Rédacteur en chef L'Agefi Patrimoine/Gestion Privée
L’économétrie, les calculs d’écart-type, de variance et de covariance ont été assez vite éclairants. La vie de Jean-François ne se ferait pas là. Et comme écrire est sa passion, marqué au fer d’études économiques, c’est dans ce sillon qu’il creusera. Sa mine – de stylo s’entend – glissera d’abord au Figaro Economie, puis au Journal des Finances, Investir, Mieux-Vivre et La Vie Financière. L’antre de L’Agefi s’ouvre alors : NewsManagers, avant L’Actifs en 2016. Avec une coloration «placements» et «fonds d’investissement» marquée, il y parle d’argent et explique comment en gagner. Même si, tout cela est un peu paradoxal, il dépense sans compter en sortant billet après billet…
Le Forum de la Gestion Privée de L’Agefi Actifs, qui s’est tenu à l’Hôtel Lutetia le 18 avril dernier, a tenu ses promesses. Mieux, cette quatrième édition devrait faire date. La manifestation s’est en effet voulue le temps d’une après-midi le carrefour d’une profession dont l’environnement général achève peu à peu une mue débutée il y a quelques années. Dans ce contexte d’ultime évolution que connaît la gestion privée, en proie à de nouveaux défis donc, ce forum avait pour objectif de réunir des banquiers privés, des responsables de multi family office ou de gros cabinets de conseil en gestion de patrimoine pour réaliser un véritable état des lieux. Pour leur permettre de prendre le recul nécessaire, nourrir leur réflexion à l’écoute des meilleurs spécialistes et des grands témoins de cette industrie, ce quatrième forum affichait de réelles ambitions en matière d’information, de rencontres et d’événements. Concrètement, en mixant conférences plénières et ateliers, aucun grand sujet n’a été occulté. De la structuration de la profession à la segmentation de la clientèle en passant par l’arrivée de nouveaux concepts tels que le big data, la blockchain ou l’intelligence artificielle, ou encore les nouveaux risques liés à la cybersécurité... Mais comment décrire précisément une industrie sans aborder également des sujets tels que l’offre produits des établissements qui la composent, évoquer les enjeux de la finance responsable, l’allocation dans les portefeuilles ou l’équilibre entre gestion active et gestion passive? Ce sont donc de tous ces thèmes dont il a été question, et qui ont permis aux inscrits d’écouter mais aussi participer et échanger avec les spécialistes de chaque sujet.
De la contestation aux élections. Voilà sans doute le fil directeur de ce mois de mai. Le premier jour, celui de la Fête du travail, est annoncé à l’heure où s’écrivent ces lignes, comme devant agglomérer toutes les colères du pays, notamment en jaune, avant que le mois ne se termine par un passage aux urnes pour colorer notre Vieux Continent. Une coloration en bi-ton dans l’Hexagone, depuis la désagrégation de l’échiquier politique français traditionnel, et qui conduira les électeurs à voter pour réformer à partir de l’existant ou… à le faire disparaître. Mais la France ne fera pas tâche. Cet état des lieux vaut pour tous les grands pays européens.
Le fonds Coremimmo apporte une solution aux retraités propriétaires de leur résidence principale, qui souhaiterait jouir de leur bien tout en disposant d’un capital pour compléter leurs revenus.
Au cours du Forum de la Gestion Privée de L’Agefi Actifs qui s’est tenu à l’hôtel Lutetia jeudi 18 avril, le premier prix de la gestion privée a été attribué à Béatrice Belorgey, directrice de BNP Paribas Banque Privée France. Cette récompense qui est le résultat du vote des lecteurs de L’Agefi était doublé d’un prix spécial des rédactions du groupe. Ce dernier a été attribué à Patrick Follea, directeur de la banque privée et de la gestion d’actifs du groupe Société Générale. Ces deux distinctions ont pour vocation de distinguer un dirigeant d’un établissement financier, banque privée, multi family office ou cabinet de conseil en gestion de patrimoine qui s’est distingué au cours de l’année écoulée (entre le 1er mars 2018 et le 1er mars 2019) dans la conduite d’une opération d’envergure (opération de croissance externe, organique, décision stratégique majeure, etc), ou qui se sera vu confier une nouvelle fonction importante pour son établissement. Les lauréats figuraient parmi une liste de onze nominés.
Longtemps annoncées, la consolidation ainsi que la réorganisation des secteurs de la banque et de la gestion privée sont devenues réalité, Toutes les structures sont touchées et doivent, une fois en ordre de marche, relever une multitude de défis, dont leur rentabilité
Où va la banque privée ? S’interroger ainsi sur l’avenir de ce segment clé de l’activité bancaire permettra de comprendre l’intérêt du dernier Forum de la Gestion Privée de L’Agefi Actifsqui s’est tenu le 18 avril à Paris. Où la richesse des sujets abordés,