Toute l’actualité du secteur des télécoms, les grandes tendances à l'œuvre, les principaux acteurs français (Orange, Iliad, SFR, Bouygues Télécom) et étrangers (Telefonica, Vodafone, AT&T…).
Cellnex va acheter Swiss Towers en partenariat avec Deutsche Telekom Capital Partners et Swiss Life Asset Managers. Filiale à 100% de l’opérateur Sunrise Communications, Swiss Towers opère 2.239 sites de diffusion télécoms couvrant l’intégralité du territoire suisse. Le montant de l’investissement s’élève à 430 million d’euros. Cellnex détiendra 53% de la société, Swiss Life Asset Managers 28% et Deutsche Telekom Capital Partners 18%. La contribution estimée de Swiss Towers à l’Ebitda de Cellnex devrait se situer aux environs de 37 million d’euros, indique la filiale d’Abertis.
Nokia a annoncé hier le règlement de son contentieux de propriété intellectuelle avec Apple, ainsi que la signature d’un accord de collaboration commerciale. L'équipementier télécoms finlandais n’en a toutefois pas donné les modalités financières. Suite à cet accord, Nokia fournira des biens et services liés aux infrastructures de réseaux à Apple, tandis que celui-ci proposera à nouveau dans ses boutiques et en ligne les produits de santé numériques du groupe finlandais.
Altice a annoncé hier le passage de tous ses actifs à travers le monde, dont l’opérateur télécoms français SFR, sous une marque unifiée Altice. Seuls les médias (BFM, RMC, Libération, L’Express, i24 news ...) garderont leur nom. La transformation doit être achevée en juin 2018. Ce changement de nom vise à unifier et simplifier la communication du groupe, mais doit également permettre de faire des économies d'échelle en réduisant notamment les coûts marketing.
Nokia a annoncé ce matin le règlement de son contentieux de propriété intellectuelle avec Apple ainsi que la signature d’un accord de collaboration commerciale avec le concepteur de l’iPhone. L'équipementier télécoms finlandais n’a pas donné les modalités financières du règlement. Suite à cet accord, il fournira des biens et services liés aux infrastructures de réseaux au groupe américain, tandis que celui-ci proposera à nouveau dans ses boutiques physiques et en ligne les produits de santé numériques du groupe finlandais.
Altice annonce aujourd’hui le passage de tous ses actifs à travers le monde, dont l’opérateur télécoms français SFR, sous une marque unifiée Altice. Seuls les médias (BFM, RMC, Libération, L’Express, i24 news ...) garderont leur nom. La transformation doit être finalisée en juin 2018. Ce changement de nom vise à unifier et simplifier la communication du groupe mais doit également permettre de faire des économies d'échelle en réduisant notamment les coûts marketing.
L’action SFR a terminé la séance d’hier en repli de 3,8% à 30,92 euros alors que le titre du groupe de médias et de télécommunications a été sorti de l’indice MSCI France. Il est remplacé par le laboratoire pharmaceutique Ipsen. «La sortie du MSCI France pourrait couper SFR d’un certain nombre d’investisseurs», a expliqué à Reuters Thomas Coudry, analyste chez Bryan Garnier. Il fait aussi remarquer que le titre SFR avait beaucoup progressé en amont de la publication des résultats, le 11 mai, et lors des séances suivantes.
Le cours de l’action SFR Group chute de plus de 4% mardi en fin de matinée alors que le titre du groupe de médias et de télécommunications a été sorti de l’indice MSCI France. Il est remplacé par le laboratoire pharmaceutique Ipsen. «La sortie du MSCI France pourrait couper SFR d’un certain nombre d’investisseurs», a expliqué à Reuters Thomas Coudry, analyste chez Bryan Garnier. Il fait aussi remarquer que le titre SFR avait beaucoup progressé en amont de la publication des résultats, le 11 mai, et lors des séances suivantes. Lundi soir, la valeur affichait un rebond de plus de 25% depuis son plus bas annuel touché début février. Depuis le 1er janvier, sa progression atteint plus de 15%.
Orange a dit hier avoir été assigné en justice par SFR au sujet d’un différend qui les oppose sur la couverture du territoire en fibre optique, confirmant une information du journal Les Echos. Selon ce dernier, l’assignation d’Orange par SFR devant le tribunal de commerce de Paris tire son origine d’un partage de la couverture des zones moyennement denses en France en 2011, prévoyant qu’Orange y investisse à 80% et SFR 20%, écrit le quotidien. Mais SFR, racheté par le câblo-opérateur Numericable, a ensuite demandé à couvrir la moitié de ces zones.
Le fournisseur d’accès allemand United Internet compte fusionner l’opérateur mobile Drillisch avec sa propre filiale fixe et mobile 1&1 Telecommunication tout en conservant une cotation séparée pour Drillisch, ont annoncé ce matin les deux sociétés. La transaction, qui valorise 1&1 à 5,85 milliards d’euros, doit aboutir à une entité qui dégagera plus de 3,2 milliards d’euros de chiffre d’affaires annuel et comptera plus de 12 millions d’abonnés.
