La Securities and Exchange Commission s’apprête à proposer des changements majeurs concernant le fonctionnement du marché actions dès cet automne, écrit The Wall Street Journal. Le changement le plus important en cours de discussion affecterait la manière dont les transactions sont traitées après qu’un investisseur ait placé un ordre de marché auprès d’un courtier pour acheter ou vendre une action. Les ordres de marché, qui représentent la majorité des transactions des investisseurs individuels, ne spécifient pas de prix minimum ou maximum que l’investisseur est prêt à payer. Gary Gensleur, le président de la SEC, a déclaré vouloir s’assurer que les courtiers exécutent les ordres au meilleur prix possible pour les investisseurs. Il détaillera certains de ces changements dans un discours mercredi.
Les investisseurs institutionnels aux Etats-Unis exhortent la Securities and Exchange Commission d’aller de l’avant concernant un projet de réglementation qui garantirait que les investisseurs de fonds d’actifs non cotés et de hedge funds reçoivent des audits annuels et des rapports trimestriels, rapporte le Wall Street Journal. Ce projet, qui a été lourdement critiqué par ces fonds et les Républicains, interdirait aussi aux gestionnaires de répercuter certains coûts juridiques et limiterait la capacité des fonds à se protéger des plaintes en justice. Les gestionnaires de fonds privés contrôlent plus de 18.000 milliards de dollars d’actifs provenant de régimes de retraite, de fonds souverains, de fonds de dotation, d’assureurs et de family offices.
Le gendarme boursier réclame 1,8 million d’euros d’amende à l’encontre de Christian Burrus et de cinq entités de son groupe, dont Dôm Finance, pour manquements aux déclarations de seuils.
Un groupe d’investisseurs a déposé une plainte de plusieurs millions de livres sterling à Londres liée à la faillite du fonds du célèbre gérant Neil Woodford, qui a laissé plus de 300.000 personnes qui ne pouvaient pas récupérer leur argent, rapport l’agence Reuters. Le cabinet d’avocats Harcus Parker a déclaré vendredi 3 juin, jour symbolique des trois ans de la suspension du fonds LF Woodford Equity Income Fund, qu’il avait déposé un dossier de plaintes devant la Haute Cour de Londres au nom d’un groupe de 1.500 investisseurs. Ces derniers réclament des dommages et intérêts de plus de 18 millions de livres contre Link Fund Solutions pour sa gestion du fonds. Link avait été nommé officiellement administrateur du fonds LF Woodford Equity Income Fund, d’un encours de 3,7 milliards de livres. Le cabinet d’avocats allègue que Link a perçu des millions de livres de commissions mais n’a pas supervisé le fonds de manière adéquate, n’a pas assuré une répartition prudente des risques, n’a pas géré les liquidités et n’a pas veillé à ce que les actifs soient correctement évalués, ce qui se serait avéré catastrophique pour les investisseurs.
Le groupe allemand cède 50,1% de ses activités en Russie au propriétaire de l'assureur local Zetta Insurance. L'opération lui coûtera 400 millions d’euros.
Le groupe bancaire public La Banque Postale détient 97,67% du capital et 98,49% des droits de vote de l’assureur-vie CNP Assurances à l’issue de son offre publique d’achat, qui s’est terminée le 31 mai, a indiqué vendredi l’Autorité des marchés financiers (AMF). «Le règlement-livraison de l’offre interviendra selon le calendrier communiqué par Euronext Paris» et la suspension de la cotation des actions de CNP Assurances est maintenue «jusqu'à nouvel avis», a ajouté l’AMF. La cotation du titre CNP Assurances a été suspendue vendredi à la mi-journée, à la demande de la société. Le cours de Bourse ressortait alors à 20,82 euros. La Banque Postale propose de racheter toutes les actions de l’assureur-vie au prix unitaire de 21,90 euros, dividende attaché. «Le succès de cette offre publique est une étape majeure dans la constitution du grand pôle financier public annoncée par le Ministre de l’Economie et des Finances en 2018. Cette nouvelle page transformante du groupe La Banque Postale s’inscrit dans le renforcement de son modèle de bancassureur international en développement sur tous ses marchés», se félicite le président du directoire de la Banque Postale, Philippe Heim, dans un communiqué.
