Le dernier né des fonds du programme d’investissement «Assureurs – Caisse des Dépôts Relance Durable France», lancé à l’initiative de la Fédération française de l’assurance et de la CDC, a trouvé son gérant. A l’issue d’un processus concurrentiel, Turenne Groupe a en effet été choisi pour piloter le véhicule Nov Relance Impact, doté de 124 millions d’euros par sept assureurs tricolores.La Caisse des Dépôts a apporté 30 millions d’euros. Le fonds est destiné à soutenir une quinzaine de PME et d’ETI dans les régions, par le biais d’opérations de capital-développement et de LBO. «Ce fonds recherchera aussi une performance extra-financière, mesurée selon l’atteinte des objectifs d’impact définis selon des critères d’impact environnementaux, explique Christophe Deldycke, président du directoire de Turenne Groupe.Un comité d’impact se réunira pour s’assurer de l’atteinte des critères ESG préalablement fixés. La moitié du carried interest en dépendra et chaque membre reversera aussi un quart de ce carried à des associations régionales.» Turenne entend aussi privilégier l’actionnariat salarié et les mécanismes de partage dans chacune des futures participations du fonds. Le gérant affiche 1,2 milliard d’euros sous gestion et est actuellement implanté à Paris, à Lille, à Lyon, à Marseille et à Metz. L’ouverture d’une antenne dans l’Ouest est au programme et devrait contribuer à développer encore les équipes, actuellement composées de 64 professionnels.
Le fonds de pension à cotisations déterminées du groupe bancaire italien Intesa Sanpaolo recherche des gérants action pour le Japon et la zone Asie Pacifique hors Japon. Les gérants peuvent demander la documentation complète à l’adresse FPISP.Investimenti@intesasanpaolo.comjusqu’au 5 février 2021. Les dossiers de candidature sont attendus avant le 12 février 2021. Plus d’informationsici en italien.
Accompagner les projets de diversification d’activité des agriculteurs et accélérer la transition agricole. Un vaste chantier que Citizen Capital entend prendre à bras le corps grâce au fonds Agri Impact, initié par la Fondation Avril.«La croissance de Citizen Capital, qui est un pionnier de l’investissement à impact depuis sa création en 2008, passe aujourd’hui par notre capacité à dépasser l’univers du private equity», explique Laurence Méhaignerie, présidente et cofondatrice de la société de gestion. Avec un premier closing à hauteur de 30 millions d’euros, ce véhicule compte plus particulièrement s’attaquer au renforcement des fonds propres et quasi-fonds propres de projets générateurs de revenus complémentaires pour les agriculteurs. La transformation alimentaire, les circuits courts et la production d’énergie renouvelable, en particulier la biométhanisation, seront au menu. Un angle original qui a séduit des investisseurs de tous bords. Outre la Fondation Avril, la puissance publique – représentée par Bpifrance et l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) – est massivement représentée. Les acteurs du monde agricole ne sont pas en reste, avec la présence d’Arterris, Euralis, Soufflet, Limagrain et Sofiprotéol. Sont aussi de la partie des industriels de l’énergie (Total et Engie) et de la finance (Covéa et Banque Populaire Alsace Lorraine Champagne). «Le fonds est un FPCI classique[fonds professionnel de capital investissement]mais a une durée de vie de douze ans, prorogeable deux fois. Cela nous permet d’accompagner plus longtemps les projets que nous financerons», détaille Antoine Vedrenne, qui vient de rejoindre l’équipe du gérant en qualité d’associé responsable du fonds. A terme, Agri Impact (qui ne disposera pas de carried) espère lever 50 millions d’euros. Citizen 3 sur la route Citizen Capital ajoute ainsi une corde à un arc qui n’en manque pas. En mars 2019, il avaitlevé un fonds early stage(CKI²) de 25 millions d’euros en bénéficiant notamment du soutien d’Allianz. En parallèle, il a poursuivi le déploiement de ses fonds historiques davantage axés sur le capital-développement et le late stage. Son fonds de deuxième génération, Citizen Capital 2 (doté de 43 millions d’euros en 2017), devrait être intégralement investi d’ici l’été. Le gérant certifié B Corp prévoit de lui donner un successeur dont la taille pourrait cette fois-ci être comprise entre 100 et 130 millions d’euros. Un changement d’échelle à la hauteur de l’intérêt grandissant pour l’investissement à impact.
