A la suite d’un appel d’offres, la Banque de France vient de sélectionner Crédit Agricole Titres comme teneur de compte conservateur de titres. Lire l’avis complet ici.
Afin d’optimiser son processus et de rationaliser ses activités, le Groupe Humanis a décidé en mars dernier de centraliser l’ensemble de ses actifs chez un seul partenaire conservateur et dépositaire. Au terme d’un appel d’offres, le Groupe Humanis a sélectionné BNP Paribas Securities Services (BPSS). Selon le groupe de protection sociale : " BPSS est acteur majeur du métier titres et est en capacité de répondre à nos besoins tout en garantissant à nos actifs la meilleure des protections». CACEIS est encore aujourd’hui le dépositaire et conservateur pour une partie des actifs des portefeuilles du groupe, mais ces derniers seront transférés à terme chez BPSS .
Hubert Rodarie, le directeur général délégué de SMA-BTP, voit sa prise de contrôle stratégique de la SIIC reconnue par l’arrivée à son tour de table de plusieurs institutionnels qui ont accepté de payer leurs titres au même prix que celui de l’OPA. Le suspens a pris fin à la veille du premier mai avec un communiqué annonçant que la participation de SMA-BTP est repassée sous le seuil des 60 %. C’était la condition sine qua non pour le maintien de son statut de transparence fiscale des sociétés d’investissement immobilier cotées (SIIC). L’assureur mutualiste a vu sa participation dans la Société de la Tour Eiffel (STE) passer de 89,05 % à 51 % en cédant, au prix de 58 euros par action (celui auquel était libellé son OPA), 6,35 millions d’actions à des institutionnels tels que Malakoff Médéric qui détient désormais 16,3 % du capital de STE, la Mutuelle Générale qui en prend 4,07 %, la compagnie d’assurance Suravenir (Groupe Crédit Mutuel) pour 13,6 %, Humanis pour 4,1 % et d’autres actionnaires à hauteur de 10,95 %. La participation de SMA-BTP devrait se rapprocher du seuil des 60 % grâce à l’exercice partiel de ses bons de souscription exerçables à 58 euros depuis leur distribution aux actions anciennes le 22 avril dernier. Par ailleurs, des négociations se poursuivent avec un autre investisseur qui devrait prendre une participation dans Tour Eiffel en rachetant à SMA-BTP le solde de ses bons de souscription. A l’issue de ces opérations, les fonds propres de STE devraient être renforcés pour un montant de près de 180 millions d’euros. Hubert Rodarie, président du conseil d’administration de STE et représentant de SMA-BTP, achève ainsi un parcours gagnant qu’il a initié en lançant une OPA amicale suivie de plusieurs surenchères pour prendre le contrôle de la SIIC et l’arracher à Chuc Hoang qui avait commencé à ramasser le titre après avoir repris l’essentiel de la participation du fondateur de Tour Eiffel, Mark Inch. Il veut voir aujourd’hui dans l’engagement des nouveaux actionnaires la confirmation de « la pertinence du projet stratégique engagé et leur confiance dans les équipes mises en place depuis la reprise par le groupe SMA en 2014 ». En tout cas, ces opérations de reclassement des titres de l’assureur mutualiste prouvent le bien-fondé de son OPA et du prix de 58 euros payé à l’automne dernier, très proche de l’actif net réévalué de STE. Depuis la fin de cette OPA, l’ensemble du secteur des foncières a fait l’objet d’un « rerating » des investisseurs alléchés par la «dernière poche de rendement » des actifs financiers cotés en Bourse. Les titres des SIIC présentent aujourd’hui d’importantes surcotes sur leur valeur d’actif net réévaluée. Sans espérer la prime du leader, Unibail-Rodamco, qui culmine à plus de 60 %, l’action, Tour Eiffel peut elle aussi prétendre à une prime sur son ANR de 62,20 euros, avant la dilution qu’entraînera l’émission de titres (près de la moitié du capital actuel) au prix de 58 euros lors de l’exercice des bons de souscription devant intervenir avant le 31 juillet 2016. Avec les moyens financiers que lui offre cette augmentation de capital, Tour Eiffel pourra mener à bien son objectif de doubler son patrimoine immobilier. Il y a un risque d’exécution dans un contexte de pression sur les rendements immobiliers lors des acquisitions, mais l’équipe de direction sous la houlette de Philippe Lemoine bénéficie d’une image de grande prudence. Cette équipe, reconnue parmi les meilleures équipes de direction des SIIC, devrait alimenter favorablement le « news flow » de la société lors de ses acquisitions. De quoi redonner du lustre aux actions de Tour Eiffel.
