Le gestionnaire d’actifs américain BlackRock a annoncé, mardi 2 novembre, la clôture de son fonds d’infrastructures climatiques dans les marchés émergents, Climate Finance Partnership (CFP), après avoir levé 673 millions de dollars (580 millions d’euros)auprès de 22 investisseurs. L’objectif de levée de fonds avait été fixé à 500 millions de dollars. Le CFP s’appuie sur une structure de financement public-privé. Quelque 130 millions de dollars ont ainsi été initialement levésauprès des gouvernements français, à travers l’Agence française de développement (AFD) ; allemand, à travers la KfW Development Bank (KfW) ; et japonais, à travers la Japan Bank for International Cooperation (JBIC), ainsi qu’auprès du Grantham Environmental Trust, de la Quadrivium Foundation, d’une autre fondation privée et de la sociétéTotalEnergies. Les 523 millions de dollars restants ont été collectésauprès d’investisseurs incluantAxisCapital, le fonds de pension public suédois AP2, Axa, Dai-ichi Life Insurance, E.ON, Finnish Church Pension Fund, Mitsubishi UFJ Morgan Stanley, Mizuho Bank, MUFG Bank, Richter Family Office, Standard Chartered Bank, Sumitomo Life et un important fonds de pension européen dont BlackRock n’a pas dévoilé le nom. La société de gestion américaine s’est engagée à verser 20 millions de dollars au CFP. Selon un communiqué, le CFP se concentrera sur les investissements dans certains pays non-membres de l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) en Asie, en Amérique latine et en Afrique. Des régions dans lesquelles sont attendus une forte croissancede la demande d'électricité etde l’urbanisation ainsi qu’undéveloppement économique rapide au cours des prochaines décennies. Le BlackRock Investment Institute, organe de recherche du gestionnaire américain,jugenécessaire un investissement de1.000 milliards de dollars par an dans des projets à faible émission de carbone dans les pays en développement dans le but d’assurer une transition équitable vers une économie mondiale « zéro émission nette ». Le fonds de BlackRock ciblecertains domaines en matière d’infrastructures climatiques. A savoirla production d'énergie renouvelable connectée au réseau et/ou distribuée; l’efficacité énergétique dans les secteurs résidentiel, commercial et/ou industriel;les solutions de transmission ou de stockage de l'énergie; etles transports et services de mobilité à très faibles émissions ou électrifiés. Le CFPest géré par l'équipe Global Renewable Power de BlackRock Real Assets, dirigée par David Giordano, directeur groupe des énergies renouvelables. A fin juin 2021, la division BlackRock Real Assets gère environ 12 milliards de dollarsdans le secteur des énergies renouvelables et plus de 40 milliards de dollars sur l’ensemble de ses stratégies d’infrastructure. « Le CFP reflète l’engagement de BlackRock à placer la durabilité au centre de toutes nos activités, de l’indiciel aux stratégies de recherche d’alpha, jusqu’aux marchés privés. Le CFP répond à l’un des principaux défis de l’investissement dans la transition vers le « zéro émission nette » dans les pays émergents. Cette structure innovante, dans laquelle chaque dollar du capital catalyseur provenant des banques publiques de développement et de la philanthropie a attiré quatre dollars de capital institutionnel, montre le pouvoir de l’innovation public-privé pour développer l’énergie propre dans les pays émergents d’Asie, d’Amérique Latine et d’Afrique », a commenté Philipp Hildebrand, vice-président de BlackRock.
L’énergéticien Engie affecte 150 millions d’euros de son dispositif assurantiel de couverture des passifs sociaux à l’ETF Lyxor MSCI World Climate Change UCITS, un ETF actions internationales conçu pour accompagner la transition énergétique. Lyxor assure, depuis plus de 5 ans, la gestion financière du dispositif assurantiel de couverture des passifs sociaux d’Engie. Ce nouvel investissement, soutenu par les assureurs du dispositif, est en cohérence avec la vision stratégique du groupe, qui renforce son engagement en faveur de la décarbonation avec un objectif ambitieux « Net Zéro Carbone » sur les 3 scopes d’ici 2045, en suivant la trajectoire « well below 2°C » (bien en dessous de 2°).
