La Banque centrale européenne a infligé une amende de 1,85 million d’euros à une filiale luxembourgeoise du groupe bancaire français Natixis, a annoncé mardi la BCE. La sanction touche Natixis Wealth Management Luxembourg, qui opère dans la gestion de fortune au Luxembourg, en raison du «non-respect des obligations de déclaration en matière de limites et d’expositions importantes en 2016 et 2017», a indiqué l’institut monétaire francfortois dans un communiqué, sans donner plus de détails. Cette nouvelle intervient dans une période de turbulences pour Natixis, dont le titre a été chahuté la semaine dernière en Bourse après l’annonce de la suspension d’un trader de sa filiale américaine.
Le parquet de Milan a ouvert une enquête sur l’acquisition par l’homme d’affaires Leonardo Del Vecchio d’une participation de quasiment 10% au capital de la banque Mediobanca, selon Reuters, qui cite deux sources proches du dossier. Aucune personne ni aucune entité n’est explicitement visée par l’enquête, et aucune accusation de malversation n’a été lancée. Leonardo Del Vecchio, président du géant franco-italien des lunettes EssilorLuxottica, s’est d’abord constitué une participation de 7% dans Mediobanca en septembre avant de grimper à quasiment 10% le mois dernier, lorsque UniCredit a décidé de vendre sa participation. Il est ainsi devenu le premier actionnaire de Mediobanca. La Consob, l’autorité des marchés en Italie, souhaite vérifier les modalités de la prise de participation de Delfin dans Mediobanca, ont dit les sources. Leonardo Del Vecchio est le fondateur du lunetier italien Luxottica qu’il a fusionné avec le spécialiste français des verres Essilor.
La banque italienne UniCredit a conclu un accord en vue de réduire sa participation dans la banque turque Yapi ve Kredi Bankasi à moins de 32%. Cette décision, que les analystes considèrent comme une étape vers une sortie potentielle de Turquie, intervient avant la présentation par UniCredit de son nouveau plan stratégique, mardi. La banque italienne détient actuellement 41% de la banque turque via une coentreprise, Koc Financial Services. UniCredit va se retirer de cette coentreprise et son partenaire, le groupe turc Koc Group, en prendra le contrôle total. La coentreprise détient environ 82% de la banque turque. Koc Financial Services vendra une participation de 31,93% dans Yapi Kredi à UniCredit et 9,02% de la banque turque à Koc. UniCredit prévoit de comptabiliser des charges globales d’environ 1 milliard d’euros en lien avec cette opération, a indiqué la banque italienne.
La zone euro pourrait accepter un bref report de la réforme du Mécanisme européen de stabilité (MES), le fonds d’aide aux pays en difficulté financière, mais ce ne serait pas la meilleure option, a déclaré lundi un responsable européen. Ce projet de réforme doit renforcer les capacités du MES en cas de crise financière. Ce report pourrait constituer une ouverture vis-à -vis de l’Italie: certains craignent que cette réforme les condamne à terme à devoir restructurer leur dette, et que cela fragilise un peu plus les banques italiennes, qui détiennent une part importante de la dette du pays. On ignore si Giuseppe Conte, président du Conseil italien, pourrait aller jusqu'à opposer son veto sur le mécanisme européen de stabilité.
La Société Générale a annoncé jeudi qu’elle s’engageait à lever 120 milliards d’euros pour la transition énergétique entre 2019 et 2023, dont 100 milliards d'émissions d’obligations durables et 20 milliards consacrés au secteur des énergies renouvelables sous forme de conseil et financement. En décembre 2017, la banque s'était engagée à lever 100 milliards d’euros pour contribuer à la transition énergétique entre 2016 et 2020, un objectif atteint à 96% au 30 septembre 2019, a-t-elle indiqué dans un communiqué. Elle compte aussi réduire progressivement à zéro son exposition au secteur du charbon thermique, au plus tard en 2030 pour les entreprises ayant des actifs dans les pays de l’UE ou de l’OCDE, et d’ici 2040 pour le reste du monde. Ces annonces interviennent à la veille du Climate Finance Day, qui aura lieu à Paris le 29 novembre, et de la COP25 qui se tiendra à Madrid du 2 au 13 décembre prochains.
La Société Générale a annoncé jeudi qu’elle s’engageait à lever 120 milliards d’euros pour la transition énergétique entre 2019 et 2023, dont 100 milliards d’euros d'émissions d’obligations durables et 20 milliards d’euros consacrés au secteur des énergies renouvelables sous forme de conseil et financement. En décembre 2017, la banque s'était engagée à lever 100 milliards d’euros pour contribuer à la transition énergétique entre 2016 et 2020, un objectif atteint à 96% au 30 septembre 2019, a-t-elle indiqué dans un communiqué.
