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Sprint, le quatrième opérateur de téléphonie mobile aux Etats-Unis, a publié hier une perte moins importante qu’attendu pour son deuxième trimestre clos fin septembre, grâce à un solde net positif de nouveaux abonnés, tout en entretenant le suspense autour d’une possible fusion avec son concurrent T-Mobile US. Sa perte nette s’est réduite à 48 millions de dollars (40,8 millions d’euros), soit 1 cent par action, contre 142 millions de dollars (4 cents/action) un an plus tôt. Les analystes prévoyaient en moyenne une perte par action de 2 cents.
Sprint, le quatrième opérateur de téléphonie mobile aux Etats-Unis, a publié aujourd’hui une perte moins importante qu’attendu pour son deuxième trimestre clos fin septembre, grâce à un solde net positif de nouveaux abonnés, tout en entretenant le suspense autour d’une possible fusion avec son concurrent T-Mobile US. Sa perte nette s’est réduite à 48 millions de dollars (40,8 millions d’euros), soit 1 cent par action, contre 142 millions de dollars (4 cents/action) un an plus tôt, en dépit d’une baisse de son chiffre d’affaires à 7,93 milliards de dollars contre 8,25 milliards. Les analystes prévoyaient en moyenne une perte par action de 2 cents et un chiffre d’affaires de 8,05 milliards de dollars.
AT&T, qui compte boucler d’ici à fin 2017 l’acquisition de Time Warner, a publié hier soir des résultats trimestriels inférieurs aux attentes, le deuxième opérateur mobile américain ayant subi des départs d’abonnés dans la vidéo tandis qu’une partie de ses clients repoussent le remplacement de leurs appareils en prévision du lancement de l’iPhone X. Son chiffre d’affaires a reculé de 2,9% à 39,7 milliards de dollars (33,7 milliards d’euros) contre une prévision moyenne des analystes de 40,1 milliards. Hors exceptionnels, le bénéfice s’est établi à 74 cents par action contre un consensus à 75 cents.
Cisco Systems a annoncé hier le rachat de BroadSoft, spécialiste américain des logiciels de télécommunications, pour environ 1,9 milliard de dollars (1,6 milliard d’euros), dette comprise. Le leader mondial des équipements de réseaux versera 55 dollars par action BroadSoft, soit une prime de 2% par rapport au dernier cours de clôture. Confronté à la réduction des investissements des opérateurs et des entreprises dans les routeurs et les commutateurs, Cisco cherche à se développer dans la sécurité, les centres de données et l’informatique dématérialisée.
Cisco Systems a annoncé le rachat de BroadSoft, spécialiste américain des logiciels de télécommunications, pour environ 1,9 milliard de dollars (1,6 milliard d’euros), dette comprise. Le numéro un mondial des équipements de réseaux versera 55 dollars par action BroadSoft, soit une prime de 2% par rapport au dernier cours de clôture. Confronté à la réduction des investissements des opérateurs et des entreprises dans les routeurs et les commutateurs, son coeur de métier, Cisco cherche à se développer dans la sécurité, les centres de données et l’informatique dématérialisée. Il a déjà acquis en janvier l'éditeur de logiciels d’entreprise AppDynamics pour environ 3,7 milliards de dollars.
Le groupe britannique d’infrastructures de télécoms et de télédiffusion Arqiva vise une introduction sur le London Stock Exchange. Il prévoit de lever 1,5 milliard de livres (1,68 milliard d’euros) par augmentation de capital, ce qui ferait de l’opération la plus importante IPO réalisée à Londres depuis le début de l’année. Ses actionnaires, dont CPP Investment Board et plusieurs fonds gérés par Macquarie, envisagent de vendre 15% du capital dans le cadre d’une option de sur-allocation. Le capital flottant de la société pourrait s'élever à 25%. La valeur d’entreprise d’Arqiva est estimée à 6 milliards de livres.
L’équipementier télécoms suédois a fait état ce matin d’un résultat d’exploitation trimestriel négatif de 4,8 milliards de couronnes (499 millions d’euros) contre une perte de 3,5 milliards de couronnes anticipée en moyenne par les analystes. Confirmant son objectif de réduire ses coûts d’au moins 10 milliards de couronnes à compter de la mi-2018, Ericsson a prévenu que les conditions de marché restaient difficiles et que les ventes de sa division réseaux en seraient affectées au quatrième trimestre. Le directeur financier, Carl Mellander, a néanmoins écarté une augmentation de capital pour financer la restructuration du groupe.
