Virginie quitte sa région lilloise au début des années 2000 pour rejoindre Paris et le monde de l’analyse financière. Elle plonge finalement dans l’univers du journalisme, qu’elle ne quittera plus. Elle débute chez Option Finance et suit tous les rythmes de la presse écrite : agence, quotidien, hebdomadaire… Ses sujets de prédilection : la banque, l’assurance et le private equity, secteur qu’elle couvre depuis plus de quinze ans et sur lequel elle se concentre désormais plus particulièrement à L’Agefi.
Dans une logique de transition managériale, Karen Noël, general partner en charge du juridique, est nommée directrice générale de la société d’investissement. Jean-Marc Patouillaud, qui a co-dirigé le redémarrage du groupe en 2008 avec Philippe Collombel, prend le large.
Mise en place l’an passé, l’équipe dédiée de la banque suisse annonce un première opération dans la société britannique, Pareto FM, dont elle devient actionnaire majoritaire.
Dans le cadre d’un nouvel LBO, l’éditeur de logiciels, qui a triplé en trois ans ses revenus sous l’ère Seven 2 (ex Apax Partners), entend accélérer son développement en s’ouvrant à l’international.
Les fonds se montrent toutefois très sélectifs. Leur poids dans les opérations de M&A en Europe reste à un point bas avoisinant les 15%, en valeur comme en nombre.
En nouant un accord avec Altice pour la prise de contrôle d’UltraEdge, le gérant réalise un premier investissement sur ce segment, où les valorisations s’envolent.
A fin octobre 2023, les capitaux levés dans cette classe d’actifs atteignaient 56 milliards d’euros, selon Conatus Finance. Un montant d’ores et déjà bien supérieur aux deux précédentes années.
Le mouvement est davantage marqué sur les phases les plus matures du venture. Au troisième trimestre, les progressions en rythme séquentiel se sont ainsi élevées à 54% en série C et à 43% au-delà.
La société de private equity américaine, qui a ouvert un bureau européen l’an passé, a annoncé le lancement d’une offre publique d’achat sur le fournisseur de solutions digitales EQS, basé à Munich.
Près des deux-tiers des investisseurs estiment qu’un reporting quotidien, voire en temps réel, sur les performances des sociétés en portefeuille de leurs gérants deviendra la nouvelle norme d’ici trois ans. Un décalage avec les sociétés de gestion, qui ne sont que 54% à partager cette vision.