A l’occasion de la conférence Blue Invest Day à Bruxelles, le Fonds européen d’investissement (FEI) a annoncé investir 45 millions d’euros dans deux fonds. En partenariat avec la Commission européenne, le FEI, via le fonds de fonds BlueInvest (disposant de 75 millions d’euros) dédié au financement d’entreprises européennes de l’économie en lien avec la mer, les océans et les côtes, a sélectionné Astanor Ventures and Blue Horizon Ventures I. Le programme est soutenu par le Fonds européen d’investissement stratégique. Les deux fonds, récemment lancés, vont mettre en œuvre une stratégie recouvrant l’agroalimentaire technologique incluant l’économie bleue, en mettant l’accent sur la sécurité alimentaire, la santé et la durabilité. Ils investiront dans des start-up qui développent des produits, matériaux et services innovants qui pourront contribuer à la conservation des océans et à la pérennité de l’économie bleue. Trois autres fonds sur la même thématique ont également été agréés et devraient être financés courant 2021.
Les assureurs confirment leurs engagements pour financer la relance. Dans le cadre du programme d’investissement d’un montant total de 2,2 milliards d’euros et piloté par la Fédération Française de l’Assurance qui vise à promouvoir une reprise économique durable, CNP Assurances a investi dans les deux compartiments, actions cotées et dette non cotée, du fonds « Assureurs - Caisse des Dépôts Relance Durable France – LBP AM » créé le 23 octobre 2020. Le compartiment dette privée a pour sa part déjà été rejoint par AG2R La Mondiale. La poche consacrée aux actions cotées est gérée par Toqueville Finance et cible des titres d’une capitalisation boursière inférieure à 2 milliards d’euros. Le compartiment dette privé, géré par LBP AM, vise à accompagner en dette les PME et ETI dans le financement de leurs nouveaux besoins notamment le financement de leurs investissements et de leurs opérations de croissance externe.
Le GPIF (Government Pension Investment Fund), principal fonds de pension du Japon, a publié un appel d’offres pour engager un nombre indéfini de consultants ESG. Le GPIF souhaite atteindre, grâce aux candidats retenus, les Objectifs de Développement Durable des Nations unies. Les postulants devront apporter des solutions en matière de recherche académique, de développement de théories, de méthode d’investissement, de technologies, systèmes, outils d’analyses, et calculs de performance ESG. L’appel d’offres est ouvert jusqu’au 12 février. Ce géant, qui gère 1.300 milliards d’euros d’encours, a récemment indexé 10 milliards d’euros d’actifs sur des référentiels ESG.
Avec 30 millions d’euros, le Fonds européen d’investissement est le plus gros investisseur du fonds de biotechnologies BioGeneration Ventures. Le fonds néerlandais a réuni 140 millions pour son véhicule de quatrième génération, qui compte également comme investisseurs le fonds de pension danois Industriens Pension, les groupes pharmaceutiques Bristol Myers Squibb et Eli Lilly ainsi que les fonds de fonds Nove Ventures, KfW Capital et Schroder Adveq. BioGeneration Ventures investit au stade de développement précoce d’entreprises biopharmaceutiques européennes. L’investisseur sélectionne des biotech qui se distinguent scientifiquementet dont les données expérimentales sont convaincantes. Il recherche des projets qui ont le potentiel d’avoir un impact substantiel sur la santé.