L’allocation d’actifs du fonds en euros de Legal & General est constituée à 98% d’obligations, et contient également 1% d’actions et 1% d’immobilier. La poche obligataire est composée à 50% de titres d’Etat et à 50% de corporate. Après la crise grecque, Legal & General a opté pour une stratégie très sécurisée et a vendu tous les titres des pays périphériques de la zone euro. « En fonction des titres qui arrivent à échéance, nous savons qu’en général, nous avons une enveloppe de 250 millions d’euros à réinvestir en début d’année, détaille Olivier Potellet, président directeur général de Legal & General. Dès que les indices boursiers baissent, nous mettons 24h à 48h pour se décider à faire un produit structuré ou non ». A cette occasion, Legal & General n’hésite pas à lancer très rapidement un appel d’offres auprès de ses partenaires bancaires privilégiés pour investir 30 à 40 millions d’euros, et ainsi profiter des meilleurs taux. « Nous investissons uniquement sur le marché du CAC 40, développe le PDG. En fonction des conditions des marchés financiers, il nous arrive également de faire un produit structuré court terme sur un an. » En effet, lorsque le CAC 40 ou l’Euro Stoxx 50 présentent des niveaux de marché très bas, Legal & General en profite pour faire un produit structuré avec de grandes institutions bancaires, ne dépassant pas toutefois les 10 millions d’euros comme ticket d’investissement. Ce fut ainsi le cas l’année dernière quand le produit structuré lui a offert près de 8% de rendement que Legal & General a effectué une redistribution auprès de ses clients du fonds en euros. « Nous avons l’habitude de travailler ainsi avec BNP Paribas, la Société Générale, le Crédit Agricole et Barclays », précise Olivier Potellet.
Un consortium dirigé par le fonds de pension néerlandais PGGM a annoncé mercredi qu’il allait racheter le distributeur de gaz espagnol Madrileña Red de gaz (MRG) pour un montant non divulgué. Un porte-parole PGGM a dit que sa société, en partenariat avec EDF Invest et Gingko Tree Investment, achèterait MRG à Morgan Stanley Infrastructure. La division EDF Invest, créée en juillet 2013, est chargée de la gestion du portefeuille d’investissements non cotés au sein des actifs dédiés d’EDF. Ce porte-parole a toutefois refusé de divulguer le montant de l’opération et la répartition au sein du consortium. «C’est un investissement important pour l’infrastructure de PGGM», a déclaré Maurice Wilbrink. Selon PGGM, MRG exploite un réseau de 5.500 km de gazoducs desservant 842.600 ménages. PGGM est l’un des plus importants fonds de pension néerlandais, avec 189 milliards d’euros d’actifs sous gestion. (Anthony Deutsch; Claude Chendjou pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)
Le fonds de dotation du Louvre a mandaté, courant 2014, l’Atelier de l’Asset Management, sur le contrôle des risques, le suivi des ratios d’emprise et les expositions hebdomadaires. «Cette société externe effectue un rapport hebdomadaire sur le niveau de risque et d’engagement de mon portefeuille qui est envoyé au directeur du conseil d’investissement et à moi-même, a indiqué Philippe Gaboriau, le directeur du fonds de dotation, à la rédaction d’Instit Invest. BNP Paribas effectue, de son côté, un rapport d’analyse de risque ex ante et ex post sur la volatilité, la tracking error, le beta, etc.» Pour le fonds de dotation du Louvre, le pilotage du risque est un instrument essentiel de la gestion du portefeuille. «Entre targetter de la performance et limiter les baisses, j’ai une asymétrie très forte, a précisé Philippe Gaboriau. Mon objectif est donc, avant tout, de protéger le portefeuille. Le risque est, dans ce cadre, la première donnée à prendre en compte, avant même la performance attendue.»