L’Ircantec pousse ses gérants à obtenir des résultats climatiques et ESG avancés en liant leur rémunération à des objectifs extra-financiers et non plus seulement financiers. Pour ses appels d’offres en cours, lancés en juillet sur les stratégies actions et obligations,en gestion active, la caisse de retraite conditionne 40% de la commission de sur-performance (10%) à deux objectifs, ESG et Climat, représentant chacun 20% de la commission, nous indique l’Ircantec. Les deux objectifs comprennent un objectif de résultat «avec des indicateurs définis et appropriés» et un objectif de moyens devant permettre d’expliquer de façon détaillée les sujets extra-financiers. «Nous avons reçu un haut degré de réponse, cela n’a pas freiné les gérants. Nous réfléchissons à aller encore plus loin pour que les gérants intègrent nos ambitions et valeurs sur le climat», commente Olivier Blamangin, président de la commission du pilotage technique et financier de l’Ircantec. La caisse de retraite veut placer ses 14 milliards d’euros de réserves sur une trajectoire d’émission carbone conforme à un scénario de 1,5 degré en appliquant les «Paris Aligned Benchmarks». Les résultats des appels d’offres seront rendus en mars 2022. L’Ircantec est également en train de renouveler des prestataires climat, dont un analyste climat pour définir sa température de portefeuille et l’intensité carbone des investissements, ainsi qu’une agence de notation ESG, avec un focus sur le social et la transition juste. Les résultats seront connus en décembre. Un milliard d’euros dans des fonds verts Par ailleurs, l’Ircantec prévoit d’investir un milliard d’euros dans la transition énergétique et écologique d’ici à 2024. Cela devrait passer par des fonds dédiés actions et dans le non coté, probablement dans les infrastructures. Les sommes désinvesties des énergies fossiles devraient en partie alimenter ses nouveaux placements.
Le National Development Fund (fonds national de développement) d’Arabie Saoudite annonce la création du National Infrastructure Fund (NIF, fonds national d’infrastructure). En lien avec la stratégie du Royaume «Vision 2030», le fonds devrait soutenir pour 200 milliards de riyals (46 milliards d’euros) de projets au cours des 10 prochaines années. Blackrock a été nommé partenaire stratégique du fonds «pour mettre en place de bonnes pratiques internationales de gestion et de gouvernance». Le NIF devrait investir dans des secteurs décrétés vitaux pour l’économie saoudienne tels que les transports, l’eau, l’énergie, la santé, l’éducation, les communications ou les infrastructures numériques.
La Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) a investi dans le troisième fonds de private equity technologique de White Star, qui a collecté 360 millions de dollars (310 millions d’euros). L’investisseur est accompagné de souscripteurs majoritairement nord-américains (20% sont aux Etats-Unis, 40% au Canada), mais aussi asiatiques (pour 10 à 15%), et européens (pour environ 25%, dont 15% en France). Parmi les Canadiens se trouve Investissement Québec, le Fonds de solidarité FTQ ou Beneva (née du regroupement de La Capitale et SSQ Assurance). White Star propose à ses souscripteurs de co-investir dans les entreprises du portefeuille qui enregistrent la croissance la plus rapide. Après deux fonds de 90 millions de dollars et 230 millions de dollars, respectivement annoncés en 2015 et 2018, White Star Capital prévoit déployer des investissements initiaux compris entre 5 millions et 20 millions de dollars dans 15 à 20 startups d’Amérique du Nord, d’Europe et d’Asie en quête de financement en série A et au-delà. Il cible les secteurs de l’intelligence artificielle, de la santé numérique, de la fintech, de la foodtech, du futur du travail, des technologies industrielles, de la robotique, de la mobilité et du bien-être. Depuis sa création, il y a 7 ans, White Star Capital a permis à 5 licornes d’émerger, réalisé 10 sorties et deux introductions en Bourse (IPOs) pour les sociétés de son portefeuille. Le gérant est multi-local et dispose de bureaux à New York, Londres, Paris, Montréal, Toronto, Tokyo, Hong Kong et bientôt Singapour. En France, White Star compte une équipe de 6 professionnels, a récemment investi dans 900.care, Multis et Paraswap, et projette de déployer de 50 à 100 millions de dollars au cours des trois prochaines années.