Encore un pas vers la neutralité carbone pour Aegon UK. Pour ses fonds de pension basiques d’entreprise de la gamme Aegon Retirement Choices, la branche britannique de l’assureur a noué un partenariat avec HSBC sur l’implémentation de critères ESG dans son portefeuille. Cela se matérialise notamment par la décision que ces fonds de pension investissent dans le nouveau véhicule HSBC Developed World Sustainable Equity Index fund. L’engagement va porter sur environ 30% des actifs des membres dont l’épargne retraite est en phase de croissance (avant le départ en retraite) dans un délai de six mois. Aegon UK est le premier investisseur dans ce fonds, qui est une solution à bas coût conçue pour suivre la performance de l’indice FTSE Developed ESG Low Carbon Select avant frais. Les membres qui approchent de la retraite dans ces fonds de pension verront 15% de leurs actifs affectés à cette composante ESG. Au total cela représentera 1,7 milliards de livres (1,92 milliards d’euros) investis dans le fonds HSBC. Le véhicule cible trois domaines d’amélioration dans ses investissements: une augmentation de 20% du score ESG, ainsi qu’une réduction de 50% des émissions de carbone et de l’intensité des réserves d’énergies fossiles par rapport à l’indice de référence. Il a pour but d’atteindre ces objectifs sans ajouter de risque au portefeuille en gardant un faible écart de suivi. Au début de l’année 2020, Aegon UK a annoncé son intention d’atteindre la neutralité carbone pour ses fonds de pension basiques d’ici 2050 et d’explorer la façon de diviser par deux leurs émissions d’ici 2030.
Le fonds de pension finlandais Varma Pension Insurance Company a investi 196 millions d’euros auprès de Nordea dans son fonds Emerging Stars Equity Fund, une stratégie durable investie dans les marchés émergents. Varma a un portefeuille valorisé à 47 milliards d’euros et la durabilité fait partie intégrante du processus d’investissement. «Nous voulons être un investisseur responsable et actif dans le monde entier et nous cherchions un produit sur les marchés émergents», explique Timo Sallinen, responsable des titres cotés chez Varma. Les investissements de Varma dans les actions cotées des marchés émergents représentent environ 2 milliards d’euros. Ce n’est pas la première fois que Varma investit dans des fonds durables. En 2019, le fonds de pension a conçu, en partenariat avec Legal & General Investment Management et Foxberry, deux ETF durables et y a investi 700 millions d’euros.
Les énergies renouvelables attirent toujours les investisseurs institutionnels européens. Dans le cadre de l’opération d’acquisition d’un portefeuille d’actifs hydroélectriques portugais pour 2,2 milliards d’euros en décembre 2020 par Crédit Agricole Assurances (35%) allié à l’énergéticien Engie (40%) et Mirova (25%), plusieurs détenteurs d’actifs sont aussi de la partie dans un fonds parallèle. Mirova (groupe Natixis) a en effet monté à côté de son fonds d’infrastructure consacré aux énergies renouvelables Eurofideme 4 un véhicule de co-investissement à destination des souscripteurs du fonds. Il a été abondé notamment par Natixis Assurances, Groupama, le britannique Merseyside Pension Fund, Banca March, EB-Sustainable Investment Management (filiale de la Evangelische Bank allemande) et son affilié Erneuerbare Energien Fonds ainsi que le gérant d’actifs allemand LHI. «MPF est un investisseur de longue date dans la classe d’actifs des infrastructures et nous avons déployé plus de 250 millions de livres sterling dans le secteur des énergies renouvelables, commente Peter Wallach, Director of Pensions, Fonds de pension du Merseyside. Nous sommes très heureux de co-investir aux côtés de Mirova dans ce portefeuille attrayant d’actifs hydroélectriques portugais opérationnels. Ce co-investissement devrait générer de bons rendements pour nos retraités, et les installations de pompage-turbinage du portefeuille joueront également un rôle essentiel dans la décarbonisation de la production d'électricité dans la région. »
Le groupe de fonds de pension britanniques LGPS annonce la sélection de deux gérants pour son nouveau fonds de 630 millions de livres consacré à la gestion active obligataire sur les marchés émergents. Parmi 70 candidats, LGPS, qui regroupe les fonds de pension du Cheshire, du Leicestershire, du Nottinghamshire et des West Midlands, a choisi M&G Investments et Amundi, qui pilotent chacun la moitié du mandat.
