Nos articles d'actualité et d'analyse sur l'économie chinoise, son évolution, ses perspectives et son impact sur les principales institutions financières.
Dans son premier entretien à la presse depuis son arrivée à la tête de HSBC Asset Management France, Isabelle Bourcier dévoile sa feuille de route. Paris est l’un des principaux centres de gestion de HSBC AM, avec Londres, Düsseldorf, Hong-Kong et New York, et centralise la distribution de plusieurs pays.
Gérard Maurin, le fondateur du Collectif Porteurs H2O, et fondateur du cabinet de gestion de patrimoine Mesnil Finance, réagit à l’audience de H2O AM devant la Commission des sanctions de l’AMF, qui s’est tenue le 25 novembre.
BNY Mellon IM vient de boucler la cession d’Alcentra à Franklin Templeton le 1er novembre. Sa directrice générale Hanneke Smits expose la stratégie du gérant d’actifs américain.
Helena Vines Fiestas, commissionnaire du régulateur espagnol Comisión Nacional del Mercado de Valores (CNMV) et membre du groupe d’experts de haut niveau de l’ONU sur les engagements net zéro, évoque les mesures à prendre par le secteur financier pour atteindre la neutralité carbone d’ici 2050.
Sandrine Lafon-Ceyral, directrice de l’Investissement responsable chez Amundi Actifs Réels (66 milliards d’euros d’actifs sous gestion) présente le nouveau fonds immobilier à ambition de neutralité carbone 2050.
Elodie Laugel, directrice de l’investissement responsable d’Amundi, explique pourquoi la société de gestion va revoir la classification de la plupart de ses fonds article 9 en article 8.
La société de gestion américaine AllianceBerstein dispose d’un petit bureau à Paris depuis les années 2000. L’équipe locale gère 1,6 milliard d’euros pour les clients français, principalement sur des stratégies actions. Et ce, alors que le groupe dans son ensemble gère 42 % d’actions et 40 % d’obligations. Olivier Herson, managing directeur d’AB France, espère profiter de l’arrivée de produits article 9 pour faire mieux connaître la gestion obligataire du groupe.
L'arrivée récente en France de Moonfare s'accompagne de nombreux projets. La fintech allemande compte notamment faire entrer ses fonds dans l'assurance-vie et, à plus long terme, s'attaquer au marché de l'épargne salarial. Côté produits, les actifs réels auront ses faveurs pour 2023. Frederik Meheus, son directeur commercial, nous en dit plus.
En juillet 2022, Claire Martinetto a pris la présidence du directoire d'Ecofi. Un nouveau chapitre pour cette ancienne de Natixis… et pour la société de gestion du groupe Crédit Coopératif, membre de BPCE.
Pierre Moulin, membre du comité exécutif de BNP Paribas Asset Management, revient sur l'agenda très chargé des réglementations ESG et les critiques contradictoires de greenwashing ou de politique "woke" qui touchent le secteur et le groupe.
La fintech de distribution de fonds de private equity AirFund multiplie les partenariats et les projets pour tenter de percer dans un marché en forte croissance et de plus en plus concurrentiel. Son directeur général Yann Charraire nous dévoile sa stratégie.
Thomas Van Cauwelaert, responsable France, Belgique et Luxembourg de Clearwater Analytics, revient sur les principaux défis de la réconciliation de données et de positions dans les fonds d'investissement. Les évolutions technologiques jouent, selon lui, un rôle clé pour les surmonter.
David Lamarque, allocataire d’actifs chez Silex, un groupe suisse d'investissement qui gère un peu plus de 800 millions d'euros, explique comment son équipe sélectionne et recommande l'investissement dans des fonds destinés à sa clientèle de gestion de fortune.