La Maif avait fait l’acquisition en 2018 d’un hôtel particulier dans le 7e arrondissement auprès de La Financière Saint James. C’est Swiss Life Asset Managers France qui avait été chargé de cette opération «en blanc», doublée d’un repositionnement et d’une restructuration de cet immeuble de 2.180 m2 situé au 15-17 rue Monsieur, dont 1.000 m2 de jardin intérieur. Cette restructuration vient de s’achever et l’immeuble a été loué dans le cadre d’un bail de 12 ans au groupe de luxe Kering. L’ensemble qui date du XIXe siècle, rebaptisé Muse, a obtenu le label WiredScore et vise par ailleurs les labels et certifications HQE Rénovation Excellent et Breeam Rénovation Very Good.
La Caisse Autonome de Retraites et de Prévoyance des Vétérinaires (CARPV) ouvre un marché de prestation de conseil financier. Les offres sont attendues avant le 15 novembre 2021 à 18h. Plus d’informations ici.
La Banque centrale irlandaise a sélectionné Lane Clark & Peacock Ireland Limited comme fournisseur de services pour son fonds de pension parmi deux candidats. Il lui fournira des services actuariels afin d’assurer la conformité avec les obligations statutaires du fonds et assurer l’observation des meilleures pratiques.
La Caisse autonome de retraite et de prévoyance des infirmiers, masseurs-kinésithérapeutes, pédicures-podologues, orthophonistes et orthoptistes (Carpimko) recherche un dépositaire et valorisateur des fonds communs de placement dédiés et tenue d’un compte titres. Le marché prévoit une tranche optionnelle portant sur la transparisation trimestrielle des placements. Au 30 juin 2021, le montant des actifs gérés par la Carpimko est de 5,4 milliards d’euros (hors trésorerie circulante). A ce jour la Carpimko ne détient que des parts d’OPC (dédiés ou ouverts) et des fonds immobiliers papiers (SCPI, OPPCI et fonds luxembourgeois). L’essentiel des actifs est conservé actuellement chez Caceis. Au 30 juin 2021 le portefeuille contient 14 fonds dédiés (+ 2 FCP créés en octobre 2021 et 2 fonds qui seront créés au T2 2022) à la Carpimko gérés par 13 sociétés de gestion distinctes. Au 30 juin 2021, l’encours total des fonds dédiés s’élève à 4,24 milliards d’euros. Les offres sont attendues avant le 19 novembre 2021 à 16h. Plus d’information ici.
Le fonds de réserve pour les retraites (FRR) fait appel au marché pour sélectionner un à deux prestataires de services d’investissement spécialisés dans la gestion des opérations de transition, dont les missions consisteront à : 1. gérer durant les périodes de transition (définies ci-après) un ou plusieurs portefeuilles composés d’instruments financiers ou d’espèces qui lui seront confiés par le FRR ; 2. exécuter, et, éventuellement, recevoir et transmettre pour exécution durant les périodes de transition les ordres à l’achat ou à la vente d’instruments financiers émanant des gestionnaires d’actifs, notamment de façon à reconfigurer les portefeuilles selon les souhaits exprimés (Wish list) par un ou plusieurs gestionnaire(s) d’actifs agissant pour le compte du FRR au(x)quel(s) ce ou ces portefeuilles seront ensuite transférés ; réduire l’ensemble des coûts qui sont traditionnellement observés lors de telles opérations (Minimiser la mise en place shortfall) ; le cas échéant, exécuter (et, éventuellement, recevoir et transmettre pour exécution) les ordres d’achats et de ventes d’instruments financiers émanant directement du FRR dans les conditions prévues par les textes applicables ; gérer à titre conservatoire des portefeuilles (gestion intérimaire) provenant de gestionnaire(s) d’actifs agissant pour le compte du FRR. Date limite de réception des offres: 9 décembre 2021 à 12H Lire l’avis
Le grand port maritime de la Guadeloupe cherchait depuis novembre 2020 des prestataires pour son régime de retraite. Il vient d’annoncer que l’appel d’offres pour le renouvellement et la gestion de contrats relatifs aux régimes de retraites supplémentaires à cotisations définies et à prestations définies avait été pourvu. Le marché estimé à 1 million d’euros se répartit entre: Lot 1 gestionnaire de contrats de retraite - contrat à cotisations définies - article 83: Axa France Vie Lot 2 gestionnaire de contrats de retraite - contrat à prestations définies - article 39: Arial CNP Assurances.
