Le groupe bancaire breton prend 86% du capital de la cagnotte en ligne moyennant plus de 50 millions d’euros, consacrant le poids croissant des FinTechs. Il investit en outre 10 millions d’euros pour accélérer le développement de Leetchi à l’international.
Le Groupe OGF annonce l’arrivée d’un nouveau partenaire. Un accord a été trouvé entre Pamplona Capital Management, qui reste actionnaire majoritaire, et Ontario Teachers’ (le Régime de retraite des enseignantes et des enseignants de l’Ontario), pour faire rentrer ce dernier comme actionnaire minoritaire dans la structure capitalistique qui contrôle OGF, dans un premier temps à hauteur de 30 %, avant de monter à plus de 40 %. L’opération devrait être finalisée le 25 septembre prochain.
La CAVAMAC a lancé un appel d’offres en vue de sélectionner un assistant pour la gestion financière de ses actifs. Les prestations visent l’assistance, à la Direction et à la Commission des placements, à la gestion financière : reporting et analyse de la gestion assistance et conseil à la Commission des Placements conseil en investissements et arbitrages rapport annuel. Lire l’avis complet ici
Total a annoncé jeudi un accord en vue de céder 50% et une action du capital de la société Géosel Manosque, propriétaire du site de stockage souterrain d’hydrocarbures de Manosque (Alpes-de-Haute-Provence), à un consortium formé à parité par EDF Invest et Ardian. Cette transaction valorise la participation de Total au 1er janvier 2015 à 265 millions d’euros hors stocks opérationnels et reste soumise à l’agrément des autres partenaires de Géosel et à l’approbation des autorités, a précisé le groupe pétrolier dans un communiqué. Total, qui détient aujourd’hui 53,4% du capital de Géosel, restera actionnaire minoritaire à 3,4% et continuera d’utiliser les infrastructures de la société notamment pour assurer la logistique de ses sites industriels du sud de la France.
La Caisse Sud Rhône Alpes a titrisé des créances de collectivités. Elle y voit un mode alternatif de financement et de développement commercial. La caisse Sud Rhône Alpes de Crédit Agricole a titrisé cet été quelque 40 millions d'euros de créances de collectivités locales.
Axa ouvre son «usine à start-up». L’assureur français met sur pied Kamet, un incubateur «assurtech» doté de 100 millions d’euros. Dirigé par Stéphane Guinet, actuel directeur général d’Axa Global Direct et fondateur d’Assurland, cet incubateur, qui entrera en action le 1er janvier prochain, aura pour objectif «d’imaginer, initier, lancer et accompagner plusieurs projets disruptifs de l’assurtech», explique le groupe. Ces projets pourront être portés en interne ou en externe. «Avec les capacités de détection des tendances émergentes des Axa Lab de la Silicon Valley et de Shanghai, et d’investissement d’Axa Strategic Ventures, Kamet est un pilier supplémentaire de notre stratégie de connexion du groupe avec l'écosystème assurtech», souligne Henri de Castries, PDG du groupe. «Ces projets disruptifs comporteront deux dimensions fondamentales : le digital et l’analyse de données (big data). Ils viseront à la fois à repenser l’expérience client et à travailler sur le modèle économique au travers de notions telles que le partage du risque, le peer to peer ou encore la prévention», explique Stéphane Guinet. Au-delà de Kamet, Axa a également dévoilé hier le lancement d’Axa Partners, une structure dédiée au développement des partenariats internationaux, qui représentent aujourd’hui plus de 4 milliards d’euros de chiffre d’affaires. Sa mission consistera à définir, mettre en place et gérer ces partenariats, ainsi qu'à aider les entités du groupe à développer des partenariats locaux. Ses champs d’intervention concerneront des secteurs divers : automobile, banque et cartes de crédit, distribution, services publics (utilities) et télécommunications, acteurs du numérique ou encore agences gouvernementales et ONG. La responsabilité de cette structure sera confiée à Jérôme Droesch, actuellement directeur général d’Axa Golfe. Outre les nominations déjà évoquées, Axa a dévoilé plusieurs transferts internes au sein de ses filiales. Jarid Ariss, jusqu’ici directeur général d’Axa Entreprises et DG délégué d’Axa France, va prendre la tête des activités d’Axa au Moyen-Orient, dans le Golfe et en Afrique. Son remplacement chez Axa Entreprises sera assuré par Gaëlle Olivier, qui chapeaute les activités d’assurance dommages d’Axa Asie. Ce dernier poste sera repris par Jean Drouffe, jusqu’alors directeur général de la région Ouest d’Axa France. Enfin, le poste de Stéphane Guinet chez Axa Global Direct reviendra à Xavier Veyry.