La Caisse des Dépôts lance ce jour un appel d’offre visant à sélectionner les prestataires pour l’évaluation des actions du Programme d’Investissements d’Avenir piloté par le Commissariat Général à l’Investissement. Prévues par les conventions entre l’Etat et la Caisse des Dépôts, ces évaluations visent à apporter une première appréciation de l’impact économique et social des actions gérées par la Caisse des Dépôts pour le compte de l’Etat depuis 2010. Cet appel d’offre, qui sera clôturé le 28 mai 2015 à 11h30, couvre l’évaluation ex post de l’action «Financement de l’économie sociale et solidaire» (ESS). L’évaluation dispose d’une tranche ferme, devant aboutir à un premier rapport d’analyse dès fin 2015, et une tranche conditionnelle qui serait réalisée en 2017. Pour le financement de l’ESS, l’évolution de la situation des bénéficiaires, la création ou la consolidation des emplois, la mobilisation des partenaires financiers seront notamment abordées. Compte tenu du caractère transversal et des exigences techniques de telles évaluations, les candidats seront sélectionnés à la fois sur leurs compétences techniques et managériales, leur connaissance du secteur et leur niveau d’expertise académique et pluridisciplinaire au service de méthodologies d’évaluation robustes des politiques publiques. Dans ces conditions, la prestation peut naturellement être assurée par des offres émanant de différentes structures associées. D’autres critères entreront en jeu comme la compréhension des besoins et des enjeux relatifs aux actions, le respect du calendrier d’intervention ainsi que le prix des prestations. Modalités de consultation : L’appel d’offre sera ouvert jusqu’au jeudi 28 mai 2015 à 11h30. Le dossier de consultation est disponible à l’adresse suivante : https://marches.caissedesdepots.fr/ Il comprend le règlement de la consultation, l’acte d’engagement avec les grilles tarifaires, le cahier des clauses administratives particulières, le cahier des clauses techniques particulières ainsi que d’autres documents et formulaires.
CNP Assurances a indiqué jeudi qu’il s’appuyait sur les logiciels de SimCorp pour optimiser la gestion de ses actifs financiers et mieux répondre aux exigences des règles prudentielles Solvency II. L’assureur explique qu’une étape clé de son projet mené en partenariat avec SimCorp s’est achevé avec l’intégration comptable d’une plate-forme «front to back-office» basée sur le système SimCorp Dimension. L’objectif était d’optimiser la gestion financière de plus de 300 milliards d’euros d’actifs aux meilleurs standards du marché pour tous ses instruments financiers. Le projet s’est notamment poursuivie en 2015 avec l’industrialisation des processus d’arrêtés (exigences dites «multi-close ") dans la perspective de répondre à la réglementation Solvency II.
L’intérêt de la Maif pour l'économie du partage se confirme. Après avoir pris en 2014 une participation stratégique dans Koolicar, un site de location de voitures entre particuliers, l’assureur s’apprêterait à investir dans GuestToGuest, une plate-forme d'échange de maisons ou d’appartements pour les vacances. « Nous avons des discussions avec un certain nombre de start-up de l'économie collaborative, dont certaines pourraient aboutir prochainement », indique aux « Echos » Pascal Demurger, le directeur de la Maif. Le groupe mutualiste étudierait par ailleurs la possibilité de créer d’ici à l'été une société dédiée à l’investissement dans les start-up du digital.
La CDC a publié deux consultations sur des demandes d’information concernant les offres de progiciels Front-middle Office finance et Back-Office finance. Le descriptifs des deux avis : La réponse à la demande d’informations permettra à la société de faire part de son expérience et de ses références pour un besoin similaire, au niveau national ou international, et notamment au bénéfice d’autres acheteurs publics français ou européens. Retrouvez l’avis sur le progiciel Front-middle Office Finance ici et celui sur le Back-Office finance là.