L’Espagne envisage d’assouplir les règles relatives aux visas de travail pour les étrangers afin de remédier à des pénuries de main d’oeuvre dans des secteurs clés de son économie, a déclaré vendredi José Luís Escrivá, ministre de la Sécurité sociale et de l’Immigration. Sont affectés les secteurs du tourisme, de l’agriculture, de la construction et des technologies, ce qui pourrait menacer la reprise économique du pays après la pandémie de Covid-19. Bien que le taux de chômage reste élevé, le nombre de chômeurs en Espagne est passé en mai au-dessous de trois millions de personnes pour la première fois depuis la crise économique de 2008.
Le commissaire européen à l’Economie, Paolo Gentiloni, a déclaré samedi vouloir présenter une réforme du pacte de stabilité de la zone euro après l'été. S’exprimant lors d’un événement organisé à Trente en Italie, Paolo Gentiloni a indiqué que les règles pourraient prévoir des objectifs de dette publique spécifiques à chaque pays. Il a ajouté que la Commission européenne souhaitait des règles budgétaires «moins abstraites et rigides». Bruxelles a proposé le mois dernier de prolonger jusqu'à la fin 2023 la suspension des règles encadrant les déficits budgétaires et les dettes publiques face au ralentissement de la croissance lié au conflit russo-ukrainien.
Le groupe bancaire public La Banque Postale détient 97,67% du capital et 98,49% des droits de vote de l’assureur-vie CNP Assurances à l’issue de son offre publique d’achat, qui s’est terminée le 31 mai, a indiqué vendredi l’Autorité des marchés financiers (AMF). « Le règlement-livraison de l’offre interviendra selon le calendrier communiqué par Euronext Paris » et la suspension de la cotation des actions de CNP Assurances est maintenue « jusqu'à nouvel avis », a ajouté l’AMF.
L’Espagne envisage d’assouplir les règles relatives aux visas de travail pour les étrangers afin de remédier à des pénuries de main d’oeuvre dans des secteurs clés de son économie, a déclaré vendredi José Luís Escrivá, ministre de la Sécurité sociale et de l’Immigration. Sont affectés les secteurs du tourisme, de l’agriculture, de la construction et des technologies, ce qui pourrait menacer la reprise économique du pays après la pandémie de Covid-19.
Nouvelle opération de consolidation dans le domaine du courtage. Le groupe Finance Conseil, courtier spécialiste du crédit professionnel et septième réseau national en prêt immobilier, annonce ce jeudi 2 juin être entré en négociations exclusives avec la mutuelle santé Harmonie Mutuelle (groupe VYV). En pratique, Harmonie Mutuelle prendra une participation aux côtés du collège des associés du Groupe Finance Conseil. Les deux acteurs indiquent vouloir développer leurs synergies et allier leurs expertises, ce qui doit conduire Finance Conseil à figurer parmi les cinq plus gros acteurs du marché du courtage à horizon 2026. L’ouverture d’Harmonie Mutuelle à de nouveaux partenariats fait partie de sa stratégie, précise Catherine Touvrey, directrice générale d’Harmonie Mutuelle dans un communiqué. Finance Conseil compte aujourd’hui 65 agences en France et entend développer par ailleurs son maillage territorial.
Christian Burrus, président de Groupe Burrus, a manifesté son incompréhension et son choc ce matin devant la commission des sanctions à l’annonce des amendes demandées par le Collège à l’encontre des sociétés de son groupe et de lui-même : 600.000 euros pour lui, 400.000 euros pour Dôm Finance, 200.000 euros pour AFI Esca France, 200.000 euros pour AFI Esca IARD, 200.000 euros pour AFI Esca Holding et 200.000 euros pour AFI Esca Luxembourg.
Allianz a annoncé vendredi avoir accepté de vendre une participation majoritaire dans ses activités en Russie à Interholding LLC, propriétaire de l’assureur russe Zetta Insurance. « À l’issue de la transaction, Allianz détiendra une participation minoritaire de 49,9 % dans la nouvelle société », précise l’assureur allemanddans un communiqué.