En vue de l’entrée en application de la directive européenne Solvabilité II le 1er janvier 2016, la Mutuelle du Personnel IBM a choisi de confier à Caceis la transparisation, l’enrichissement des données et le calcul du SCR marché brut pour ses portefeuilles conservés par le groupe. La mutuelle avait, l’année dernière, délégué la valorisation et la comptabilité auxiliaire titres de ses actifs à Caceis. Pour être conformes aux futures obligations de transparence et de reporting de la réglementation Solvabilité II, les sociétés et mutuelles d’assurance exigent de leurs partenaires d’Asset Servicing des reportings de qualité sur leurs investissements. Caceis s’appuie sur un moteur de transparisation exhaustif pour produire un fichier de restitution de données au format du Club AMPERE et le calcul des agrégats du SCR brut marché. Les sociétés et mutuelles d’assurance peuvent ainsi élaborer les reportings trimestriels réglementaires et calculer leur SCR dans les délais impartis.
A l’occasion d’une table ronde intitulée "La liquidité et la difficile adéquation actif/passif" lors de l’université d’été de l’Asset Management à Paris Dauphine, Karim Bancourt, responsable du pilotage financier du groupe Malakoff Médéric, a expliqué pourquoi le groupe investissait sur le marché des loans, de l’infrastructure et de l’immobilier. Grâce à ses indicateurs de liquidités, le groupe de protection sociale a su tirer avantage de l’illiquidité des marchés financiers.
La CIPAV recherche un prestataire unique pour les missions de dépositaire, de conservateur et de valorisateur aux fins de l’accompagner dans son processus de suivi de gestion et de conservation de ses actifs et la faire bénéficier, quant à ses différents fonds, d’une gestion administrative et comptable centralisée. La prestation de dépositaire, de conservateur et de valorisateur des actifs de la CIPAV recouvre la gestion administrative et comptable centralisée, à savoir : la conservation des titres et la tenue des comptes de chaque fonds, la gestion comptable et la valorisation de chaque fonds et le contrôle dépositaire et le contrôle des directives d’investissement de la Cipav. Les OPCVM concernés sont au nombre de vingt et un. Elles sont entre les mains de dix neuf gestionnaires d’actifs pour un total des actifs sous gestion de 3 327 Millions EUR (au 30/06/2015). La date limite de réception des offres ou des demandes de participation est le 30 septembre. Lire l’intégralité de l’avis.
La commission européenne a lancé un marché portant sur une étude qui concerne les sources de financement des moyennes entreprises. Les outils d’analyse et la détermination d’un échantillon représentatif des entreprises ont déjà été développés, comme nous vous l’indiquions. Le marché couvre la réalisation actuelle de l'étude et l’application des outils développés pour analyser les principales données résultant de l'étude mises en corrélation avec les données secondaires sur les caractéristiques à l'échelle des banques et des entreprises. La date limite de réception des offres 5 octobre 2015. Le délai d’exécution des travaux est de 12 mois. Consultez l’avis complet.
L’Office d’investissement du Régime de pension du Canada (OIRPC/CPPIB) a annoncé le 18 août avoir investi 170 millions de dollars canadiens, soit quelque 130 millions de dollars américains, dans une coentreprise immobilière en Malaisie. Le fonds de pension canadien réalise ainsi son premier investissement direct dans l’immobilier en Asie du Sud-Est. Avec son partenaire Pavilion Group, CPPIB a constitué une entreprise commune pour investir dans Pavilion Damansara Heights, un vaste complexe immobilier situé à Kuala Lumpur comprenant des tours de bureaux, des résidences de luxe et un centre commercial.
La Caisse des Dépôts a lancé un appel d’offres concernant une mission d’assistance à la valorisation du portefeuille d’investissement dans le domaine des énergies renouvelables et de l’environnement. La date imite de réception des offres est le 27 août. Le délai d’exécution est de 3 mois à compter de la notification du marché. La mission porte sur la détermination de méthodes de valorisation ou actualisations, la valorisation des lignes du portefeuille et la modélisation des analyses quantitatives pour chacune des sociétés. Lire l’intégralité de l’appel d’offres
La Commission européenne vient de lancer un appel d’offres pour une étude portant sur l’adéquation des produits financiers à la période de décumul des pensions. «L’objectif final de l'étude est d’examiner le décumul des pensions du point de vue du client par le biais d’une évaluation qualitative visant à déterminer quelles options de décumulation garantissent le revenu le plus adapté et le plus sûr pour les personnes âgées, de repérer les déficits existants et d’en analyser les causes», indique le texte de l’appel d’offres. Cette étude sur le fonctionnement et la pertinence des pratiques en matière de décumul des pensions sera réalisé dans sept pays de l’Union européenne, à savoir l’Allemagne, la France, les Pays-Bas, la Pologne, la Slovaquie, l’Espagne et le Royaume-Uni, retenus en raison de la diversité des approches et des méthodes proposées par ces marchés. Les parties intéressées ont jusqu’au 30 septembre pour soumettre leurs propositions.