Alaska Permanent Fund Corporation (APFC), le fonds souverain de l’Etat de l’Alaska, soumet à ses administrateurs une modification de la liste des actifs dans lesquels il peut investir. L’investisseur souhaite pouvoir inclure davantage d’immobilier dans le portefeuille, en accord avec la règle de «l’investisseur prudent». APFC, qui dispose de 65,3 milliards de dollars sous gestion, veut élargir le spectre de ses investissements pour y ajouter de la dette privée et du capital d’actifs immobiliers générateurs de rendement, de la promotion et de la construction immobilière et de l’investissement en capital dans des entreprises immobilières. Plus de détails sur la proposition de modification ici.
A l’occasion de l’European Space Conference à Bruxelles, le Fonds européen d’investissement et la Commission européenne ont annoncé des investissements conjoints dans deux fonds consacrés à la technologie spatiale: Orbital Ventures et Primo Space, dans le cadre du projet européen InnovFin Space Equity Pilot. Un nouvel investissement est attendu d’ici la fin du premier trimestre, il marquera le déploiement total des 100 millions d’euros du programme. Ces investissements sont soutenus par le Fonds européen pour les investissements stratégiques (EFSI). Le luxembourgeois Orbital Ventures est un fonds de capital risque qui se consacre au financement de technologies spatiales, parmi lesquelles les flux «descendants» (communications, la cryptographie, le stockage de données et leur traitement, la géolocalisation et l’observation terrestre) et «montants» (matériel spatial, matériaux, électronique, robotique, fusées et satellites). L’italien Primo Space se consacre aussi en capital investissement «early stage» aux transferts de technologie dans le domaine spatial européen.
Covéa participe au troisième closing à plus de 170 millions d’euros du fonds d’impact France 2i, lancé en juin 2019 par la Fondation de France et géré par Raise Impact. L’assureur est entouré d’Axa IM Alts (plateforme qui regroupe chez Axa IM les investissements en actifs réels, produits structurés et hedge funds), du Crédit Agricole d’Ile-de-France, d’une «grande compagnie d’assurances européenne» dont le nom n’est pas révélé et d’Arkéa, qui réinvestit. Un précédent closing à 135 millions d’euros en septembre 2020 avait permis d’ouvrir le fonds à d’autres investisseurs que la Fondation de France, parmi lesquels la Banque des Territoires (groupe Caisse des Dépôts), Natixis Assurances et le groupe Arkéa. France 2i cible en priorité des PME-PMI innovantes en croissance générant un impact positif. Le fonds accompagne les entrepreneurs souhaitant apporter des réponses systémiques et économiquement viables à des problématiques urgentes et importantes, répondant notamment aux 17 Objectifs de Développement Durable de l’ONU. Depuis son lancement, 10 investissements ont déjà été réalisés, dont 7 prises de participation directes dans des entreprises ciblant l’économie circulaire, la transition énergétique, l’inclusion sociale et la transition agricole.
1Kubator, premier réseau d’incubateurs spécialisé dans l’accompagnement des phases amont de start-up du digital, annonce une nouvelle levée de fonds de 6 millions d’euros auprès de BNP Paribas Cardif, de la Caisse d’Epargne Pyrénées, du groupe Surya et des actionnaires historiques dont le Fonds French Tech Accélération du Programme d’Investissements d’Avenir (PIA), géré pour le compte de l’Etat par Bpifrance dans le cadre de l’action publique French Tech, de la Banque Populaire Auvergne Rhône Alpes, BNP Paribas et la Banque Populaire Grand Ouest. Avec plus de 400 start-up accueillies depuis sa création et près de 10 millions d’euros levés, 1Kubator est un acteur de l’investissement d’amorçage, mais également de l’accompagnement des entreprises à l’innovation. L’incubateur a actuellement 150 start-up en portefeuille et envisage d’en financer 150 nouvelles. « BNP Paribas Cardif a toujours placé l’entrepreneuriat au cœur de ses valeurs et de son développement. Le modèle industriel d’incubation couplé à de profondes valeurs humaines permettent à 1Kubator de jouer un rôle clé dans le soutien aux entrepreneurs et la création d’emplois », déclare Nathalie Doré, Chief Digital & Acceleration Officer de BNP Paribas Cardif.
