activité performance absolue a enregistré des souscriptions nettes de plus d’1 milliard d’euros, assure Eric Franc, directeur général de la société de gestion française affiliée à Natixis Global Asset Management. S’agissant des zones géographiques, c’est l’Italie qui a pesé sur la collecte, avec des rachats nets de 700 millions d’euros (notamment sur Eurose). En revanche, la collecte a été positive en France, avec 500 millions d’euros, de même qu’en Espagne (+200 millions d’euros) et au Benelux (+60 millions d’euros). Malgré les sorties, DNCA a vu ses encours progresser en 2016, à 19,8 milliards d’euros (ils étaient à 19,4 milliards d’euros début 2016). En 2017, parmi les projets de DNCA, figure celui de lancer un OEIC britannique pour séduire les investisseurs locaux. Ce fonds sera investi sur l’Europe hors Royaume-Uni et sera géré par Isaac Chebar. Cela permettra d’étoffer la gamme pour ce marché que la société aborde en s’appuyant sur NGAM. La société réfléchit aussi au lancement d’un fonds d’obligations convertibles monde, sachant que jusqu’à présent, elle gère cette classe d’actifs à l’échelle européenne.En 2016, DNCA avait lancé trois nouveaux fonds : un midcap actions DNCA Invest Archer Mid-Cap Europe, un fonds Europe du Nord DNCA Invest Norden Europe et un fonds performance absolue.
Le Trésor a placé 7 milliards d'euros à un taux supérieur à celui d'une obligation classique à échéance similaire. La sursouscription explique notamment ce rendement plus élevé.
La Cour suprême britannique a décidé, mardi matin, que le gouvernement du Royaume-Uni devra solliciter l’accord du Parlement pour enclencher la procédure du Brexit.
Le rendement du green bond (obligation verte) que distribuait sur le marché le Trésor mardi 24 janvier était attendu à un niveau supérieur à une obligation française classique comparable, affirme Reuters. Cette obligation à échéance 2039 s'échangeait 15 à 20 points de base au-dessus du rendement de l’OAT classique qui arrive à échéance en mai 2036 et qui s'échange à 1,25%.Par ailleurs, la demande dépassait les 17 milliards d’eurosselon une des banques chefs de file de l’opération.
Le hedge fund activiste Accendo Capital, spécialisé sur les PME scandinaves, a dégagé une performance de 30% en 2016, ce qui en fait le hedge fund le plus rentable sur les pays nordiques, selon le site spécialisé HedgeNordic, rapporte l’agence Bloomberg. La société basée au Luxembourg avait déjà réalisé une performance de 49% en 2015.Le fonds event driven d’Accendo, dont les actifs sous gestion s'élèvent à 54 millions d’euros, privilégie dans l’univers des PME nordiques les sociétés technologiques ayant une expertise et une position de niche sur leur marché, a précisé à Bloomberg Henri Osterlund, associé fondateur de la société. Accendo a ainsi des participations dans Hexatronic AB, Xvivo Perfusion AB et Doro AB.
Longtemps méprisée pour son caractère multiple, la photographie est aujourd'hui présente dans les plus grands musées, Les œuvres contemporaines atteignent toujours des montants hors normes, bien qu’en léger recul par rapport aux dernières années
L’année qui vient de s’écouler n’aura pas été de tout repos. Le faux départ pris par les marchés d’actifs risqués en début d’année, la multiplication des rendez-vous politiques à haut risque, les incertitudes relatives à la croissance chinoise et aux fluctuations du prix du pétrole auraient pu laisser craindre le pire pour 2016. Mais les marchés financiers ont finalement décidé d’adhérer à un scénario nettement plus optimiste et pour cause : la stabilisation des cours du pétrole et les perspectives de remontée tant attendue de l’inflation qui en découlent, la résilience de la croissance des pays développés aux chocs de nature exogène et la prolongation de celle-ci en lien avec les promesses de politiques budgétaires expansionnistes aux Etats-Unis ont alimenté ce changement d’orientation.