La société foncière Gecina a annoncé lundi avoir perçu 30 millions d’euros à la suite d’un accord transactionnel avec la banque espagnole CaixaBank. Cet accord s’inscrit dans le cadre des actions en recouvrement menées par Gecina, suite au jugement du 11 mars 2015 du tribunal correctionnel de Paris confirmé par la cour d’appel le 5 décembre 2018 et ayant reconnu le préjudice de Gecina du fait des agissements délictueux de son ancien dirigeant Joaquín Rivero, a précisé le groupe dans un communiqué. Gecina avait indiqué le 5 décembre 2018 qu’elle pourrait récupérer "à terme» plus de 55 millions d’euros de dommages et intérêts à la suite de ces décisions.
Crédit Agricole SA a annoncé lundi que sa filiale Crédit Agricole Corporate and Investment Bank avait finalisé la cession de 6% du capital du groupe bancaire saoudien Banque Saudi Fransi (BSF) à RAM Holdings I Ltd., un véhicule d’investissement contrôlé par le fonds américain Ripplewood. L’opération a été réalisée via l’exercice par RAM Holdings de sa faculté d’acquérir une participation de 6% au capital de BSF à un prix de 30 riyals saoudiens par action. «Combinée à la cession initiale de 4,9% du capital de la BSF à un consortium d’investisseurs mené par Ripplewood finalisée le 29 avril 2019, cette transaction aura un impact positif total de plus de 15 points de base sur le ratio de solvabilité CET1 non phasé de Crédit Agricole SA», a indiqué la banque dans un communiqué. L’impact sera de plus de 10 points de base sur le ratio de solvabilité CET1 non phasé de l’ensemble du Groupe Crédit Agricole.
Orange annonce le lancement de sa néobanque Orange Bank en Espagne, confirmant ainsi sa volonté de l'étendre au-delà de l’Hexagone. Il s’accompagne «d’un taux d’intérêt de 1% sur les dépôts jusqu’à 20.000 euros, l’un des taux d’intérêt sur l’épargne les plus élevés d’Espagne», précise l’opérateur dans un communiqué.
Crédit Mutuel Alliance Fédérale, l’entité basée à Strasbourg qui regroupe 11 des 19 fédérations de Crédit Mutuel, va réduire son ensemble de marques. L’entité, qui revendique la place de troisième banque de détail en France, va faire disparaître l’ancienne appellation «CM-CIC», qui couvrait une trentaine de filiales, au profit d’un système où les termes «Crédit Mutuel» ou «CIC» (le réseau bancaire, filiale de l’Alliance Fédérale), suivis d’un nom de métier, selon Les Echos. Ainsi, «CM-CIC Bail» est rebaptisé «Crédit Mutuel leasing». La banque cherche à réaffirmer le positionnement des métiers relevant du CIC (clientèle d’entreprises) et ceux de Crédit Mutuel.
Selon un rapport confidentiel de la Banque centrale européenne (BCE), consulté par Reuters, la Banque de La Valette (BoV) n’a pas traité les manquements en matière de gestion des risques, malgré les avertissements répétés du régulateur basé à Francfort remontant à 2015. Le rapport – adopté par la BCE cet été après une inspection menée fin 2004 – appelle à des mesures correctives. La BoV, principal pilier financier de l'économie maltaise, a déclaré qu’elle renforçait ses mécanismes de contrôle des risques. La BCE n’a aucun pouvoir sur les défaillances dans la lutte contre le blanchiment d’argent, hormis la mesure extrême de révocation de son agrément bancaire. Les enquêteurs de la BCE ont constaté un manque de vérifications sur les comptes détenus par la banque maltaise Pilatus, fermée l’année dernière.
Le directeur général d’UBS, Sergio Ermotti, a dit mercredi, lors d’un événement à Zurich, que la consolidation du secteur bancaire, notamment en Europe, était inévitable ces prochaines années, alors que les banques doivent atteindre une masse critique pour rester compétitives, rapporte Reuters (lire par ailleurs). Sergio Ermotti, qui réduit les effectifs de sa banque d’investissement, estime que les banques européennes devraient grossir pour rivaliser avec leurs concurrentes des Etats-Unis. UBS a tenu plus tôt dans l’année des discussions avec Deutsche Bank en vue d’une alliance dans la banque d’investissement - discussions qui ont été abandonnées, mais qui démontrent la quête de partenaires menée par le patron d’UBS. Il a évoqué des partenariats au Brésil et au Japon, qui offraient un moyen au groupe bancaire de profiter des opportunités de croissance.