Justin Trudeau, le Premier Ministre du Canada, a annoncé hier, lors du One Planet Summit, un investissement de l’Etat nord-américain de 55 millions de dollars canadiens (34 millions d’euros) au sein du fonds Land Degradation Neutrality, initié par la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification, et géré par Mirova. Le véhicule est dédié à des investissements impact environnemental et social dans les pays en développement. Il vise 300 millions de dollars américains d’encours. Cet investissement fait partie de l’enveloppe de 2,65 milliards de dollars canadiens que le gouvernement s’est engagé à allouer à la lutte contre le changement climatique. Deux autres institutionnels canadiens ont participé à cet effort : la Concordia University Foundation et le fonds de pension montréalais Fondaction.
La CAVP, caisse d’assurance vieillesse des pharmaciens, a sélectionné Amadeis à la suite d’un appel d’offres ayant conduit à 5 propositions, afin de lui apporter des conseils sur les exigences de l’article 173 de la loi de transition énergétique. La CAVP cherchait «un prestataire disposant d’une excellente connaissance de l’ESG et de l’environnement des investisseurs institutionnels français». La Caisse attend une analyse et des propositions d’améliorations sur son portefeuille d’actifs, soit les actifs en valeurs mobilières qui peuvent être vues par transparisation. Sont donc exclus les fonds monétaires ainsi que les devises et les dérivés. Les analyses des actifs non cotés et de l’immobilier ne sont pas incluses dans la prestation principale.
Projet «zéphyr». C’est le nom de consortium qu’ont choisi quatre fonds de pension italiens à cotisations déterminées pour leur appel d’offre commun en dette privée. Le montant total d’engagements prévu dans le projet atteint 195 millions d’euros, répartis ainsi: 20 millions pour le Fondo Gomma Plastica (fonds de l’industrie du caoutchouc), 95 millions pour le Fopen (fonds des employés du producteur d’électricité Enel), 40 millions pour Pegaso (fonds des employés des services publics) et 40 millions pour Previmoda (employés du secteur de l’habillement). La stratégie recherchée consistera à investir en dette privée d’entreprise sécurisée avec un rang senior ou en unitranche, d’autres stratégies étant autorisées de façon résiduelle. L’investissement sera principalement concentré sur l’Europe, avec une diversification possible sur le marché américain. Le processus de sélection, réalisé avec le soutien d’European Investment Consulting, devrait avoir lieu en mars 2021 afin de lancer les mandats lors du second semestre 2021. Plus d’informations ici en italien.
La Maif a confié un mandat immobilier à A Plus Finance, qui a pour objet la constitution d’un portefeuille de murs d'établissements d’enseignement et de formation, la gestion et l’administration de ces locaux par leur mise en location aux termes de baux commerciaux. Les actifs seront logés dans une société civile immobilière.
La Société fédérale de participations et d’investissement, la holding de l’Etat belge, fait partie des onze investisseurs qui ont participé au premier tour de table du fonds d’investissement immobilier spécialisé Vicinity Affordable Housing, a appris le quotidien L’Echo. Le fonds a levé 45 millions d’euros pour investir sur le marché locatif belge. Parmi les autres investisseurs dont le nom a fuité, nous retrouvons la banque Belfius, le fonds régional finance&invest.brussels, et les familles Colruyt (grande distribution) et Hupin (immobilier). Une deuxième levée est prévue pour l'été. Le fonds, qui a acquis fin 2020 la société immobilière Urbani de la famille Hupin pour 100 millions d’euros, compte déjà 300 appartements répartis sur 11 immeubles déjà loués et 3 à construire dans la région de Bruxelles. Et vise une valorisation du portefeuille à un demi-milliard d’euros d’ici dix ans. Vicinity a été fondé par Jean-Baptiste Van Ex, ancienmanaging director chez Degroof Petercam Investment Banking en Belgique, spécialisé sur l’immobilier, et la société de promotion gantoise Revive, cofondée par Piet Colruyt et Nicolas Bearelle.