Selon nos informations, la Mutuelle Bleue a sélectionné un actuaire indépendant comme consultant afin d’accompagner l'équipe ALM dans le changement d’allocation d’actifs stratégique du portefeuille financier de l’institution.
La Caisse des dépôts et consignations a lancé un appel d’offres pour des prestations de commissariat aux comptes pour elle, pour la Caisse Nationale de Retraite des Agents des Collectivités Locales (CNRACL) et pour les fonds et fiducies gérés par la Caisse des dépôts et consignations. Le lot 1 de la consultation est passé par un groupement d’achat composé de la Caisse des dépôts et consignations et de la CNRACL. Le coordonnateur du groupement est la CDC. Les prestations du lot 1 concernent le contrôle légal des comptes de la Caisse de dépôts et consignations, des comptes de la CNRACL et la révision contractuelle des fonds gérés sous mandat par la Direction des Retraites et de la Solidarité de la Caisse des dépôts et consignations. Les prestations du lot 2 concernent les fonds ou fiducies gérés principalement par la Direction des Services Bancaires (DSB). Lire l’avis complet ici.
L’ERAFP a lancé un appel d’offres dans le but de sélectionner un prestataire de conseil pour réaliser une étude relative à la mutualisation de la collecte et du contrôle des données de son actif. Lire l’avis complet ici
Si la Fondation Maif est en recherche de diversification pour pallier au manque de rendement actuel des produits de taux et du monétaire, elle n’a en revanche pas investi dans l’immobilier pour le moment. Le comité financier est actuellement en réflexion quant à l’intégration d’une poche consacrée à l’immobilier dans le portefeuille de l’institution. « Nous estimons que notre encours est actuellement trop peu important pour investir en direct dans l’immobilier », a toutefois précisé Alain Isambert, le trésorier de la Fondation, à la rédaction d’Instit Invest. Concernant l’immobilier papier, la Fondation regrette que le marché soit trop étroit. « Le sujet revient régulièrement, mais nous n’avons pas reçu beaucoup de propositions pour le moment », a souligné Alain Isambert.
La caisse de retraite des sénateurs ASBL a lancé un appel d’offres concernant un marché de dépôt central/global custody (tax reclaims inclus), d’une part, et de rapport à propos du résultat -des portefeuilles partiels ainsi que du portefeuille global- obtenu par les différents gestionnaires, d’autre part. Les critères d’attribution du marché sont les suivants : offre économiquement la plus avantageuse, appréciée en fonction des critères suivants des critères énoncés dans le cahier des charges, dans l’invitation à soumissionner ou à négocier, ou dans le document descriptif. La date limite de réception des offres ou des demandes de participation est 10/09/2015 à 14 heures. Informations complémentaires ici
Selon nos informations, Aviva France vient de retenir Société Générale Securities Services (SGSS) pour assurer le reporting assurantiel sous Solvabilité II. SGSS est le dépositaire et valorisateur historique de la compagnie d’assurance. BNP Paribas Securities Services assurant pour sa part la conservation des actifs.
Suite à un appel d’offres, la Commission européenne a sélectionné deux prestataires pour réaliser des études sur la notation de crédit: ICF Consulting Services Limited (Belgique) pour réaliser une étude relative à la faisabilité de solutions alternatives aux notations de crédit Europe Economic Research Ltd (Royaume Uni) pour réaliser une étude sur l'état du marché de la notation de crédit. Le marché comporte 2 lots portant sur la réalisation d'études. Dans le cadre du premier lot, il s’agira de fournir un aperçu des solutions alternatives existantes et potentielles pour l’avenir aux notations externes de crédit, ainsi que de rassembler des données permettant d'évaluer la faisabilité et l’impact de la mise en œuvre des solutions alternatives définies par les acteurs du marché. Dans le cadre du second lot, le contractant devra collecter des données quantitatives et qualitatives permettant d'évaluer l’impact de certaines des mesures figurant dans le règlement sur les agences de notation de crédit, déterminer et évaluer si d'éventuelles mesures complémentaires sont nécessaires dans le domaine de l'évaluation de crédit, et en définir la faisabilité. L'étude fournie par le(s) contractant(s) contribuera à l'évaluation et aux rapports que la Commission doit remettre en vertu de l’article 39 ter, paragraphe 1, et de l’article 39, paragraphe 5, du règlement sur les agences de notation de crédit. Lire l’intégralité de l’avis, ici.