Capita annonce avoir sélectionné Russell Investments à l’issue d’un processus compétitif pour lui confier la gérance de son fonds de pension. «Cela fait suite à la décision de ses administrateurs d’aller vers un meilleur modèle de gouvernance, permettant aux administrateurs de se concentrer sur la direction de la stratégie d’investissement du fonds en délégant la majorité des décisions quotidiennes à Russell», précise l’entreprise de consulting britannique. La délégation à un gérant externedevrait ouvrir au fonds de pension une gamme élargie d’investissements et des frais de gestion moindres, sans ajouter de complexité ni se montrer chronophage pour les administrateurs. Russell Investment va prendre la responsabilité des 1,5 milliards de livres (1,74 milliards d’euros) d’actifs du fonds, lui apportant des conseils stratégiques pour lui permettre d’atteindre son but d’autosuffisance. Russell développera et mettra en œuvre un cadre d’investissement «holistique» qui devrait progressivement améliorer la sécurité de l’épargne retraite des membres. Le prestataire fournira un reporting continu sur la stratégie du portefeuille et gèrera les actifs de façon dynamique pour créer du rendement, gérer le risque et maintenir la diversification. Il interviendra en accord avec l’engagement de Capita d’atteindre la neutralité carbone de toutes ses opérations, y compris sa chaîne d’approvisionnement, d’ici 2035.
Le Pension Protection Fund (PPF), le fonds britannique de protection des autres fonds de pension, annonce rechercher quatre consultants pour constituer un panel de spécialistes. Les spécialistes devront le conseiller sur les actions à mener pour les fonds qu’il a placé en période d’évaluation, lorsque ceux-ci sont surfinancés (fonds PPF+). Les experts devront conseiller le PPF sur des transactions, fournir des services d’actuariat et de soutien à l’investissement. Les offres sont attendues avant le 29 octobre 2021 à 17h heure locale. Plus d’information ici.
Le Fonds européen d’investissement soutient les entreprises françaises touchées par la crise Covid. Après un premier investissement en 2019 dans le compartiment PME du fonds de dette privée d’entreprises «SP EuroCréances 2020» de Schelcher Prince Gestion, le Fonds Européen d’Investissement (FEI) augmente son exposition via un complément d’investissement dans ce même compartiment en parallèle d’une nouvelle souscription dans le compartiment classique du même fonds. Ce fonds a été sélectionné par le FEI dans le cadre du Fonds européen de garantie afin de soutenir les PME et petites ETI affectées par les restrictions liées à la pandémie de Covid-19. Le fonds était déjà dans sa période d’investissement au moment de la crise et cet investissement additionnel du FEI va permettre aux entreprises françaises touchées par la crise de bénéficier d’un soutien de l’Union européenne. « Le Fonds de Garantie Pan-Européen permet au FEI de fournir encore plus de financements aux PME européennes, leur permettant ainsi de se développer, commente le directeur général du FEI, Alain Godard. Comme dans d’autres pays, les entreprises françaises ont dû faire face aux restrictions liées à la pandémie de Covid et le FEI est heureux de pouvoir s’associer à Schelcher Prince Gestion pour s’assurer que ces financements indispensables leur soient acheminés. » «SP EuroCréances 2020» est un fonds de dette privée de 460 millions d’euros qui finance essentiellement des PME et petites ETI françaises sous la forme de prêts seniors et sécurisés. Le fonds a déjà investi dans près de 25 entreprises, soit la moitié de son objectif final de 50 entreprises financées, précise un communiqué.