Le Groupe Crédit Agricole, un acteur important du financement de la filière aviation en France et au niveau international, a annoncé investir 100 millions d’euros dans le nouveau fonds de place dédié à la filière aéronautique géré par Ace Capital Partners, filiale de Tikehau Capital. Ce fonds avait été lancé en juillet dernier par le Gouvernement en soutien au secteur profondément impacté par la crise sanitaire et l’arrêt des vols d’avions. L’État avait apporté au fonds Ace Aéro Partenaires 200 millions d’euros, dont 50 millions d’euros de la banque publique d’investissement Bpifrance. Quatre grands acteurs de la filière aéronautique française avaient aussi contribué à hauteur de 200 millions d’euros : Airbus (116 millions d’euros), Safran (58 millions d’euros), Dassault Aviation, (13 millions d’euros) , Thales (13 millions d’euros.). Tikehau Capital avait investi de son côté, sur ses fonds propres, 230 millions d’euros. Au moment de son lancement le fonds affichait l’ambition de disposer rapidement de 1 milliard d’euros d’encours.
Le Fonds de Garantie des Assurances Obligatoires de Dommages recherche deux titulaires pour gérer de manière active sa poche d’obligations à haut rendement libellées en euros et intégrant des critères ESG. La gestion sera réalisée via deux véhicules d’investissement dédiés qui seront créés et gérés par les deux candidats retenus. Il s’agira d’une gestion référencée à l’indice " Bloomberg Barclays Liquidity Screen Euro Hy Total Return Index"Barclays (code Bloomberg® : Behltreu). Les objectifs principaux du mandat seront : 1/ la recherche d’une-performance financière la plus élevée possible par rapport à celle de l’indice de référence, tout en visant 2/ un portefeuille ayant une notation ESG moyenne supérieure à celle de son indice de référence. La taille indicative des encours à gérer pour chacun des deux titulaires est de 140 millions d’euros (marché total : 280 millions d’euros). Aucun encours minimal n’est garanti pendant la durée du marché. Les apports et retraits d’espèces aux gérants retenus seront effectués par ordres de service. Les offres sont attendues avant le 2 mars 2021 à 12:00. Plus de détails ici.
La société de gestion norvégienne Storebrand a remporté un mandat de 400 millions de livres (441 millions d’euros) auprès du fonds de pension britannique East Sussex Pension Fund (ESPF). Ce dernier a choisi s’investir dans Storebrand Global ESG Plus, une stratégie actions «zéro énergie fossile» qui vise à être alignée avec les objectifs des Accords de Paris. Le portefeuille affiche un risque carbone plus faible en investissant dans des entreprises qui offrent des solutions au réchauffement climatique. Et sa note ESG est supérieure à celle de l’indice MSCI Monde. Il s’agit du premier gros mandat de Storebrand auprès d’un fonds de pension britannique. La société de gestion norvégienne, qui gère 76 milliards de livres, cherche à développer sa clientèle au Royaume-Uni où ses solutions et stratégies sont distribuées via sa succursale Skagen Funds. ESPF, qui gère des actifs de 3,9 milliards de livres, fait partie du UK Local Government Pension Scheme, le régime de retraite des collectivités locales britanniques.