L’Erafp a décidé de confier à un consultant une mission d’assistance en organisation. Cette mission a pour objet d'évaluer l’organisation, de préciser les périmètres et responsabilités des services et les modalités de la collaboration de ceux-ci. L’Erafp entend par cette mission, s’assurer d’une organisation performante et sécurisée eu égard à ses missions et à son statut d'établissement public administratif. Le montant du présent marché sera inférieur à un montant de 134 000 euros (H.T.). Lire l’avis complet ICI
Pour estimer la valorisation de son portefeuille de participations immobilières, la Caisse des Dépôts a sélectionné au travers d’un accord-cadre des expertises de valeurs de certains de ses actifs immobiliers en exploitation. Les prestataires sélectionnés sont : Conseils Évaluations Immobilières (CEI) pour un montant de 310 000 euros SCET Conseil Expertise Territoires pour un montant de 302 500 euros BNP Paribas Real Estate pour un montant de 383 500 euros Galtier Expertises Immobilières et Financières pour un montant de 360 000 euros DTZ Eurexi pour un montant de 345 000 euros CBRE Valuation pour un montant de 475 000 euros Lire l’avis complet ici
Missions d'évaluation immobilière d’un patrimoine de placement Il s’agit d’un marché public à bons de commande, au sens de l’article 77 du Code des marchés publics, sans montant minimum et avec un montant maximum de 10 000 euro HT par an. Les prestations concernent l'évaluation financière du patrimoine immobilier de placement de la C.A.V. des Officiers Ministériels ou CAVOM (3 immeubles à usage de commerces et bureaux situés à Paris et Neuilly-sur-Seine). Les évaluations demandées ont pour référentiel la charte de l’expertise en évaluation immobilière (Edition Octobre 2012) et les normes européennes d'évaluation immobilière de TEGoVA. Les résultats de ces évaluations, puis de leurs actualisations, sont rendus à la fin de chaque semestre sous forme de rapports et font l’objet de présentations organisées dans les locaux de la CAVOM. Lire l’avis complet
Groupama a abordé l’exercice 2015 avec un objectif clair : poursuivre la réduction de son exposition au marché actions en prévision de Solvabilité 2. La directive impose des exigences en fonds propres plus élevées concernant cette classe d’actifs. En l’espace de quelques semaines, l’assureur mutualiste a bouclé deux opérations opportunistes. Il a cédé sa participation de 4,9% dans la banque d’affaires italienne Mediobanca pour un montant de 333 millions d’euros. Lundi, le groupe a suivi en cédant via un placement privé 5,05% du capital de Veolia Environnement pour 485 millions d’euros. Groupama SA et sa filiale Gan Assurances restent associés au groupe de services à l’environnement puisqu’ils conservent ensemble 552.000 actions. A 7,5% du total des actifs à la fin 2013 (contre 9,3% fin 2013), la poche actions est rabotée d’environ 100 points de base supplémentaires à l’issue de ces deux opérations. Ce rééquilibrage se fait notamment au profit de la poche obligataire (79,6% du portefeuille fin 2014 contre 74,9% un an plus tôt). A moins de 5% en fin d’année dernière, la poche de trésorerie a fondu. D’un point de vue crédit, BNP Paribas CIB voit cependant l’opération de «de-risking» sur Veolia Environnement comme neutre. Les analystes crédit de la banque justifient cette position avec deux éléments principaux à l’appui. L’assureur a indiqué par le passé que 70% de ses participations étaient dans des fonds vie, les bénéfices revenant aux assurés. «Dans nos calculs de la solvabilité ajustée du risque, nous avons toujours donné à Groupama le crédit des plus-values latentes hors-bilan. Cela n’a eu aucune incidence sur la capitalisation de Groupama, qui reste faible», explique aussi Rafael Villareal dans une note. Groupama fait état d’un ratio Solvabilité 1 de 253% et se contente de déclarer qu’il dépassera 100% du SCR sous Solvabilité 2. «Le ratio Solvabilité 1 ne nous dit rien du risque et sans les plus-values latentes (10,6 milliards à fin 2014, ndlr), le ratio serait à 123%», précise l’analyste crédit de BNP Paribas. «Le ratio de solvabilité d’un assureur ne devrait pas être à la merci du marché», ajoute-t-il. Lors d’une conférence avec les analystes, le directeur financier Benoît Maes a reconnu la forte volatilité potentielle des plus-values latentes mais s’est dit peu inquiet à ce sujet. En outre, l’assureur, qui a échangé avec succès de la dette l’an dernier, a des contraintes de financement réduites en 2015.