Kåpan Pensioner, le fonds de pension des employés du gouvernement suédois, vient de prendre un engagement initial de 26 millions d’euros pour amorcer un fonds crédits durable de M&G, «M&G Sustainable Loan Fund». Il investit aux côtés de Prudential, et de PruFund Planet, qui ont placés à eux deux 175 millions d’euros dans le fonds de leur filiale. Le fonds, géré par Fiona Hagdrup et Thomas Lane, possède un objectif de durabilité, qui passe par une approche à trois volets fondée sur l’exclusion, une sélection rigoureuse et la méthodologie de notation interne de M&G. L'équipe de gestion va privilégier les sociétés les mieux notées et les instruments labellisés durables, parmi lesquels les obligations et les prêts verts, sociaux ou liés au développement durable dont le produit est utilisé dans un but précis ou dans l’intérêt général de l’entreprise, mais tout en étant lié à des indicateurs clés de performance conformes aux objectifs de performance durable annoncés par l’entreprise. En matière d’exclusion, le fonds va écarter les entreprises qui enfreignent des normes comportementales ou qui génèrent une partie de leur chiffre d’affaires à partir de secteurs d’activité non durables et/ou d’autres secteurs spécifiques, notamment le charbon thermique, le pétrole et le gaz. Enfin, en matière d’engagement, l'équipe de gestion va conduire des initiatives bilatérales et collectives.
Le fonds de pension néo-zélandais NZ Superfund annonce allouer jusqu’à 125 millions d’euros au fonds de transition énergétique du danois Copenhagen Infrastructure Partners. Le fonds se consacre au développement d’infrastructures énergétiques industrielles connues sous le nom de «Power-to-X», c’est-à-dire les technologies liées à la conversion et le stockage d’énergie sous forme d’hydrogène, d’ammoniaqueou de méthanol. Le véhicule table sur une collecte totale de 2,25 milliards d’euros. Il investira sur les marchés de l’OCDE en Europe de l’Ouest, en Amérique du Nord et dans la région Asie-Pacifique. «En plus de réduire les risques liés au changement climatique dans notre portefeuille, nous souhaitons aussi saisir des opportunités dans la transition énergétique, les énergies renouvelables et les infrastructures de décarbonation», explique Stephen Gilmore, le directeur des investissements de NZ Superfund. Le fonds a déjà investi dans cinq projets «greenfield», c’est-à-dire de nouvelles installations en cours de construction, au Danemark, en Suède, en Espagne, en Norvège et en Australie. Il travaille sur sept autres opportunités d’investissement.
La Caisse d’amortissement de la dette (Cades) a retenu deux prestataires pour deux des trois lots concernant la réalisation d’un rapport annuel d’allocation et de performance des fonds levés au moyen de ses émissions d’obligations sociales. Pour le lot 1, KPMG a été choisi afin de mener l’audit sur la bonne allocation des fonds levés aux dépenses sociales éligibles. Pour le lot 2, le marché n’a pas été attribué. Aucune offre ou demande de participation n’a été reçue ou elles ont toutes été rejetées. Il s’agissait de produire une analyse des dépenses sociales adossées aux émissions sociales, incluant une mise en perspective de la qualité et de l’efficience, au regard des politiques menées par la France et de ses ambitions dans le domaine social. Le travail se base en particulier sur les indicateurs de performance retenus en lien avec la CADES, permettant d’illustrer le fonctionnement général des dépenses sociales éligibles. Pour le lot 3, l’agence Lineal a été sélectionnée. Les prestations concernent le maquettage (conception éditoriale et graphique, y compris l'élaboration de visuels), pour les versions française et anglaise du rapport. Lire l’avis complet ici