AEW annonce le premier closing pour son fonds pan-européen ouvert «EUROCORE» avec un montant initial de capitaux de 410 millions d’euros. AEW indique que parmi les investisseurs engagés dans ce fonds, figurent le fonds de pension néerlandais Pensioenfonds Metaal en Techniek (PMT) conseillé par MN, un grand fonds de pension public suisse et des compagnies d’assurances, fonds de pension, family offices et autres institutionnels français, allemands et japonais. Le fonds a pour objectif d’offrir des revenus stables en investissant dans un portefeuille d’actifs diversifiés et durables composé de bureaux, de logistique et de résidentiel. Le fonds se concentrera principalement sur les marchés matures et en croissance dans les grandes villes européennes, notamment en France, en Allemagne et au Bénélux. « Nous avons délibérément conçu la stratégie d’investissement de ce fonds en vue d’anticiper l'évolution future des marchés immobiliers. AEW fait désormais partie des rares sociétés de gestion à pouvoir offrir aux investisseurs l’accès à des stratégies de fonds ouverts diversifiées aux États-Unis, en Europe et en Asie », déclare Rob Wilkinson, directeur général d’AEW en Europe.
L’Enpap, l’organisme italien de prévoyance et d’assistance pour les psychologues avec plus de 64.300 souscripteurs, a confié à Schroders un mandat pour créer et gérer un fonds de fonds de private equity dédié de 100 millions d’euros. La société de gestion passera par sa filiale Schroder Adveq. L’équipe d’investissement de Schroder Adveq qui concevra le fonds est dirigée par Richard Damming, senior investment director, responsable du programme d’investissement européen en Italie, en France et au Benelux. Le fonds concentrera ses investissements sur les rachats de petites et moyennes entreprises en Europe et en Amérique du Nord, avec une attention particulière à l’Italie. Des critères ESG seront pris en compte.
Shinhan BNP Paribas Asset Management, la joint-venture de BNP Paribas AM en Corée du Sud, a publié en début de semaine un appel d’offres en gestion obligataire. Le mandat concerne une poche de 100 milliards de wons (74 millions d’euros) de gestion de performance absolue en obligations asiatiques «investment grade» libellées en dollars. Le gérant devra investir 80% en titres souverains ou quasi-souverains, et le reste en titres d’entreprises. Les candidats doivent avoir un track record minimum de 5 ans dans cette stratégie, et 5 milliards de dollars d’encours sous gestion, dont 1 milliard au moins sur cette stratégie. Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 28 décembre. Le processus de sélection aura lieu en janvier 2021. Shinhan BNP Paribas Asset Management gère 600 trillions de wons (445 milliards d’euros) d’encours.
Un pool d’investisseurs institutionnels suisses romands s’est associé à des caisses de pensions nordiques afin d’investir dans AIP Infrastructure II, un fonds d’infrastructure lié à la transition énergétique. Les nouveaux investisseurs sont les Retraites Populaires, la Caisse de pensions de l’Etat de Vaud, la Caisse intercommunale de pensions, Profelia, la Caisse cantonale d’assurance populaire, la Caisse de prévoyance de l’Etat de Genève, CAP Prévoyance et Vaudoise Assurances. Ils ont été réunis par la société InPact Partners, fondée en 2015 par l’ex-UBP Antoine Prudent. Le véhicule a été créé en 2018 par la caisse de pension danoise PKA. Il investit en direct dans des infrastructures liées à la transition énergétique en Europe et aux Etats-Unis. Il couvre principalement les secteurs des énergies renouvelables (éolien terrestre et marin, photovoltaïque, hydraulique, biomasse), des chauffages à distance, et du transport/stockage de l’électricité. « Notre institution de droit public ainsi que nos partenaires souhaitons continuer à investir de manière attractive en infrastructure verte tout en optimisant les coûts de la gestion. Par ailleurs, nos investissements dans le fonds d’AIP s’inscrivent dans le prolongement de notre politique d’investissement responsable et de la stratégie climatique récemment mise en œuvre », a indiqué Jean-Christophe Van Tilborgh, responsable de la Division investissements chez Retraites Populaires, au sein d’un communiqué publié par sa société.