La plateforme amLeague qui permet à une quarantaine de gérants actifs de s’affronter dans différents mandats segmentés en fonction de leur univers d’investissement géographique (Euro, Europe, Global), voire de leur spécificité en termes de gestion (ISR, low carbon), a annoncé, au cours de sa première réunion semestrielle, un partenariat stratégique avec La Française AM afin de lancer une nouvelle offre répliquant un de ses indices, l’amLeague_Euro 45. Composé de 45 titres de l’univers actions de la zone Euro, ce dernier est établi à partir des gérants présents dans le mandat correspondant et dégageant les alphas les plus élevés. En pratique, chaque trimestre, amLeague retient les sept portefeuilles dont les alphas sont les plus élevés, puis, sélectionne parmi eux les trois portefeuilles dont la tracking-error est la plus faible. Les trois portefeuilles élus sont ensuite agrégés, la plateforme retenant in fine les 45 plus grosses pondérations. Quant au solde (une cinquantaine de valeurs), il est réalloué sur les titres sélectionnés en respectant les règles de proportionnalité. L’opération est ensuite répétée chaque trimestre.
La Première ministre britannique Theresa May a donné des éclaircissements sur l’entrée en négociations du Royaume-Uni face à l’Union européenne dans le cadre du Brexit lors d’une conférence de presse mardi 17 janvier. Alors que l’article 50 (ouvrant la voie à l’entrée en négociations de sortie pendant deux ans) devrait être enclenché au mois de mars, l’accord final négocié entre le gouvernement britannique et l’Europe sera soumis à un vote du Parlement, a affirmé la Première ministre, donnant un coup de fouet à la livre qui a bondi de 2,5% face au dollar.
Le taux d’inflation en Grande-Bretagne a atteint son plus haut niveau depuis la mi-2014 avec une progression de 1,6% sur un an, a dévoilé l’Institut national de la statistique. Lahausse du tarif des transports aériens et l’impact négatif du Brexit sur la livre sont responsables de cette brutale hausse des prix qui était de 1,2% en novembre dernier.
La dernière réunion de politique monétaire l’a prévu mais c’est la première fois que la Banque centrale allemande, la Bundesbank, a racheté de la dette publique en dessous du taux de dépôt fixé par la Banque centrale européenne, soit -0,4%. C’est l’agence Reuters, citant des traders, qui l’affirmait dans la matinée de lundi.
Le taux d'épargne des membres de la zone euro s’est établi à 12,6% au troisième trimestre 2016, un niveau stable par rapport au deuxième trimestre.Le taux d’investissement a quant à lui été de 8,5%, contre 8,6% au trimestre précédent, selon les données publiées par Eurostat.
Emergence, le fonds d’incubation et d’accélération de sociétés de gestion entrepreneuriales de la Place de Paris, et NewAlpha Asset Management, gérant délégataire de la Sicav, annoncent dans un communiqué la sélection de Laffitte Capital Management. Laffitte CM est le neuvième investissement réalisé par le compartiment Emergence Performance Absolue depuis sa création en 2012.
Les incertitudes qui pèsent sur le marché obligataire obligent les spécialistes de cette classe d'actifs à aller chercher les moteurs de performance là où ils se trouvent : high yield aux Etats-Unis, duration en Europe, etc. Cette stratégie impose une approche active et dynamique qui justifie l'’augmentation du nombre de fonds obligataires flexibles.Et la tendance n’en est qu’à ses débuts. Explications.
Les dividendes ont retrouvé des niveaux d’avant-crise. La rémunération des actionnaires et les rachats d’actions par les entreprises du CAC 40 ont culminé en 2016 à 55,7 milliards d’euros, selon la lettre Vernimmen.net, spécialisée en finance. C’est supérieur à 10 milliards de plus que l’année précédente (44 milliards) et proche du record de 2007 (57,1 milliards), juste avant que la crise financière et économique ne débute.
Sicavonline a nommé, à compter du 2 janvier 2017, Marie-Stéphanie Hess en qualité de directeur du développement. Elle aura pour mission le développement de l’activité B2C et prendra également en charge l’équipe Gestion privée, les produits Financiers et le studio TV. Membre du management committee d’Ageas en France, elle est rattachée à Alain Régnault, directeur général de Sicavonline, précise un communiqué.
Après l’autorisation donnée le 30 décembre dernier par laComisión Nacional delMercado de Valores (CNMV) espagnole, la société de gestion Cobas AM avec à sa tête Francisco Garcia Paramés (ex Bestinver) a vu le jour et effectue actuellement les procédures administratives pour commercialiser dès le mois de février cinq fonds d’investissement. Actuellement géré par Inversis Gestion, le fonds Cobas Seleccion FI sera désormais géré par la nouvelle société de gestion, au même titre que quatre autres fonds, précise un communiqué du groupe.