Les émissions en euro ont rebondi de 15% dans un marché à fenêtres avec plusieurs périodes favorables, dont le rallye de fin d’année, et des investisseurs discriminants.
La dernière enquête PMI auprès des directeurs d’achat suggère une économie en récession qui continue de se détériorer dans l’industrie et les services.
Les valeurs moyennes, les foncières ou les sociétés de biotechnologie, très sensibles aux taux, sont soutenues par le revirement de la banque centrale américaine.
La BoE a maintenu son ton restrictif, s’opposant aux anticipations plus accommodantes du marché, et de la Fed. L’inflation n’est pas vaincue, selon la banque. La devise et les taux grimpent.
Le mauvais temps a affecté l’économie britannique qui est désormais stable depuis le début de l’année et risque la récession. Cette croissance décevante devra être prise en compte jeudi par la Banque d’Angleterre.
La banque centrale britannique devrait laisser ses taux inchangés jeudi pour la troisième fois consécutive, mais elle s’attachera à atténuer les anticipations de baisse rapide des taux en 2024.
Sur un an, les prix ont augmenté de 3,1% en novembre. L'indice sous-jacent progresse de 4%, comme en octobre. Des chiffres dont la banque centrale américaine devrait tenir compte lors de sa réunion du 13 décembre.
L’année 2023 restera celle des émetteurs à haut rendement malgré le ralentissement à venir. Mais les signatures les moins bien notées intègrent une forte dégradation de la conjoncture.