Une série d’investisseurs institutionnels, d’entrepreneurs et de family offices ont participé à la levée de fonds du capital-investisseur IRD pour une nouvelle stratégie dédiée aux PME/ETI du Nord. Il sera géré par IRD Gestion, en partenariat avec Picardie Investissement Gestion et l’Institut des Hautes Etudes en Gestion de Crise. L’objectif pour le premier closing s'élève à 100 millions d’euros au premier trimestre 2021, a indiqué IRD dans un communiqué en fin de semaine dernière. Dénommé «FE2T» pour «Fonds Entrepreneurial Territorial de Transformation», le véhicule est un fonds territorial de capital-transformation. Il s’agit d’une approche hybride mixant apport en capital et apport de compétences expertes en accompagnement de la transformation des entreprises, en particulier sur leurs transitions numérique et écologique. Cette stratégie s’appuie sur un collectif d’entrepreneurs investisseurs, dont Barthélémy Guislain, président de l’AFM (Association Familiale Mulliez) et Octave Klaba, président fondateur d’OVHcloud. Ce dernier aurait investi 20 millions d’euros dans le projet, selon Les Echos. Il s’agit d’un fonds à mission qui a pour raison d’être la transformation, le renforcement et la croissance des entreprises du territoire, et qui a pour vocation d’installer un écosystème régional durablement innovant et créateur d’emplois. Les entreprises cibles, tous secteurs confondus, sont des PME/ETI à haut potentiel confrontées à des ruptures de modèle. Parmi les premiers investisseurs, on retrouve les entrepreneurs précités,Fabien Derville, le président de Décathlon, ainsi que la Caisse d’épargne des Hauts de France, le réassureur Scor, et la région Hauts de France, qui pourrait y investir 8 à 10 millions d’euros, selon Les Echos.
Le Fonds de Garantie des Victimes a investi récemment 15 millions d’euros dans deux fonds d’investissement à impact. «Cet investissement va contribuer à financer des projets d’inclusion et d’insertion par la formation et l’emploi des personnes en situation de handicap et des personnes éloignées de l’emploi», indique le groupe. En juillet 2020, le Fonds a signé un accord avec Phitrust Partenaires en investissant 5 millions. Début décembre 2020, le Fonds a signé un accord avec Impact Partners qui se traduit par un investissement de 10 millions d’euros au sein du fonds d’investissement Impact Croissance 4. Le Fonds de Garantie des Victimes (4,6 milliards d’actifs sous gestion) indemnise les personnes victimes d’une infraction de droit commun ou d’un accident de la circulation provoqué par un auteur non-assuré, et du terrorisme. Le Fonds a déjà réalisé un investissement immobilier à impact de 10,8 millions d’euros à ce jour pour accompagner les personnes en situation de handicap. Le Fonds a contribué au développement de l’association Simon de Cyrène qui propose des logements « inclusifs » où cohabitent personnes valides et invalides. L’investissement à impact a vocation à représenter 1% des actifs sous gestion du Fonds de Garantie des Victimes.
Le private equity au service de la philanthropie. Il s’agit du positionnement de la fondation Alpha Omega, qui accueille Groupama dans son fonds Alpha Diamant IV. L’assureur investit un montant non divulgué dans ce véhicule qui va co-investir auprès de fonds de capital investissement. Une partie des revenus générés par ce fonds permettra de financer les actions menées par la fondation, auprès d’associations agissant pour l’éducation et l’insertion des jeunes issus de milieu modeste en France. La fondation a été lancée par un des pionniers du private equity en Europe, Maurice Tchénio, fondateur d’Apax. « En tant qu’assureur mutualiste et investisseur responsable, le groupe s’est déjà engagé à travers des actions environnementales fortes en faveur de la transition écologique, a commenté Mikaël Cohen, directeur des investissements de Groupama. Le partenariat avec la Fondation AlphaOmega donne une dimension sociétale supplémentaire à nos engagements financiers. Nous sommes heureux et fiers d’accompagner la Fondation dans ses actions contre l’échec scolaire et la formation des jeunes défavorisés en France, dont la crise sanitaire actuelle accentue encore la nécessité. »