Le Fonds de compensation commun au régime général de pension (FDC) du Luxembourg cherche à attribuer plusieurs mandats de gestion de portefeuille pour un total pouvant atteindre 4,8 milliards d’euros. Le FDC a créé à cet effet en 2007 une société d’investissement à capital variable - fonds d’investissement spécialisé (SICAV-FIS) à compartiments multiples. Le marché est divisé en quatre lots, chaque lot portant sur un type de gestion et une classe d’actifs spécifiques. Le nombre total de mandats à attribuer est de six. Le montant des actifs des différents mandats n’est donné qu'à titre indicatif et pourra varier en cours d’exécution des mandats.Le lot 1 porte sur la gestion active de portefeuilles d’obligations investissant dans des obligations faisant parties de l’indice de référence associé aux mandats correspondants avec objectif de surperformer la performance de ce dernier. L’indice de référence retenu est le «Bloomberg Barclays Global Aggregate - Ex Securitized Total Return Index» (couvert en EUR). Le nombre de mandats est de deux avec un montant indicatif de 850 millions d’euros chacun.Le lot 2 porte sur la gestion active de portefeuilles d’actions investissant dans des actions faisant parties de l’indice «MSCI World Total Return (net)». Le nombre de mandats est de deux avec un montant indicatif d’1 milliard d’euros chacun.Le lot 3 porte sur la gestion active d’un portefeuille d’actions pays émergents investissant dans des actions faisant parties de l’indice de référence «MSCI Emerging Markets Total Return (net)». Le nombre de mandats est d’un avec un montant indicatif de 600 millions d’euros.Le lot 4 porte sur la gestion indexée d’un portefeuille d’actions «climat» investissant dans des actions faisant parties de l’indice de référence «MSCI World Total Return (net)». En complément à l’objectif de réplication, la stratégie d’investissement offerte par la société soumissionnaire doit permettre d’aligner le mandat sur l’objectif de l’Accord de Paris de limiter le réchauffement climatique à moins de 2°C. Le nombre de mandats est d’un avec un montant indicatif de 500 millions d’euros.Les offres sont à remettre avant le 30/11/2021 à 16h.Plus de détail ici.
Le fonds de pension suédois AP7 émet un appel d’offres pour sélectionner un consultant afin de l’accompagner dans la passation d’un marché de gestion passive actions. Les offres sont attendues avant le 03/11/2021 à 23h59 heure locale. Plus d’information ici.
La Caisse d’Allocation Vieillesse des Agents généraux et des Mandataires non-salariés de l’Assurance et de Capitalisation (Cavamac) lance un appel d’offres pour la gestion d’une partie des réserves des régimes obligatoires de sécurité sociale dont elle est en charge, placées en obligations placées en obligations convertibles européennes. La consultation a donc pour objet de sélectionner trois gestionnaires (dont un sera titulaire d’un mandat dit stand-by), qui assureront la reprise et la gestion de deux OPC de droit français sous la forme de Fonds d’Investissement à Vocation Générale destinés quasi exclusivement à la Cavamac (un fonds chacun). Le contrat est un accord-cadre donnant lieu à l'émission de bons de commandes, sans montant minimum avec un maximum de 200 millions d’euros. Le montant global envisagé pour l’ensemble des mandats est d’environ 157 millions. Les deux FCP – FIA « dédiés » – seront à reprendre suivant les cas. Il est prévu d’allouer un actif initial de l’ordre de plus ou moins 75 millions d’euros par attributaire (à l’exception des attributaires stand-by), susceptible d’évoluer en augmentation ou en diminution au cours du mandat. Sous réserve de changement de la réglementation applicable, la gestion aurait pour objectif d’obtenir une performance supérieure à celle de son indice de référence Refinitiv Convertible Europe Focus (Code Bloomberg : UCBIFX21) ou d’un autre indice présentant un risque de crédit et une sensibilité action équivalente. Les mandats étaient opérés depuis 2015 par Schelcher Prince pour un fonds de 70 millions d’euros et UBGI, filiale française d’UBP, pour le second fonds de 50 millions d’euros alors qu’Allianz GI bénéficiait du mandat stand-by. Les offres sont à remettre avant le 2 novembre 2021 à 15h. Plus d’information ici.