Selon nos informations, au premier trimestre 2015, Total aurait lancé un appel d’offres d’un montant de 75 millions d’euros sur les obligations souveraines. L’entreprise n’a pas fait appel à un consultant, le véhicule d’investissement est un FCP dédié.
1ère plateforme de crowdfunding de prêts de court terme de particuliers à entreprises, Finsquare.fr affirme son ambition sur le marché français du crédit aux professionnels avec l’arrivée à ses côtés des groupes Aviva France, Edenred et Virtual Network SA. 6 mois seulement après son lancement, grâce aux synergies ainsi générées, cette seconde levée de fonds à hauteur de 1,5 millions d’euros, va permettre à Finsquare.fr de développer son activité auprès des TPE/PME et des particuliers, de consolider ses équipes et de développer ses technologies de credit scoring. Une levée de fonds stratégique auprès de 3 grands acteurs : Aviva France, Edenred et Virtual Network SA En 2014, Finsquare.fr était l’une des trois premières plateformes de prêts aux entreprises en France à se lancer avec le concours du groupe H2o Participations. 6 mois seulement après sa création, la société est aujourd’hui le leader du marché des crédits de court terme par les particuliers à destination des TPE/PME. Elle offre ainsi une alternative crédible et solide au défaut actuel de financement des entreprises de la part des banques. Pour soutenir sa croissance, Finsquare.fr a choisi de réaliser une levée de fonds substantielle avec le concours d’Edenred, via Edenred Capital Partners, la direction des investissements alternatifs du groupe, Aviva france et Virtual network. Edenred Capital Partners a été lead investor sur cette levée, largement sursouscrite, signe de la confiance que témoignent les investisseurs pour Finsquare.fr. « Pour cette levée de fonds, nous avons fait le choix stratégique de fédérer des partenaires industriels qui non seulement apportent une contrepartie financière, mais aussi leurs compétences pour soutenir et consolider le développement de Finsquare.fr. Cette levée de fonds est une nouvelle étape dans le développement de Finsquare.fr en vue d’une 3ème levée de fonds d’ici la fin d’année », souligne Polexandre Joly, Président de Finsquare.fr. A l’occasion de cette levée de fonds, Bruno Salmon et Damien Guermonprez, respectivement ancien président de BNP Paribas Personal Finance (Cetelem) et ex-président de Banque Accord et de l’assureur Aon France, rejoignent le comité stratégique de la société.
Le FRR a lancé le 1er décembre 2014 une procédure négociée pour sélectionner deux cabinets de commissaires aux comptes. A l’issue du processus de sélection, le FRR a décidé de sélectionner les offres des cabinets de commissaires aux comptes suivants : Mazars Grant Thornton Conformément à l’article L.135-12 du Code de la sécurité sociale les deux commissaires aux comptes sont désignés pour six exercices. Le FRR se félicite du nombre et de la qualité des offres reçues et en remercie l’ensemble des candidats.
