Si le calme caractérisait encore il y a quelques mois les embauches en gestion de patrimoine, le marché montre des signes de redémarragePour l'heure, les recherches de candidats portent principalement sur des tempéraments commerciaux plus que sur des experts,
La loi Alur et la future loi Pinel dressent un nouvel environnement juridique pour les logements loués meublés Les deux imposent de nouvelles contraintes qui se répercutent aussi sur les investissements en résidences services ,
L’observatoire de la Fédération des promoteurs immobilier note qu’avec 17.339 ventes au détail de logements neufs au 1er trimestre 2014, la commercialisation reste à un niveau historiquement bas. Si elle progresse de 3%, soit environ 500 logements par rapport au 1er trimestre 2013, elle demeure bien en-deçà des chiffres enregistrés à la même période de 2010 et de 2011 (respectivement 27.092 et 22.049 ventes). La FPI remarque que les mises en vente enregistrent leur plus bas niveau depuis la création de l’Observatoire FPI (2010) : avec 17 704 nouveaux logements mis sur le marché en ce début d’année, l’offre nouvelle est inférieure de 38 % par rapport à 2010. Dans ce contexte, l’offre commerciale recule progressivement avec 85.360 logements disponibles à fin mars 2013, soit 13,5 mois de ventes. Les prix demeurent stables depuis mi‐2012.
Le Syndicat national des professions immobilières vient de produire une synthèse de la loi ALUR sous forme de tableaux reprenant les mesures d’application immédiate et celles en attente de publication d’un texte.
Pour lutter contre la pénurie de logements à titre de résidence principale à Paris, la loi Alur est revenue sur le cas des biens meublés loués de manière temporaire
Selon l’Observatoire du Crédit Logement, au 1er trimestre 2014, les taux des crédits immobiliers s’élèvent à 3,03% en moyenne, soit 2.91% sur 15 ans et 3.59% sur 25 ans à taux fixe.
Le Bofip inclut une jurisprudence de la Cour de Cassation du 14 mai 2013 (n°12-17596). Il en ressort qu’encourt la déchéance du régime prévu à l’article 1115 du CGIle marchand de biens qui achète, sous le bénéfice de ce régime, la totalité des parts d’une société civile immobilière (SCI) puis procède à la dissolution sans liquidation de la société civile immobilière. En effet, l’engagement de revente pris par le marchand de biens ne peut plus être tenu puisque cette dissolution sans liquidation de la SCI entraîne la disparition des parts.