L’Etablissement Français du Sang a lancé un appel d’offre en vue de sélectionner un prestataire pour sa gestion de l’intéressement, du plan épargne entreprise (PEE) et du plan d'épargne pour la retraite collectif (PERCO) de ses salariés. Lire l’avis complet ici.
Il s’agit d’un marché public à bons de commande, au sens de l’article 77 du Code des marchés publics, sans montant minimum et avec un montant maximum de 40 000 euro HT par an. Les prestations concernent l'évaluation financière du patrimoine immobilier de placement et d’exploitation de la CIPAV (15 immeubles de bureaux ou de logements situés dans Paris intra muros). Les évaluations demandées ont pour référentiel la charte de l’expertise en évaluation immobilière (Edition Octobre 2012) et les normes européennes d'évaluation immobilière de TEGoVA. Les résultats de ces évaluations, puis de leurs actualisations, sont rendus à la fin de chaque semestre sous forme de rapports et font l’objet de présentations organisées dans les locaux de la CIPAV. Lire l’avis de marché
Suite à un appel d’offres, la Caisse des Dépôts et Consignations, dont le Département de la Gestion Financière, chargé notamment de la gestion des portefeuilles pour compte propre, a souhaité faire appel à Thomson Reuters France pour un service de valorisation externe. Elle devra produire des éléments qui donneront un éclairage complémentaire par rapport aux valorisations élaborées en interne. Lire l’avis complet ici.
Société Générale Securities Services (SGSS) a été mandaté en France par l’Institution de Prévoyance Valmy (IP Valmy) pour fournir des services de conservation, dépositaire et de valorisation pour l’ensemble de fonds, actuellement gérés par une dizaine de sociétés de gestion d’actifs. Ce mandat représente plus de 800 millions d’euros de fonds sous conservation. IP Valmy a sélectionné SGSS pour son expertise reconnue de conservateur, de dépositaire et de valorisateur d’actifs financiers, en particulier pour sa capacité à fournir des données uniformisées. Ce mandat illustre le besoin croissant des institutions de valoriser des instruments financiers détenus dans leurs portefeuilles pour des besoins de transparence et l’accroissement important des données à fournir aux régulateurs. Créée en 1995, IP Valmy est soumise aux dispositions du code de la sécurité sociale. L’institution gère des régimes de retraite supplémentaire par capitalisation pour des salariés en complément de celui de la Sécurité Sociale et de l’AGIRC / ARRCO.