Le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius, également en charge du tourisme, a annoncé jeudi la création d’un fonds d’investissement tourisme «doté de plusieurs centaines de millions d’euros», lors d’un entretien à RMC et BFMTV. «Avec la Caisse des dépôts, nous créons un fonds d’investissement tourisme, doté de plusieurs centaines de millions d’euros, qui va permettre aux hôteliers d’emprunter. Le commissariat à l’investissement va aussi nous aider, la banque publique d’investissement (Bpifrance)» aussi, a-t-il indiqué alors qu’il détaillera à la mi-journée une série de mesures pour améliorer l’accueil des touristes en France. Le Conseil de promotion du tourisme, chargé de dessiner une stratégie pour la France à l’horizon 2020, rend jeudi un rapport avec 40 propositions concrètes. Avec 83,7 millions de touristes par an, la France est la première destination mondiale, et l’objectif est d’atteindre les 100 millions d’ici 2020. Mais si l’Hexagone est considéré comme une destination incontournable, l’indice de satisfaction des touristes après leur séjour est en demi-teinte. «La France est en tête des destinations, mais pour l’accueil ce n’est pas toujours extraordinaire», a résumé Laurent Fabius. «Il faut former les gens, qu’ils parlent différentes langues, faire une grande campagne à la télé, que quand les touristes arrivent à l’aéroport ils soient bien accueillis», a-t-il souligné, ajoutant qu’"il y a des hôtels qui vieillissent, et que dans les sites d’oenologie, il n’y a pas assez d’hôtels de bonne qualité». La série de mesures présentées par le Quai d’Orsay insiste également sur le développement du numérique: «L’ensemble de la profession touristique doit être très forte en numérique», et il faut aussi que «les sites ne puissent pas être confisqués par des sites américains qui au passage prélèvent 20 ou 30% à nos hôteliers», a ajouté Laurent Fabius. Il a cité l’exemple d’AccorHotels qui a mis en place une plateforme «pour lui-même et les hôteliers indépendants. Et nous avons fait voter hier à l’Assemblée nationale un contrat de mandat pour éviter les excès de Booking, Expédia et autres», a-t-il souligné.
Selon nos informations, les Assurances du Crédit Mutuel ont lancé un appel d’offres de 150 millions d’euros portant sur l’immobilier commercial. La gestion s’effectuera via un OPCVM ouvert.
Suite à un appel d’offres, l'Établissement de retraite additionnelle de la fonction publique (ERAFP) a sélectionné Actense comme actuaire indépendant chargé d’assister le comité de pilotage actif-passif du régime. Lire l’avis complet ici.
L’objectif du plan 2009-2014 de la Maif était de mener à bien la transformation profonde de son réseau et de ses systèmes d’information - ce dernier chantier devant se prolonger jusqu'à 2017 - tout en maintenant ses parts de marché. Le plan stratégique 2015-2018 de la mutuelle se donne à nouveau des objectifs de conquête et de développement, tout en réaffirmant la singularité de son modèle. «Cette rénovation constitue un socle pour aller plus loin dans un marché de l’assurance en mutation profonde, dans un contexte d'évolution réglementaire, avec la loi Hamon, et de rupture digitale et sociétale », explique Dominique Mahé, PDG de la Maif depuis 2014. Baptisé en interne «l’audace de la confiance», ce plan 2015-2018 met l’accent sur l’innovation, le digital, l’ouverture à de nouvelles communautés (la Maif étant issue du monde enseignant) et l'économie collaborative. «La Maif a l’ambition d'être le partenaire de référence de cette économie de partage qui est proche de nos valeurs, et notre souhait est de soutenir cette économie. C’est aussi un objectif stratégique de développement d'être proches de ces start-up, pour nous moderniser et être plus innovants», précise Pascal Demurger, directeur du groupe Maif. La mutuelle confirme son projet de créer cet été un fonds dédié à ses participations dans des start-up de l'économie collaborative, qui sera doté de plusieurs dizaines de millions d’euros. La Maif a engagé à ce jour un peu moins de 10 millions d’euros dans des sites comme GuesttoGuest ou Koolicar. Elle se refuse en revanche à nouer des partenariats avec de grandes entreprises de la sphère digitale, moins proches de ses valeurs, contrairement à un Axa, qui vient de nouer un partenariat avec BlaBlaCar mais est aussi liée à Facebook ou LinkedIn. Le rapprochement avec l'économie collaborative, entamé depuis quelques années, concerne aussi les offres. «La dissociation croissante de la possession d’un bien et de son usage pose des questions à l’assurance. De plus en plus, il va être question de couvrir des moments d’utilisation et non pas d’assurer un bien de manière permanente», estime Pascal Demurger. En 2014, la Maif a fêté ses 80 ans et dégagé un chiffre d’affaires de 194 millions d’euros, en hausse de 3,6 %. Le groupe a doublé ses fonds propres en 10 ans, à 2,2 milliards d’euros.
Le Fonds Stratégique de Participations (FSP) créé en 2012 par quatre assureurs vie français – CNP Assurances, Prédica (filiale de Crédit Agricole), BNP Paribas Cardif et Sogécap (filiale de Société Générale) – vient de prendre une participation au capital de Zodiac Aerospace, a annoncé le FSP dans un communiqué daté du 1er juin. L’opération s'élève à 350 millions d’euros, soit un peu moins de 4% du capital de cette entreprise française spécialisée dans les équipements et les systèmes aéronautiques. Il s’agit de la troisième opération du FSP, géré par Edmond de Rothschild Asset Management, après des prises de participations de 5,25% du capital du groupe SEB et de 6,5% du capital du groupe Arkema pour respectivement 160 millions et 335 millions d’euros. A l’occasion de cette prise de participation, le FSP a également annoncé avoir été rejoint par deux nouveaux actionnaires, à savoir Groupama et Natixis Assurances qui ont participé à l’entrée dans le capital de Zodiac.