Le producteur d'énergie TotalEnergies, le groupe de construction et de concessions Vinci et le spécialiste des gaz industriels Air Liquide ont annoncé vendredi la création d’un fonds présenté comme le plus important fonds mondial dédié au développement des infrastructures d’hydrogène décarboné. Il sera géré par Hy24, une nouvelle joint-venture détenue à parts égales par Ardian, l’un des leaders mondiaux de l’investissement privé, et FiveT Hydrogen, plateforme de gestion spécialisée dans les projets d’hydrogène décarboné. Le fonds a obtenu 800 millions d’euros d’engagements sur un objectif total de 1,5 milliard d’euros, ont précisé les trois groupes dans un communiqué commun. TotalEnergies, Vinci et Air Liquide se sont chacun engagés à investir 100 millions d’euros dans le projet. Les trois entreprises françaises expliquent s'être associées à «d’autres grands acteurs industriels internationaux» sur ce projet, comme le groupe parapétrolier américain Baker Hughes. Le groupe coréen Lotte Chemical compte également participer à cette initiative en tant qu’investisseur principal. «Le fonds dédié aux infrastructures d’hydrogène décarboné investira dans l’ensemble de la chaîne de valeur de l’hydrogène renouvelable et bas carbone, dans les régions les plus prometteuses d’Amérique, d’Asie et d’Europe», ont expliqué les trois sociétés. Dans un communiqué séparé, Société Générale CIB, conseil financier exclusif dans la création et la structuration du fonds, le rassemblement de la base d’investisseurs ainsi que la sélection de l'équipe d’investissement, indique que «avec le soutien annoncé des politiques publiques et un recours au financement par emprunt, le fonds devrait pouvoir participer au développement de projets hydrogène d’une valeur totale d’environ 15 milliards d’euros».
La National Federation of Voluntary Service Providers Supporting People with Intellectual Disability (NFVSP) irlandaise a choisi Irish Life comme prestataire d’administration, d’investissement et de conseil pour son fonds de pension parmi quatre candidats. Le contrat, dont la valeur est estimée à 2,5 millions d’euros, est prévu pour une durée de trois ans, avec la possibilité de le reconduire pour deux années supplémentaires.
Le ministère de l’Économie, du Travail et de la Santé du Land allemand de Mecklembourg-Poméranie-Occidentale a retenu l’offre du gérant de fonds Genius Venture Capital pour son fonds de capital-risque. Le fonds actuel du Land a bénéficié de 5 millions d’euros supplémentaires, et a pour objet de fournir du capital à de jeunes entreprises innovantes dans le Land de la phase d’amorçage à celle d’expansion. Le financement est réalisé sous forme de capital et si nécessaire de mezzanine. Le gérant devra fournir un soutien aux entreprises sur les sujets stratégiques et économiques.
La société de gestion Novaxia Investissement spécialisée dans le recyclage urbain a collecté plus de 100 millions d’euros pour son fonds Novaxia R auprès de Generali, AG2R La Mondiale, Apicil, Spirica (filiale du Crédit Agricole Assurances) et Suravenir (filiale de Crédit Mutuel Arkea). Deux autres assureurs devraient les rejoindre dans les prochaines semaines. Le fonds acquiert des bureaux décotés ou inutilisés pour les transformer en logements en espérant une plus-value. La société perçoit également les loyers qui courent avant la période des travaux (un à deux ans). Pour les bureaux vides, Novaxia R les met gratuitement à la disposition d’associations ou de projets. Novaxia a réalisé six acquisitions en Ile-de-France (Clichy-la-Garenne, Paris, Champigny et Rueil-Malmaison, Nanterre et Saint-Ouen). Elles doivent permettre la création de 1.000 logements sans artificialisation nette des sols. Le fonds Novaxia R est destiné aux clients retail des assureurs, proposé via des unités de compte des contrats d’assurance-vie ou des PER, avec une double labelisation ISR et Finansol. Novaxia vise une rentabilité annuelle de 5% net de frais. A fin juillet, elle a atteint 2,31% depuis le 19 mars. Après les unités de compte, Novaxia compte réserver une part du fonds en direct pour les institutionnels qui pourront acquérir en VEFA des logements en blocs. Le fonds vise des petites mutuelles.