Le président du Conseil italien a annoncé lundi avoir approuvé l’exercice des pouvoirs spéciaux du gouvernement (golden power) auprès de Telecom Italia, lui permettant d’intervenir dans des secteurs jugés stratégiques. Sans donner de précision, Paolo Gentiloni a dit avoir signé un décret dans ce sens, à la suite de la montée en puissance de Vivendi au capital de l’opérateur historique italien. Vivendi n’a pas souhaité faire de commentaire.
Altice a annoncé ce matin dans un communiqué que son programme de rachat d’actions annoncé le 28 août est suspendu et remplacé par un nouveau programme. Celui-ci commence immédiatement et court jusqu’au 2 novembre inclus. Le programme suspendu était prévu jusqu’au 31 août 2018. La holding de Patrick Drahi prévoit de racheter des actions Altice A et B sur Euronext Amsterdam pour une valeur agrégée de marché inchangée allant jusqu'à 1 milliard d’euros, en incluant les titres déjà rachetés.
L’autorité italienne des télécommunications envisage de contraindre Telecom Italia à placer son réseau de téléphonie fixe dans une nouvelle entreprise distincte pour des raisons de concurrence, rapportait vendredi Reuters citant trois sources proches du dossier. «Ce n’est pas facile à faire et TIM le combattrait certainement mais c’est techniquement possible», a dit une source, selon laquelle l’Agcom est en train de réaliser une analyse de marché pour déterminer s’il existe des fondements permettant de justifier une telle initiative.
Orange a annoncé hier que ses activités de cybersécurité devraient représenter quelque 350 millions d’euros de chiffre d’affaires d’ici à 2020 contre 250 millions actuellement. Lors de l’inauguration du nouveau siège d’Orange Cyberdéfense à la Défense, son responsable, Michel Van Den Berghe, a précisé que le groupe prévoyait de recruter 1.000 salariés supplémentaires dans cette entité d’ici 2020. Cette division emploie actuellement 1.200 personnes.
L’autorité française des télécoms (Arcep), a proposé hier un nouvel encadrement du tarif de dégroupage afin d’accroître la visibilité des opérateurs confrontés aux investissements importants pour le très haut débit. Elle propose un plafond du tarif récurrent mensuel du dégroupage total de 9,31 euros en 2018, 9,41 euros en 2019 et 9,51 euros en 2020, après 9,10 euros en 2016 et 9,45 euros cette année. Afin d’accompagner la migration des abonnements vers le très haut débit, elle propose aussi d’abaisser de 15 euros à 5 euros le tarif des frais de résiliation. Une consultation publique est ouverte jusqu’au 6 novembre sur ces propositions.
Orange a annoncé jeudi que ses activités de cybersécurité devraient représenter quelque 350 millions d’euros de chiffre d’affaires d’ici à 2020 contre 250 millions actuellement. Lors de l’inauguration du nouveau siège d’Orange Cyberdéfense à la Défense, son responsable, Michel Van Den Berghe, a précisé que le groupe prévoyait de recruter 1.000 salariés supplémentaires dans cette entité d’ici 2020. Cette division emploie actuellement 1.200 personnes. «Orange a fait de la cybersécurité une priorité stratégique dans le cadre de son plan Essentiels 2020», a souligné dans un communiqué le PDG du groupe de télécoms, Stéphane Richard.
Le comité gouvernemental italien chargé d'étudier le dossier de contrôle présumé de Vivendi sur Telecom Italia a reporté à demain sa réunion initialement prévue aujourd’hui, indique la presse transalpine. Il pourrait infliger une amende au groupe français au motif qu’il n’a pas notifié aux autorités italiennes son contrôle de fait de l’opérateur de télécoms historique. Vivendi, premier actionnaire de Telecom Italia avec une participation de 24%, a régulièrement nié détenir le contrôle du premier opérateur de télécoms italien. L’amende pourrait atteindre 300 millions d’euros.
Confirmant les rumeurs, Google a annoncé ce matin le rachat pour 1,1 milliard de dollars (926 milliards d’euros) en numéraire de la division du groupe taïwanais HTC qui fabrique les smartphones Pixel du groupe américain. Avec cette opération, la filiale d’Alphabet renforce son engagement dans les smartphones et son investissement global dans son activité de fabrication de matériel. Cette transaction, qui devrait être finalisée début 2018, inclut un accord de licence non exclusif pour la propriété intellectuelle du groupe HTC. Ce dernier continuera par ailleurs à produire d’autres smartphones.
Nokia va commencer à comptabiliser des revenus supplémentaires pour le trimestre en cours après le jugement d’un tribunal d’arbitrage sur les versements que doit lui effectuer le sud-coréen LG Electronics pour l’utilisation de ses produits brevetés dans la téléphonie mobile. Le jugement a été rendu par la Cour internationale d’arbitrage de la Chambre de commerce internationale.