Trois opérateurs poursuivent Orange pour obtenir réparation après que l’opérateur historique a été condamné en décembre pour abus de position dominante.
En dépit d’une bataille des promotions toujours vive au premier trimestre, Orange a vu son chiffre d’affaires s’approcher d’une stabilisation dans l’Hexagone à 4,43 milliards d’euros (-0,1%), porté entre autres par le gain de 127.000 nouveaux abonnés à la fibre, où il bénéficie d’une forte avance sur ses rivaux. Les ventes d’Orange en France n’ont pas progressé depuis le deuxième trimestre 2009, alors que le groupe y réalise encore plus de 40% de ses ventes.
Le directeur de l’autorité fédérale des communications (FCC) américaine a proposé hier soir de supprimer les règles édictées en 2015 par l’administration Obama en matière de «neutralité du net», qui visent à garantir l'égalité de traitement de tous les flux de données sur internet. Ajit Pai a indiqué qu’il soumettrait cette proposition au vote le 18 mai mais qu’il ne prendrait pas l’initiative de supprimer les règles en vigueur avant des consultations publiques à ce sujet, ce qui pourrait prendre plusieurs mois.
Straight Path Communications, qui détient des licences de téléphonie mobile, a annoncé hier avoir reçu d’une entreprise multinationale de télécommunications une offre de rachat entièrement en actions de 104,64 dollars par titre, supérieure à la proposition de 95,63 dollars par action formulée par AT&T le 10 avril. La cible a déclaré avoir informé AT&T de cette nouvelle offre, soulignant que l’opérateur disposait de cinq jours pour aligner la sienne voire surenchérir.
Le chiffre d’affaires trimestriel d’AT&T publié hier soir a manqué le consensus en raison d’une baisse des ventes de matériels, les clients gardant leur téléphone plus longtemps, et d’une perte d’abonnés mensualisés. Le deuxième opérateur mobile américain comptait 61.000 abonnés mensualisés de moins en net en Amérique du Nord au premier trimestre, alors que les analystes anticipaient 95.000 nouveaux abonnés. Son chiffre d’affaires a reculé de près de 3% à 39,37 milliards de dollars et son bénéfice net est ressorti à 3,47 milliards, soit 56 cents par action, contre 3,80 milliards (61 cents par action) un an auparavant.
Straight Path Communications a annoncé aujourd’hui avoir reçu de la part d’une entreprise multinationale de télécommunications une offre de rachat entièrement en actions de 104,64 dollars par titre, supérieure à la proposition de 95,63 dollars par action formulée par AT&T. Reuters, citant des sources au fait du dossier, avait rapporté mi-avril que Verizon Communications, le premier opérateur mobile américain, envisageait de surenchérir sur Straight Path, qui détient des licences de téléphonie mobile. AT&T, qui prépare le passage à la cinquième génération de téléphonie mobile (5G), a lancé le 10 avril une offre amicale de 1,25 milliard de dollars (1,18 milliard d’euros) sur sa cible, propriétaire de fréquences dans les bandes de 28 et de 39 GHz. La nouvelle offre sur Straight Path représente une valeur d’environ 1,31 milliard de dollars.
A l’approche de l’assemblée générale de Telecom Italia, prévue le 4 mai, Vivendi a réaffirmé vendredi dans un communiqué sa volonté d'être un actionnaire engagé sur le long terme pour l’opérateur de télécoms italien dont il est le premier actionnaire avec 24% du capital. « L’industrie des médias et télécommunications évolue vers un écosystème numérique convergent, basé sur l’intégration des contenus et de leur distribution. (…) Dans ce cadre, Vivendi considère Telecom Italia comme un actif clef de la distribution, jouant un rôle majeur dans son ambitieux projet de devenir un créateur mondial de contenus premium », indique le groupe français, selon lequel « il est également dans l’intérêt de Telecom Italia de disposer d’un actionnaire de long terme ».
Qualcomm a annoncé hier qu’au terme d’une procédure d’arbitrage, il devait rembourser à BlackBerry la somme de 815 millions de dollars environ (769 millions d’euros), qui correspond à un trop-perçu de redevances. Le concepteur de puces ajoute qu’il conteste la décision d’arbitrage mais que le paiement est contraignant et ne peut faire l’objet d’un recours. Le gouvernement américain accuse Qualcomm de pratiques anticoncurrentielles afin de conserver son monopole sur certains semi-conducteurs destinés aux téléphones mobiles.
Qualcomm a annoncé ce mercredi qu’au terme d’une procédure d’arbitrage il devait rembourser à BlackBerry la somme de 815 millions de dollars environ (769 millions d’euros) correspondant à un trop perçu de redevances. Le concepteur de puces a dit qu’il conteste la décision d’arbitrage mais il a ajouté que la paiement était contraignant et ne pouvait faire l’objet d’un recours. Le gouvernement américain accuse Qualcomm de pratiques anticoncurrentielles destinées à conserver son monopole sur certains semi-conducteurs destinés aux téléphones mobiles.