Le directeur général d’UBS, Sergio Ermotti, a dit mercredi, lors d’un événement à Zurich, que la consolidation du secteur bancaire, plus particulièrement en Europe, était inévitable ces prochaines années, alors que les banques doivent atteindre une masse critique pour rester compétitives, rapporte Reuters. Sergio Ernotti, qui réduit les effectifs de sa banque d’investissement, a dit que les banques européennes devaient grossir pour rivaliser avec leurs concurrentes des Etats-Unis.
UBS a abaissé sa recommandation sur Natixis d'«acheter» à «neutre» et maintient son objectif de cours à 3,90 euros, estimant que le cours de l’action est désormais plus juste après son récent redressement en Bourse. L’intermédiaire financier estime que le relèvement par Natixis de son objectif de ratio de fonds propres durs CET1 pour 2020 de 11% à 11,2% est le «début d’une nouvelle tendance». Si ce nouvel objectif «ne menace pas les dividendes à court terme», UBS abaisse de 600 millions d’euros, soit environ 5% de la capitalisation boursière, ses prévisions de distribution de dividende pour la période 2019-2023, car les analystes s’attendent à un nouveau relèvement de l’objectif l’année prochaine.
Faisant fi des recommandations de son actionnaire Del Vecchio, la banque d’affaires italienne compte faire de la gestion privée le moteur de croissance de son plan 2023.
La participation de Leonardo Del Vecchio dans Mediobanca est passée à environ 9,9%, selon les données publiées lundi par le régulateur italien Consob. Le fondateur de Luxottica et président-directeur général d’EssilorLuxottica est devenu le premier actionnaire de Mediobanca après que la banque italienne UniCredit a vendu l’intégralité de sa participation, la semaine dernière.
Le cabinet lancé il y a dix-huit mois a scindé son activité en deux : gestion privée et family office, Le service family office compte deux familles et discute actuellement avec cinq prospects
Comme annoncé, UBS et Banco do Brasil s’allient pour lancer une banque d’investissement en Amérique du Sud, qui fournira des services au Brésil et dans d’autres pays de la région, a indiqué jeudi la banque suisse. UBS détiendra une participation de 50,01% dans cette nouvelle banque d’investissement et désignera son directeur général ainsi que son vice-président. Banco do Brasil contrôlera les 49,99% restants et choisira son président. Les deux banques désigneront également trois membres du conseil d’administration.
Eric Filliat a été nommé mercredi par le conseil d’administration directeur général du Crédit Foncier de France, en remplacement de Benoît Catel. Sa nomination est effective à partir de ce jeudi. Benoît Catel est nommé, à compter de ce jour, directeur général du Crédit Coopératif. Eric Filliat, 53 ans, était précédemment directeur général adjoint en charge du pôle Finance du Crédit Foncier depuis mai 2012. Il a intégré Mazars en tant que directeur de mission audit en 1992, avant de rejoindre la Caisse Nationale des Caisses d’Epargne en 1999, puis le Groupe BPCE, en tant que directeur des Comptabilités, de 2009 à 2012.
La banque italienne UniCredit a annoncé mercredi le lancement de la cession de sa participation d’environ 8,4% du capital de Mediobanca à des investisseurs institutionnels. Le placement aura lieu à l’issue de la construction accélérée d’un livre d’ordres.
Berenberg a abaissé mardi sa recommandation sur HSBC de «conserver» à «vendre», et ramené son objectif de cours à 490 pence, contre 700 pence auparavant. HSBC devra accroître ses volumes de 4% pour atteindre le consensus d’une croissance du produit net bancaire de 2%, indique la banque allemande, qui ne pense pas que cela se matérialisera compte tenu des tensions commerciales et politiques qui pèsent sur les principaux marchés du groupe. Berenberg estime que HSBC affichera une croissance du produit net bancaire inférieure à 1%, les tensions révélant des faiblesses dans l’ensemble du réseau du groupe bancaire britannique.
La banque californienne Silicon Valley Bank, entité de SVG Financial Group, a prévu un budget d’au moins 200 millions de dollars pour effectuer des prêts auprès de sociétés technologiques danoises. La banque va ouvrir un bureau à Copenhague au vu de la communauté tech active et d’un cadre réglementaire «amical», selon Bloomberg, qui cite Erin Platts, patron des opérations pour la zone EMEA. Contrairement à la Suède, le Danemark n’exige pas de licence pour faire des prêts. Silicon Valley Bank compte parmi ses clients la moitié des entreprises de technologies soutenues par du capital-risque et les entreprises en sciences de la vie américaines.