Premier weekend d’octobre, la rumeur enflamme les réseaux sociaux. Le géant bancaire Credit Suisse, aux abois, est en proie selon certains à un effondrement imminent façon Lehman Brothers en 2008, ressuscitant les craintes d’un renouveau de la crise financière de 2008. Les graphiques tirés de Bloomberg illustrant l’accumulation à un niveau élevé de credit default swaps sur Credit Suisse et autres tableurs mettant en exergue le risque systémique d’autres banques l’attestent, la crise est là. Credit Suisse, à qui l’on reproche une communication proche de celle de Lehmann Brothers peu avant sa retentissante faillite, éteint l’incendie. La rumeur a vécu. Credit Suisse n’est pas tombé mais l’épisode dit beaucoup d’une industrie sur le qui-vive face au spectre d’une nouvelle grande crise financière. Depuis 2008, Chris Wallis, directeur général et des investissements de Vaughan Nelson Investment Management, affilié de Natixis Investment Managers spécialisé sur les actions américaines, attendait une crise. Une crise mondiale des dettes souveraines. Comme souvent dans l’histoire des cycles financiers, la question n’était pas de savoir si elle surviendrait mais quand. Avec son équipe, ils avaient anticipé que celle-ci surgirait au milieu de la décennie 2020 ou plus tard en raison de plusieurs facteurs qui se seraient progressivement installés entre 2022 et 2024. Entre autres facteurs, citons les courbes démographiques, un renouvellement du cycle des matières premières, des échanges mondiaux réduits gonflant l’inflation, freinant la croissance des PIB et diminuant les profits des entreprises. Cependant, le stimulus fiscal des banques centrales en période Covid, la fracturation des chaînes d’approvisionnement et l’invasion de l’Ukraine par la Russie ont nettement avancé le calendrier, explique-t-il à NewsManagers. «L’invasion de l’Ukraine par la Russie a accéléré ces facteurs qui nous ont amené à cette crise. Avant le début du conflit, nous pensions que l’Asie connaîtrait une récession début 2022, l’Europe mi-2022 et les Etats-Unis en 2023. Nous pensons désormais que les Etats-Unis entreront en récession au premier trimestre 2023. Les attentes sur les résultats des sociétés pourraient atteindre un point bas au plus tôt au premier trimestre 2023 mais nous n’avons pas encore vu toutes les conditions préalablement nécessaires nous assurant que la croissance économique commencera à se stabiliser dans la deuxième moitié de 2023», soutient Chris Wallis. Pour le directeur général de Vaughan Nelson IM, les Etats-Unis seront «le dernier domino à tomber» dans la crise de la dette souveraine en raison du dollar fort. La Réserve fédérale apparaît comme le principal protagoniste de la crise, sa « piètre gestion » de la politique monétaire américaine s’étant exportée dans le reste du monde. Pour Chris Wallis, elle n’avait pas vraiment d’autre choix que de se montrer agressive dans sa remontée de taux pour combattre l’inflation et protéger le marché monétaire américain. Si la Fed devait repartir dans une politique d’assouplissement monétaire (quantitative easing), alors les perspectives d’inflation reviendront et l’indépendance même de la Fed pourrait être remise en cause d’après lui. Credit Suisse n’est pas Lehman Pour autant, la crise actuelle n’est en rien identique à celle de 2007-2008 selon Chris Wallis. Il la compare davantage à celle des années 2000 lorsque les marchés sortaient de la bulle sur les technologies de l’information et la récession dans les pays asiatiques. Cette période a engendré un ajustement des marchés sur plusieurs années, un «reset» qui, dit-il, va se produire sur une durée similaire après 2022. «En 2008, tout chutait à zéro. L’atmosphère autour de Credit Suisse fait écho à l’histoire de Lehman Brothers mais c’est un cas totalement différent. La chute de Lehmann était un événement singulier et l’origine de la crise de 2008 n’était pas la même que celle de 2022. Les banques centrales étaient lentes à fournir de la liquidité durant les premiers stades de la crise financière. De nos jours, la plupart des grandes banques centrales disposent de facilités d’urgence et fournissent la liquidité nécessaire sur le moment», compare-t-il. A la crise de la dette souveraine actuelle s’ajoute la crise énergétique exacerbée par un conflit russo-ukrainien qui pourrait s’étendre sur la durée. Les investissements énergétiques ne sont pas au rendez-vous. Des milliers de milliards d’investissements sont nécessaires dans les énergies fossiles traditionnelles avant qu’aucun gain ne soit réalisé dans la transition vers les énergies renouvelables, constate Chris Wallis. Pour lui, l’hiver 2023/2024 pourrait s’avérer encore plus rude que l’hiver 2022/2023 si aucun changement d’ampleur n’est observé dans les postures géopolitiques actuelles. Quid de l’ESG pour le directeur général de Vaughan Nelson IM basé à Houston dans l’Etat du Texas, qui a, cet été, banni BlackRock et d’autres pour leurs politiques dans ce domaine ? Pour Chris Wallis, l’ESG est un élément «incroyablement important» mais qui reste un discours avant tout. «Comme les énergies fossiles, les renouvelables ont un impact fort sur l’environnement. En réalité, le problème n’est pas tant les énergies fossiles que la manière de les extraire. De plus, le vrai chaînon manquant d’un point de vue environnemental est la mise en place d’une taxe carbone mondiale qui permettrait de gérer efficacement les émissions de gaz à effet de serre dans le monde» Dégonflage de bulles à venir Chris Wallis s’attend à ce que les marchés ressemblent à un rodéo dans les mois qui arrivent. «Quand vous montez un taureau, vous devez tenir neuf secondes dessus pour obtenir un score», précise-t-il. Le prix des actifs financiers doit nécessairement chuter, suggère le directeur général de Vaughan Nelson IM, qui s’attend à une forte dose de volatilité, à des devises très impactées et au repricing de plusieurs bulles d’actifs. «Nous voyons certaines bulles dans le marché. La gestion passive en est une aux Etats-Unis car elle représente 42% du marché actuel et croît de 3 à 4% par an. Si la croissance de la gestion passive dépasse sensiblement les 50 %, il est fort probable que la découverte des prix sur le marché ne fonctionnera plus correctement, ce qui nécessitera des changements réglementaires. Le capital-investissement et le capital-risque sont une autre bulle qui sera probablement réévaluée», anticipe Chris Wallis.