Dans sa réponse à la consultation publique de la Commission européenne sur la notation ESG, l’Autorité des marchés financiers (AMF) lui a fait part de son opinion selon laquelle il est nécessaire de définir un encadrement réglementaire des fournisseurs de données, notations et services ESG au niveau européen. L’AMF considère que cette future réglementation doit couvrir toute l’offre de données, de notations et de services extra-financiers et ne pas se limiter aux seules notations ESG. Toujours selon l’AMF, la règle doit prévoir des exigences de transparence sur les méthodologies, les données sous-jacentes utilisées, et les objectifs des produits (notamment risque ou impact). Elle doit également prévoir des exigences en matière de gestion des conflits d’intérêts, des procédures de contrôle interne, et un dialogue renforcé avec les sociétés qui font l’objet d’une notation extra-financière. «A ce stade de développement du marché où l’analyse de la performance extra-financière reste protéiforme et évolutive, cet encadrement réglementaire ne doit pas conduire à une standardisation des méthodologies, mais doit garantir une transparence suffisante des acteurs vis-à-vis du marché», précise l’Autorité. L’AMF considère enfinque cette réglementation doit être centralisée au niveau européen. «Confier cette mission au régulateur européen des marchés financiers, l’Esma, permettrait de bénéficier de son expérience de supervision des agences de notation de crédit et serait cohérent avec le projet de lui confier la supervision des examinateurs externes d’obligations vertes européennes», estime l’AMF.
Nouvelle opération de consolidation dans le domaine du courtage. Le groupe Finance Conseil, courtier spécialiste du crédit professionnel et septième réseau national en prêt immobilier, annonce ce jeudi 2 juin être entré en négociations exclusives avec la mutuelle santé Harmonie Mutuelle (groupe VYV). En pratique, Harmonie Mutuelle prendra une participation aux côtés du collège des associés du Groupe Finance Conseil. Les deux acteurs indiquent vouloir développer leurs synergies et allier leurs expertises, ce qui doit conduire Finance Conseil à figurer parmi les cinq plus gros acteurs du marché du courtage à horizon 2026. L’ouverture d’Harmonie Mutuelle à de nouveaux partenariats fait partie de sa stratégie, précise Catherine Touvrey, directrice générale d’Harmonie Mutuelle dans un communiqué. Finance Conseil compte aujourd’hui 65 agences en France et entend développer par ailleurs son maillage territorial.
Lors de l’assemblée générale du Crédit Mutuel Arkéa, son président Julien Carmona a précisé que l’indépendance de la banque, «passant par sa désaffiliation de l’organe central, constitue le scénario privilégié par le groupe», selon un communiqué publié jeudi. Le scénario du statu quo «ne constitue pas une option favorable, en ce qu’elle fait peser une insécurité juridique permanente». Une troisième option, consistant «à obtenir une autonomie stratégique réelle, complète, et solidement garantie, en restant au sein de l’ensemble Crédit Mutuel», reste une possibilité, mais «l’absence à ce jour d’un processus de discussions sérieux, équilibré et structuré, donne aujourd’hui une faible probabilité à ce scénario alternatif». Les dirigeants du groupe qui rassemble les fédérations de Crédit Mutuel de Bretagne et du Sud-Ouest, se disent «déterminés à mettre tout en œuvre pour accélérer dès cet automne l’issue de ce dossier», en concertation avec les autorités de tutelle.
Les objectifs affichés en 2015 par le partenaire de la Société Générale n’ont pas été atteints. La Mutuelle nationale des hospitaliers réfléchit à diminuer sa part au capital.
Hiscox France annonce jeudi que Gwenaël Hervé, directeur général de la filiale française de l’assureur britannique depuis janvier 2017, quittera ses fonctions le 10 juin. « Son successeur, en cours de recrutement, aura pour mission de continuer à mettre en œuvre les projets de transformation destinés à soutenir et accélérer la croissance d’Hiscox France », explique le groupe dans un communiqué. Robert Dietrich, directeur général d’Hiscox Europe, assurera l’intérim.
Nouvelle opération de consolidation dans le domaine du courtage. Le groupe Finance Conseil, courtier spécialiste du crédit professionnel et septième réseau national en prêt immobilier, annonce ce jeudi 2 juin être entré en négociations exclusives avec la mutuelle santé Harmonie Mutuelle (groupe VYV). En pratique, Harmonie Mutuelle prendra une participation aux côtés du collège des associés du Groupe Finance Conseil. Les deux acteurs indiquent vouloir développer leurs synergies et allier leurs expertises, ce qui doit conduire Finance Conseil à figurer parmi les cinq plus gros acteurs du marché du courtage à horizon 2026.