La Caisse d’assurance vieillesse des experts comptables et des commissaires aux comptes (CAVEC) a lancé un appel d’offres dans le but de sélectionner un dépositaire, conservateur et valorisateur. La Prestation de dépositaire, de conservateur et de valorisateur des actifs de la CAVEC recouvre la gestion administrative et comptable centralisée, à savoir: la conservation des titres et la tenue des comptes de chaque fonds; la gestion comptable et la valorisation de chaque fonds; le contrôle dépositaire et le contrôle des directives d’investissement de la CAVEC. Périmètre de gestion: les OPCVM concernés sont au nombre de douze, les OPCVM concernés sont entre les mains de neuf gestionnaires d’actifs, Lire l’avis complet ici
Patina Rail LLP, un consortium formé de la Caisse de dépôt et placement du Québec (« CDPQ ») et de Hermes Infrastructure, une filiale de Hermes Investment Management, annonce une entente pour acquérir du gouvernement du Royaume-Uni une participation de 40 % dans Eurostar International Limited (« Eurostar »). CDPQ et Hermes Infrastructure entendent détenir des participations respectives de 30 % et de 10 % dans Eurostar. Les autres actionnaires d’Eurostar seront la Société Nationale des Chemins de Fer Français (« SNCF ») (55 %) et la Société Nationale des Chemins de Fer Belges (« SNCB ») (5 %). La transaction demeure conditionnelle à l’obtention, par la SNCF, de l’autorisation de la Commission européenne relative au règlement de l’UE sur les concentrations d’entreprises et à l’approbation de l’Office fédéral allemand des ententes. La SNCF et la SNCB ont l’option (le « droit de préemption ») d’acquérir la participation de 40 % du gouvernement du Royaume-Uni avec une prime de 15 % sur le prix convenu. La conclusion de la transaction est conditionnelle au non-exercice, par la SNCF et la SNCB, de leur droit de préemption. La transaction devrait être conclue au cours du deuxième trimestre de 2015. Eurostar fournit des services de trains voyageurs à grande vitesse, principalement entre Londres et Paris et entre Londres et Bruxelles, via le tunnel sous la Manche. Eurostar est le premier opérateur international de trains à grande vitesse en Europe, avec plus de 150 millions de passagers depuis son entrée en service en 1994, et plus de 10,4 millions de passagers en 2014 seulement. Eurostar compte environ 1 600 employés et son siège social est situé à Londres, près de la gare internationale de St. Pancras. Macky Tall, vice-président principal, Placements privés et Infrastructures, CDPQ, a indiqué : « Aujourd’hui, nous investissons dans l’un des systèmes de transport interurbain les plus efficaces et appréciés de toute l’Europe. Aux côtés de joueurs de premier plan, nous devenons partenaires d’un actif hautement stratégique qui générera des rendements stables et prévisibles pour nos déposants. Cet investissement important est une occasion de plus pour nous de bâtir sur notre expertise en transport, tout en renforçant notre présence sur les marchés mondiaux. L’Eurostar est à la fine pointe de la technologie et connaît des niveaux de fiabilité et de satisfaction parmi les plus enviables à travers le monde. Son efficacité opérationnelle en fait un exemple à suivre et nous comptons être un partenaire de sa croissance pour de nombreuses années à venir. » Peter Hofbauer, président de Hermes Infrastructure, a indiqué : « Eurostar est un actif de grande qualité offrant un lien direct entre le Royaume-Uni et l’Europe de même que des caractéristiques d’investissement attrayantes, y compris des flux de trésorerie stables et prévisibles à long terme. Nous nous réjouissons à l’idée de créer un partenariat à long terme avec la SNCF, la SNCB et les autres parties prenantes dans le cadre de cet important investissement. »
BNP Paribas Securities Services a annoncé avoir été choisi par AXA en tant que banque dépositaire, conservateur et agent de transfert pour 18 entités légales du Groupe, présentes sur 7 territoires différents. Ce nouveau contrat, valable pour la France, la Suisse, l’Allemagne, le Luxembourg, l’Espagne, le Portugal et l’Italie, prévoit un partenariat complet en matière d’asset servicing en ce qui concerne les activités assurance, immobilier et gestion d’actifs d’AXA. BNP Paribas Securities Services fournira à AXA une gamme complète de services, dont des services de conservation globale, de dépositaire d’OPCVM, de gestion des opérations sur titres, d’agent de transfert et de distribution à l’international. « Nous sommes ravis de prolonger notre partenariat avec BNP Paribas Securities Services » a déclaré Joseph Pinto, global chief operating officer d’AXA Investment Managers. « Leurs équipes d’experts sont à notre écoute et font preuve d’innovation et d’adaptation pour répondre à l’ensemble de nos besoins. Leur solution de Regional Transfert Agent par exemple est une précieuse aide pour la distribution de nos fonds à l’étranger. » Patrick Colle, directeur général de BNP Paribas Securities Services, a commenté : « Nous entretenons des relations de longue date avec AXA, qui est un des leaders mondiaux sur les marchés de l’assurance et de la gestion d’actifs. Ce nouveau contrat témoigne de la qualité de notre relation, tissée au fil des ans. Nos efforts constants de diversification de notre offre et d’expansion sur de nouveaux marchés répondent parfaitement aux besoins de groupes tels qu’AXA se développant partout dans le monde.»