L’Observatoire SKEMA de la féminisation des entreprises a publié mardi une étude sur la place des femmes au sein de la gouvernance des 35 banques européennes, de 2008 à 2018. En 2018, les 35 banques admettent 168 femmes parmi les 487 membres des conseils d’administration. Toutes comptent au moins une femme administratrice. En dix ans, le nombre des administratrices a augmenté de 95,34%. Ces mêmes 35 banques recensent 81 femmes parmi les 409 membres des comités exécutifs. Seules 4 banques n’ont aucune femme dans leur «comité ex» (ING, Bayerische Landesbank, Raiffensen et Banco BPM). En 2018, seules 7 banques ont plus de 30% de femmes dans leur conseil d’administration et dans leur comité exécutif. Seules deux des banques européennes ont une femme comme présidente (Chairman): Banco Santander et DNB, et aucune n’a de femme directrice générale (CEO).
Les régulateurs boursiers américains enquêtent sur Barclays, après qu’un ancien trader de la firme a signalé des pratiques marketing pour certaines obligations garanties par la propriété, selon Bloomberg, qui cite des documents judiciaires. De septembre 2018 à juin dernier, Barclays a fourni des documents à la Securities and Exchange Commission (SEC), dans le cadre de son enquête, poursuit l’agence de presse. Cet examen est préliminaire, et ne débouchera pas forcément sur des accusations. La banque avait déjà été scrutée par les autorités américaines sur la manière dont elle vendait des obligations: son rôle dans la vente de titres soutenus par des hypothèques résidentielles comme moteur de la crise financière. Cela l’avait menée à un arrangement financier de 2 milliards de dollars avec le Département de la Justice l’an dernier.
Dexia a été informé mardi dernier de la décision d’Euronext Bruxelles d’approuver la radiation des actions Dexia du marché réglementé d’Euronext Bruxelles, demandée par Dexia le 16 octobre en assemblée générale extraordinaire. Le dernier jour de cotation sera le vendredi 29 novembre, et la radiation effective le 2 décembre, selon un communiqué. Dès le 2 décembre, le capital de Dexia ne sera plus représenté que par des actions nominatives. Les actionnaires qui détenaient avant le 2 décembre 2019 des actions dématérialisées devront se faire inscrire dans le registre des actions nominatives de Dexia.
L’opérateur télécoms Iliad (Free) a obtenu auprès de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) le droit de déployer des services d’agrégation de compte (AISP) et d’initiation de paiement (PISP) dans le cadre de la DSP2, via sa filiale Iliad 78, selon le site d’information spécialisé mind Fintech. Selon le registre de l’Autorité bancaire européenne, ces autorisations ont été délivrées le 24 octobre. Cette obtention survient alors que reviennent des rumeurs sur une entrée à venir d’Iliad sur le marché des services financiers, avec notamment le lancement d’une néobanque.
Wells Fargo & Co a licencié plus de 200 banquiers dans ses divisions de crédit aux Etats-Unis ces dernier mois dans le cadre d’une restructuration engagée face aux tendances actuelles d’activité, selon Reuters, qui cite plusieurs sources proches du dossier. La plupart des coupes ont frappé la banque commerciale de Wells Fargo, notamment les équipes spécialisées dans le crédit aux agriculteurs, dont la voilure a été réduite d’au moins 25%. La quatrième banque américaine par les actifs a également réduit son équipe de crédit pour l'énergie, deuxième portefeuille, avec l’agriculture, où Wells Fargo est traditionnellement forte. Des représentants de Wells Fargo ont confirmé les réductions d’effectifs, mais sans préciser combien de postes avaient été supprimés.
HSBC réfléchit à un plan de suppressions d’emplois en Afrique du Nord, en Turquie, et au Moyen-Orient, selon l’agence de presse Bloomberg. Elle évoque des «centaines d’emplois» susceptibles d'être supprimés dans ces régions, où la banque emploie en tout 9.600 personnes, soit 4% de ses effectifs dans le monde. Noel Quinn, arrivé comme PDG en août suite à l'éviction de John Flint, a prévu plusieurs licenciements. L’impératif de réduction des coûts a été mis en avant par le président Mark Tucker, qui a indiqué à des salariés que la banque avait décidé d’améliorer son retour sur investissement, selon Bloomberg, qui cite une note interne.