Irrationnel. La pandémie mondiale et le conflit russo-ukrainien sont venus « bouleverser la rationalité préventive des assureurs-crédit pris de court », note Philippe Puigventos, directeur général du courtier en assurance-crédit Diot-Siaci Crédit. De fait, après que les assureurs se sont massivement désengagés au printemps 2020, « le niveau de désengagement observé en mars dernier correspond à un doublement de la moyenne mensuelle de 2021 », indique Philippe Puigventos, faisant référence aux enseignements du baromètre concocté par le courtier (voir l’illustration). L’horizon est très incertain. En Russie, certes, l’exposition du secteur a déjà été, selon le dirigeant, divisée par dix depuis le déclenchement du conflit, à un milliard de dollars environ. Il relève tout de même la frilosité des assureurs sur les transactions locales des filiales russes des groupes étrangers pour lesquelles les sanctions internationales ne s’appliquent pourtant pas. Partout, les craintes liées à l’inflation, aux perturbations des chaînes d’approvisionnement ou à la normalisation des taux de défaillances d’entreprises restent vives. Philippe Puigventos pointe à ce titre deux placements en redressement judiciaire au mois de mai qui ont de quoi « tendre le marché », ceux de PicWicToys, repreneur en 2019 de Toys’R’Us, et du spécialiste de la construction et rénovation de maisons individuelles Geoxia.
Entité. Bonne nouvelle en vue pour les banques d’importance systémique mondiale en zone euro. Les régulateurs mondiaux, réunis au sein du Comité de Bâle, seraient tombés d’accord pour changer le traitement des expositions intra-zone euro de ces établissements, a révélé Bloomberg le 30 mai en citant un document de travail. Ces changements devaient encore être officialisés à l’heure où L’Agefi Hebdo mettait sous presse.
Plus d’un tiers des cadres envisagent de changer d’entreprise dans les six mois, selon la première édition d’un baromètre réalisé par Randstad Search et Ipsos. En 2021, un tiers d’entre eux a réalisé une démarche en ce sens, allant jusqu’à la proposition d’embauche pour 31 % d’entre eux. Parmi les cadres qui gagnent entre 75.000 et 90.000 euros, ils sont même plus de la moitié à avoir passé un entretien. La proactivité diminue à mesure que l’on avance en âge et que le niveau de revenu baisse. La hausse de la rémunération reste le premier critère de changement. Pour accroître la fidélité des équipes, les entreprises ont intérêt à jouer sur trois leviers : la mobilité interne, la mise en avant de la responsabilité sociale et environnementale, et la flexibilité des organisations (télétravail, semaine de quatre jours...).
Inflation. Bank of America (BofA) augmente ses employés américains. Tous ceux qui gagnent moins de 100.000 dollars par an auront droit dès juin à des hausses de salaires de base s’échelonnant entre 3 % et 7 %, en fonction de leur ancienneté dans le groupe. La banque accordera également aux employés qui travaillent chez elle depuis au moins trois ans, et dont le salaire annuel est inférieur à 250.000 dollars, un remboursement unique de 4.000 dollars pour l’achat d’un véhicule électrique à partir de juillet.
Dehors. Fini l’euphorie pour le secteur du paiement fractionné ou buy now pay later (BNPL). Sa tête de pont, la fintech Klarna, a annoncé le 23 mai la suppression d’environ 10 % de ses effectifs dans le monde. La licorne suédoise affirme sur son site internet employer environ 5.000 personnes et, dans son rapport annuel, 4.789 équivalents temps plein fin 2021, dont 11 en France. Klarna, qui a perdu environ 250 millions d’euros rien que pour les trois premiers mois de l’année, invoque la dégradation de la conjoncture économique. Elle pâtit aussi de la hausse des taux, comme tous les acteurs dont une partie des ressources repose sur le financement de marché. Des perspectives qui font écho à la baisse de valorisation de la société : son nouveau tour de table, en cours, se ferait sur la base d’un prix de 30 milliards de dollars, selon le Wall Street Journal, contre 46 milliards lors de la levée de fonds précédente.