Bluelinea, acteur de la « Silver Economie » et opérateur d’objets et services connectés dédiés à la santé, annonce le succès d’une augmentation de capital de 5,4 M€. Cette opération, réalisée au travers d’un placement privé auprès de plusieurs investisseurs qualifiés, marque notamment l’entrée au capital du Groupe APICIL, 5ème Groupe de Protection sociale en France. Cette levée de fonds, d’un montant global de 5.365.185 €, a été réalisée dans le cadre d’un placement piloté par Invest Securities. Des actionnaires financiers historiques, comme NextStage, ont participé à l’opération, avec à leurs côtés de nouveaux fonds, comme la société Sigma Gestion. Déjà partenaire commercial de Bluelinea, le Groupe APICIL devient un nouvel actionnaire de référence avec 7% du capital. Philippe Barret, Directeur général d’APICIL a déclaré : « Entre Bluelinea et nous, c’est avant tout une rencontre entre une start-up de la Silver Economie et un groupe à l’ADN entrepreneurial, historiquement engagé dans le système de protection sociale français. A partir d’une expérimentation menée en commun, nous avons constaté que nos écosystèmes convergent très fortement. Notre entrée au capital est donc un investissement stratégique puisque nous sommes profondément convaincus des nombreuses synergies de développement. »
Tikehau renforce ses ressources. La société d’investissement française, créée en 2004 par des anciens de Goldman Sachs et Merrill Lynch, va faire entrer un nouvel actionnaire dans son capital aux côtés d’Amundi et UniCredit. Il s’agit de Crédit Mutuel Arkéa, la branche Bretagne et Ouest du Crédit Mutuel, partenaire de longue date du groupe. Arkéa devient donc actionnaire de Tikehau Capital Advisors (TCA), le holding du groupe, à hauteur de 6,8 %. Cela le met à égalité avec Amundi qui est légèrement dilué (de 7,3 % à 6,8 %), UniCredit passant de 2,3 % à 2,2 %. L’augmentation de capital a aussi pour effet de faire passer la part des fondateurs et dirigeants de 90,4 % à 84,2 % dans le holding de tête. Arkéa conserve par ailleurs ses participations dans la filiale de gestion d’actifs, Tikehau IM (12,8 %), ainsi que dans Tikehau Capital Partners (TCP), société détentrice de la majorité du capital de Salvepar. En parallèle de cette opération, TCP et Salvepar ont procédé à des émissions d’obligations convertibles en actions pour un total de 325 millions d’euros. C’est la première fois que les deux groupes utilisent le marché de la dette pour renforcer leurs fonds propres. L’outil leur permet d'éviter une dilution immédiate des actionnaires, ces obligations ayant une maturité à 7 ans avant conversion. Cette émission doit permettre à Salvepar, spécialisé dans des prises de participations minoritaires (Ipsos, Latécoère, etc.), de poursuivre ses investissements. L’entreprise en a réalisé une dizaine l’an dernier. Collecte record en 2014 Créé il y a onze ans, Tikehau continue de grandir. L’an dernier, le groupe a enregistré une collecte record de 1,6 milliard d’euros, dont 1,3 milliard dans la gestion d’actifs. Le groupe, qui gérait plus de 5 milliards fin 2014, a beaucoup recruté. Les effectifs sont passés en deux ans de 35 à 110 personnes fin décembre. Mais les dirigeants de Tikehau se veulent prudents alors que le prix des actifs a beaucoup augmenté ces derniers mois. « Les actifs sont chers en ce moment. Sur l’EuroStoxx 50 par exemple, ils se traitent en moyenne à 20 fois les bénéfices par action contre une moyenne historique de 15 à 16 », explique aux « Echos » Antoine Flamarion, cofondateur du groupe. De même, pour les actifs non cotés, ceux-ci se paient entre 11 et 12 fois l’Ebitda (quasi équivalent français du résultat d’exploitation). « Cet environnement inflationniste va renforcer notre vigilance sur les investissements et nous allons en profiter dcette année pour réaliser davantage de levées de ressources que d’investissements », conclut le dirigeant.