Avec son annonce de cession de 5,05% du capital de Veolia Environnement, l'assureur français Groupama poursuit les mises en vente de ses participations dans des sociétés cotées.
La Caisse Autonome de Retraite des Médecins de France (CARMF) choisit Active Asset Allocation (AAA) pour conseiller l’allocation par la gestion des risques de son nouveau fonds overlay crédit afin d’en maîtriser les risques de perte en capital. La CARMF a souhaité intégrer ses FCP dédiés existants et parts d’OPC ouverts de son allocation obligataire crédit dans un FCP dédié qui gérera les couvertures crédit et high yield en overlay. La société de gestion OFI Asset Management assurera la gestion du fonds et l’implémentation de l’overlay. Les gérants s’appuieront sur les conseils de AAA dont la méthodologie en matière de gestion des risques permet de valider l’adéquation entre l’allocation proposée et le respect de la contrainte de perte maximum du client. AAA a conçu une méthodologie qui combine avancées technologiques, recherche académique et techniques avant-gardistes de gestion du risque, afin de soutenir la stratégie d’investissement propre à chaque investisseur. Cette méthodologie, qui a déjà fait ses preuves notamment auprès de fonds de pension aux Etats Unis et en Europe du Nord, leur apporte assurance, sérénité et performance. Déjà détenteur de deux overlays, la CARMF avait voté, fin 2014, en faveur de la mise en place d’un troisième overlay, dédié au crédit, afin de se protéger face à des marchés plus nerveux et volatiles. L’institution dispose déjà d’un fonds de couverture sur l’investissement dans les titres souverains, géré par BNP Paribas Investment Partners, et d’un fonds de couverture sur les convertibles géré par Lyxor. «Nous pensons que l’analyse crédit est composé de deux strates : une strate souveraine et une strate spread, a déclaré Michel Manteau, responsable du service gestion de portefeuille, à la rédaction d’Instit Invest. Notre idée est d’essayer de protéger, puis de réexposer les titres crédit au moment où l’on pressent qu’il y a un risque sur la composante taux de swap, ou sur la composante spread.» Les trois overlays vont représenter plus de 70% du portefeuille obligataire.
En novembre 2014, la Banque de France avait lancé une consultation restreinte pour un montant compris entre 10 et 40 millions d’euros pour un fonds ouvert de droit français (OPCVM ouvert) concernant des actions américaines, selon une gestion indicielle. L’institution n’a pas eu besoin de consultant.
L’Autorité des Marchés Financiers (AMF) est à la recherche de prestations d’assistance au recrutement de personnels. Les principaux profils recrutés pourront être des profils des directions «cœur de métier» issus de formation supérieure de type Bac+5 (juridique, financière, économique, comptable, scientifique), de juniors à très expérimentés, issus principalement du secteur bancaire et financier, de l’audit, de cabinets d’avocats, de groupes cotés, de prestataires de service d’investissement, de cabinets d’expertise comptable, d’agences de notation, d’infrastructures de marché. Le titulaire peut aussi être amené à recruter pour les fonctions généralistes supports de l’AMF. L’AMF pourra également être amenée à confier au titulaire le recrutement d’autres types de profils. Le recrutement de personnels ayant des profils informatiques et des profils «Assistance à maîtrise d’ouvrage " n’est en revanche pas compris dans le périmètre du présent marché, ce besoin étant déjà couvert par un autre contrat. Lire l’avis complet ici
La mutuelle des personnels de l'Education nationale a misé 1,6 million d'euros pour prendre une participation dans Energie Perspective, une société de rénovation énergétique en forte croissance.