L’Œuvre Nationale de Secours Grande-Duchesse Charlotte, entité philanthropique luxembourgeoise qui chapeautela loterie nationale, ouvre deux à trois mandats de gestion active équilibrée (obligations et actions) pour un total de 36 millions d’euros. Le gérant prendra de façon discrétionnaire les décisions d’investissement et de désinvestissement des actifs et conduira les transactions nécessaires. L’Œuvre recherche également un dépositaire pour ce mandat pour la conservation et l’administration des titres et la fourniture d’un reporting au format Lux GAAP. Les offres sont attendues avant le 26/10/2021 à 17h. Plus d’informations ici.
Le fonds de pension public suédois AP7 a choisi un conseil en modélisation actif / passif parmi trois offres reçues. Le prestataire retenu est le néerlandais Ortec Finance BV. La valeur du mandat est estimée à un million de couronnes suédoises (98.435 euros). AP7 disposait de 720 milliards de couronnes sous gestion à la fin de son exercice 2020.
La Caisse autonome de retraite et de prévoyance des infirmiers, masseurs-kinésithérapeutes, pédicures-podologues, orthophonistes et orthoptistes (Carpimko) recherche deux prestataires de services d’investissement pour assurer la gestion active de deux fonds communs de placement (FCP) investis en actions grandes capitalisations zone euro. Afin d’assurer la sécurité et la rentabilité des actifs, l’accord-cadre sera attribué à deux gestionnaires (sous réserve d’un nombre d’offres suffisant), chacun d’eux étant ainsi titulaire d’un mandat de gestion activé le cas échéant par l’émission d’un bon de commandes. Par gestion active, la Carpimko entend la mise en œuvre de décisions d’investissement induisant des positions individuelles différentes de celles de l’indice de référence, dans les conditions qui seront définies dans la convention de gestion, dans le but d’atteindre un surcroît de performance. A titre indicatif, le montant global alloué sur la durée du marché pour l’ensemble des titulaires sera de l’ordre de 200 millions d’euros. Le montant réel pourra être plus élevé ou moins élevé et pourra varier au cours de vie des fonds. Les titulaires assureront la mise en place et la gestion de deux Organismes de Placement Collectif (OPC) de droit français sous la forme de Fonds d’Investissement à Vocation Générale (FIVG) «dédiés» à la Carpimko et destinés exclusivement à cette caisse. Les offres sont attendues d’ici le 22 octobre 2021 à 12h. Plus de détails ici.
L’Agence centrale des organismes de sécurité sociale (Acoss) fait appel au marché pour obtenir un benchmark des rendements du patrimoine immobilier de placement du régime complémentaire des indépendants (RCI). L’appel d’offres vise d’abord à déterminer le rendement annuel des placements immobiliers de l’ACOSS par immeuble et pour la totalité du portefeuille, puis à comparer les performances obtenues à celles des investisseurs au profil de risque similaire détenteurs d’immobilier physique ayant des caractéristiques équivalentes notamment en termes de localisation (Paris et 1ère couronne) et de typologie (bureau, habitation). Le benchmark proposé par le titulaire devra impérativement être représentatif des actifs immobiliers détenus par l’Acoss (secteur, segment, structure). Il devra également être composé de sociétés dont le profil de risque correspond à la stratégie d’investissement de l’Acoss, laquelle procède à des investissements à long terme et privilégie la perception de revenus réguliers plutôt que la réalisation de plus-values à court terme dans le cadre de l’activité de gestion des réserves du régime complémentaire des indépendants. Le montant du marché est estimé à 30 000 euro(s) HT par an, soit 90 000 euro(s) HT sur la durée totale du marché. Date limite de réception des offres:18/10/2021 à 14h00 Lire l’avis ici
Le comté britannique du Leicestershire a retenu Hymans Robertson LLP pour le charger de services d’actuariat, de prestations, de gouvernance et autres services connexes pour son fonds de pension. Le prestataire était l’un des deux candidats à postuler et a gagné un mandat dont la valeur est estimée à 240.450 livres hors taxes (281.704 euros).
La Caisse nationale d’assurance vieillesse des professions libérales (CNAVPL) a sélectionné Caceis pour conserver ses actifs investis en OPCVM et assurer la tenue d’un compte titres sur lequel les placements financiers de la CNAVPL concernés seront déposés. La caisse de retraite travaillait précédemment avec Société Générale Securities Services.