La gestion d'actifs française compte un nouvel acteur, Qantara Asset Management, qui se spécialise sur la dette souveraine africaine. James Kuate, managing partner et co-fondateur de Qantara AM avec Alain William, dévoile les ambitions de la nouvelle société de gestion en exclusivité à L'Agefi.
La société allemande Lupus alpha vient d’ouvrir un bureau à Paris, son premier à l’étranger, pour couvrir le marché français. Ralf Lochmüller, le fondateur et directeur général de Lupus alpha, explique ses ambitions.
Le fondateur de Salamandre AM a su se faire une place chez son repreneur Auris Gestion. Et y a même trouvé un sens nouveau à son métier, en y mettant en place un programme de mécénat.
Entretien croisé avec Olga de Tapia, responsable mondiale des ventes ETF et produits indiciels de HSBC Asset Management et Fabrice Rahmouni, responsable des indices chez Euronext à l'occasion de la cotation du premier indice et ETF biodiversité à Paris.
La société Magellim a récemment fait l'acquisition de Turgot AM et a un accord pour monter encore au capital d'A Plus Finance. Son fondateur et président, Steven Perron, revient sur ses ambitions et projets.
Désormais directrice du pôle Finance Responsable et Durable de Crédit Mutuel Asset Management, Isabelle Delattre retrace pour nous les étapes de son parcours professionnel. Très tôt, elle mesure l'importance de l'extra-financier dans l'analyse des entreprises.
Jessica Sellam, managing director et Head of Private Assets chez Rothschild Martin Maurel, revient sur l’appétit croissant des clients fortunés pour les actifs privés dans l’environnement macroéconomique actuel.
Eric Rice, directeur de l'impact investing chez BlackRock, explique les défis auxquels l'investissement à impact fait face dans l'univers des actions cotées.
Nicolas Gaussel, directeur général et co-directeur des investissements de Metori Capital Management, intervenait lors des rencontres internationales de Paris Europlace le 12 juillet 2022.
Les gérants d'actifs doivent s'adapter à l'évolution de la demande des jeunes générations, analyse Marie Dzanis, la directrice EMEA de Northern Trust AM.
Dynamic Beta Investments, société de gestion américaine affiliée à iM Global Partner, gère des stratégies de hedge funds et alternatives liquides pour le compte de gestionnaires d'actifs et d'investisseurs institutionnels. Son managing director Andrew Beer livre son regard à NewsManagers sur le paysage actuel des hedge funds.
Nicolas Mirabaud, associé gérant de Mirabaud et représentant de la 7e génération à la tête de la banque, explique à NewsManagers la transformation actuelle de la banque privée suisse et ses ambitions dans le private equity, une expertise qu'elle a développée en France avec l'ancien ministre Renaud Dutreil.
Dans un entretien paru dans L'Agefi Hebdo, Jacques Ehrmann, le directeur général du groupe Altarea, déploie la vision stratégique du développeur immobilier, après avoir renoncé à racheter le gestionnaire d'actifs Primonial. NewsManagers édite l'interview.
Lors d'un récent passage à Paris, Joseph Sullivan, le nouveau directeur général d’Allspring Global Investments (575 milliards de dollars gérés à fin 2021), anciennement Wells Fargo AM, a fait le point sur les premiers mois de la société de gestion après son changement d’actionnaires, de nom et de direction. Depuis février 2021, la société est détenue par les capital-risqueurs GTCR et Reverence, qui l’ont acquise à la banque Wells Fargo.
La société de gestion américaine KraneShares, qui distribue des fonds indiciels cotés exclusivement sur les instruments financiers chinois, envisage de pénétrer le marché français. NewsManagers a rencontré son fondateur et directeur général Jonathan Krane.
Euan Munro, directeur général chez Newton IM, dévoile ses ambitions pour la version 2.0 de la société de gestion, les enjeux de la pression sur les marges et pourquoi les fonds responsables doivent pouvoir investir dans les sociétés d’armement.