L’ERAFP a lancé un appel d’offres afin de sélectionner un progiciel en mode Saas pour la gestion du recouvrement précontentieux et contentieux de ses recettes relatives aux cotisations, majorations et indus sur prestations. Le progiciel de recouvrement devra : être disponible en mode Saas ; mettre à disposition un environnement de recette et un environnement de production ; sécuriser les accès par identification des utilisateurs à la connexion (login et mot de passe) ; gérer les habilitations par profils (1 profil administrateur, 1 profil utilisateur) ; effectuer des contrôles de cohérence lors de l’alimentation des données ; sécuriser les données via un archivage et une historisation ; disposer d’une piste d’audit ; bénéficier d’une interface conviviale et paramétrable par les utilisateurs ; être en mesure d’intégrer des données de créances sur cotisations, majorations et personnes physiques, sous forme de données brutes, de manière manuelle ou automatique ; proposer en natif ou via un paramétrage des éditions (titres, relances, demandes...) et tableaux de bord (stock quotidien des cas, journal des événements, situation de recouvrement, rapport d’activité...) ; permettre le paramétrage d’entités (comptes employeurs, comptes cotisants, demandes, relances, délais de paiement, contacts, historique des actions, coordonnées, titres exécutoires...), de processus associés aux 3 types de recettes définis à l’article 1.1 ; être en mesure de paramétrer des alertes (rappel sur des dossiers en cours, envoi de mails sur la messagerie...) ; disposer d’une documentation en français Le titulaire devra également assurer des sessions de formation aux utilisateurs. Le présent marché est conclu pour une durée de cinq (5) ans à compter de sa date de notification, sauf résiliation anticipée dans les conditions prévues au cahier des clauses particulières. A l’expiration de cette durée initiale, le présent marché pourra être reconduit, à l’initiative de l’ERAFP pour trois (3) périodes successives de un (1) an chacune. Lire l’avis complet ici
Selon nos informations, à la suite des préconisations du rapport Igas, la Carpimko a décidé de remettre en jeu le mandat de conseil détenu par Amadeis sur la gestion financière. L’appel d’offres comprendrait deux lots : audit et allocation d’actifs (incluant la sélection de gérants) et le suivi des investissements (reporting).
Resaver, un fonds de pension pan-européen, basé en Belgique, à destination des chercheurs de l’UE a sélectionné le consultant Aon Hewitt Belgium. La Commission européenne a accordé à ce dernier un contrat de 3,1 millions d’euros. «La Commission européenne a fait une étape clef dans la voie de l'établissement d’un nouvel arrangement de pension paneuropéen, conçu pour stimuler la mobilité des chercheurs en Europe», peut-on lire sur une déclaration de l’Euraxess, une initiative conjointe de la Commission européenne et des pays participant au programme-cadre de recherche de l’Union européenne. Le consortium Resaver a été lancé en octobre dernier.
La Caisse de dépôt et placement du Québec et Claridge créent la coentreprise Claridge CDPQ Israël, dont l’objectif sera d’investir dans les secteurs de la technologie et de l’innovation en Israël. La Caisse de dépôt et placement du Québec, qui est le gestionnaire de fonds institutionnel du gouvernement du Québec, affirme que son association avec la société d’investissement Claridge, dont le siège social est situé à Montréal et qui représente les intérêts de la famille de Stephen Bronfman, vise à tirer profit des occasions d’affaires dans les secteurs de la technologie et de l’innovation en Israël... La coentreprise détenue à parts égales sera établie à Tel Aviv. « Maintenant reconnue comme un nouveau Silicon Valley, Israël a développé un écosystème d’entreprises innovantes. Le phénomène est tel qu’Israël est maintenant l’un des pays ayant le plus d’entreprises inscrites au Nasdaq », soutient la Caisse. De son côté, le président et chef de la direction de Claridge, Pierre Boivin, qui a aussi été président et chef de la direction des Canadiens de Montréal, ajoute que la coentreprise met en place l’infrastructure nécessaire pour développer des opportunités d’investissement dans des entreprises technologiques à fort potentiel de croissance qui sont rendues à l’étape de la commercialisation. « Grâce à cette coentreprise, la Caisse pourra aussi permettre à des entreprises d’ici d’être en contact avec des technologies israéliennes », précise la Caisse.