Aurélie parcourt les rédactions de son sud-ouest natal dès l’âge de 18 ans. A Sciences Po, sa vocation se confirme. C’est finalement l’économie qu’elle choisit à sa sortie d’école de journalisme. Elle découvre le monde de la finance aux Echos. Après La Correspondance Economique et L’Argus de l’assurance, elle rejointL’Agefipour y couvrir l’industrie bancaire. Dans sa bibliothèque personnelle, les livres du ministre Bruno Le Maire et du directeur général de la Maif Pascal Demurger côtoient les ouvrages féministes de Mona Chollet.
Le directeur général de la banque de La Défense a surpris les marchés avec un plan conservateur qui met l’accent sur les économies de coûts plutôt que sur la croissance. Il veut rompre avec la tradition des promesses non tenues de son prédécesseur. Quitte à ne pas faire d’étincelles en Bourse.
Engagés dans une quête de profitabilité, les réassureurs réduisent leur appétit, voire imposent des exclusions sur certains risques. S’ils ne veulent pas se retirer du marché, les assureurs devront renforcer leurs efforts de modélisation et de prévention.
La présidente de la Banque centrale européenne met en garde contre le risque de fragiliser les banques, particulièrement les plus petites, et leur capacité à financer l’économie.
Aux Rendez-Vous de Septembre, les réassureurs promettent que les hausses tarifaires ne seront pas aussi violentes que l’an passé. Mais ils renvoient aussi la balle aux assureurs pour ajuster leurs propres tarifs.
Depuis les années 2000, la banque en ligne peine à démontrer sa rentabilité. Les pionniers comme Fortuneo et Boursorama profitent du multi-équipement de la clientèle. BNP Paribas a préféré opter pour une simple marque digitale, sans supporter les coûts d’une banque de plein exercice.
Le groupe de télécoms s’était lancé en 2017 avec l’ambition de conquérir 2 millions de clients. Mais le modèle d’Orange Bank n’a pas permis de dégager suffisamment de revenus. La maison-mère a préféré arrêter les frais.
Le nouveau patron du réassureur a présenté son plan stratégique à horizon 2026. Il met l’accent sur la création de valeur économique pour doper le retour aux actionnaires, alors que le cours de Bourse est toujours à la peine depuis la crise du Covid.
L’assureur, filiale du groupe zurichois, publie un résultat opérationnel en hausse de 26% au premier semestre, grâce aux revenus tirés des frais et commissions et à la bonne performance des marchés actions.
Entrée en vigueur il y a un an, la loi Lemoine, permettant de changer d'assureur à tout moment, a vu son impact limité en 2023 par le ralentissement de la production de crédit et les stratégies de défense des banques.
Comme la Société Générale, partenaire de la Coupe du monde de rugby, les banques françaises ont depuis longtemps misé sur les grandes compétitions sportives pour fédérer clients et salariés. Des partenariats aux droits marketing onéreux, mais aux retombées considérables.